Face à l'épidémie de coronavirus, les professionnels du tourisme sont en première ligne.
Laurent Abitbol, président de Selectour et de Havas Voyages, était l'invité de Pascal Perri, dans son émission Perri Scope.
Sans être alarmiste, le président du groupe Marietton ne cache pas la baisse d'activité : "Selectour, Havas nous avons de quoi tenir 4, 5, 6 mois, mais la situation de ne peut pas durer indéfiniment".
Il évoque certains signes positifs : "nous avons les moyens d'attendre et la baisse de chiffre d'affaires a été moins importante hier qu'avant hier."
Il indique, par ailleurs, que "les Français n'ont pas annulé leur voyage, seulement 3 à 4%". Les réservations, en revanche, sont en retrait de 30%. "Mais ajoute Laurent Abitbol, des clients continuent toujours de réserver".
Laurent Abitbol, président de Selectour et de Havas Voyages, était l'invité de Pascal Perri, dans son émission Perri Scope.
Sans être alarmiste, le président du groupe Marietton ne cache pas la baisse d'activité : "Selectour, Havas nous avons de quoi tenir 4, 5, 6 mois, mais la situation de ne peut pas durer indéfiniment".
Il évoque certains signes positifs : "nous avons les moyens d'attendre et la baisse de chiffre d'affaires a été moins importante hier qu'avant hier."
Il indique, par ailleurs, que "les Français n'ont pas annulé leur voyage, seulement 3 à 4%". Les réservations, en revanche, sont en retrait de 30%. "Mais ajoute Laurent Abitbol, des clients continuent toujours de réserver".
"Nous avons besoin de l'Etat"
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Dans le business travel en revanche, le recul est nettement plus sensible. "Il y a des ordres des entreprises à leurs collaborateurs qui interdisent les voyages. Il y aussi la peur du confinement.
Et puis ces entreprises sont aussi touchées par la crise du coronavirus et elles baissent leurs coûts. Résultat : nous sommes à -50% sur le business travel, c'est considérable".
Toutefois, Laurent Abitbol reste serein : "par expérience, je sais que ces situations ne durent pas". Sur le plateau de LCI, le président de Selectour et de Havas Voyages a rappelé suivre les recommandations du SETO et des Entreprises du Voyage en matière de report et d'annulation.
Ce qui inquiète surtout Laurent Abitbol, c'est la communication du gouvernement : "nous avons besoin de l'Etat. Il faut qu'il nous aide dans le choix des mots", faisant référence à l'alerte du Quai d'Orsay qui indique qu'il est "préférable de différer les déplacements à l’étranger, dans toute la mesure du possible."
Ce dernier a encore bon espoir de faire rectifier cette phrase. "Nous avons quelques députés amis sur le coup" a-t-il lancé.
Et puis ces entreprises sont aussi touchées par la crise du coronavirus et elles baissent leurs coûts. Résultat : nous sommes à -50% sur le business travel, c'est considérable".
Toutefois, Laurent Abitbol reste serein : "par expérience, je sais que ces situations ne durent pas". Sur le plateau de LCI, le président de Selectour et de Havas Voyages a rappelé suivre les recommandations du SETO et des Entreprises du Voyage en matière de report et d'annulation.
Ce qui inquiète surtout Laurent Abitbol, c'est la communication du gouvernement : "nous avons besoin de l'Etat. Il faut qu'il nous aide dans le choix des mots", faisant référence à l'alerte du Quai d'Orsay qui indique qu'il est "préférable de différer les déplacements à l’étranger, dans toute la mesure du possible."
Ce dernier a encore bon espoir de faire rectifier cette phrase. "Nous avons quelques députés amis sur le coup" a-t-il lancé.


















