Dans un mois, au moment de faire la fête, les adhérents de l'APST vont vivre une élection pour le moins singulière.
Alors qu'une partie des administrateurs et délégués régionaux remettent en jeu leur mandat, la liste des candidats reste étonnamment clairsemée. Finalement, les trois élus sortants sont... les seuls à se présenter.
L'an dernier, pour les mêmes élections, l'association avait reçu neuf candidatures pour trois sièges. Les élections sont jouées. Mumtaz Teker, Adriana Minchella et donc Laurent Abitbol seront réélus.
Le patron de Marietton dresse un bilan positif de son premier mandat.
"Tout s'est très bien passé, avec le président. Nous avons rééquilibré les comptes, c'est une très bonne chose. En réalité, ce n'est pas vraiment grâce à nous, il faut bien se l'admettre. Quand il n'y a pas de catastrophe, vous n'avez pas de problème.
Nous avons placé l'argent en achetant les locaux, nous sommes robustes. En revanche, j’ai un vrai problème avec l’APST," déclare Laurent Abitbol.
Alors qu'une partie des administrateurs et délégués régionaux remettent en jeu leur mandat, la liste des candidats reste étonnamment clairsemée. Finalement, les trois élus sortants sont... les seuls à se présenter.
L'an dernier, pour les mêmes élections, l'association avait reçu neuf candidatures pour trois sièges. Les élections sont jouées. Mumtaz Teker, Adriana Minchella et donc Laurent Abitbol seront réélus.
Le patron de Marietton dresse un bilan positif de son premier mandat.
"Tout s'est très bien passé, avec le président. Nous avons rééquilibré les comptes, c'est une très bonne chose. En réalité, ce n'est pas vraiment grâce à nous, il faut bien se l'admettre. Quand il n'y a pas de catastrophe, vous n'avez pas de problème.
Nous avons placé l'argent en achetant les locaux, nous sommes robustes. En revanche, j’ai un vrai problème avec l’APST," déclare Laurent Abitbol.
Allègement des contre-garanties : passer de 2 à 4 millions de volume d'affaires le seuil
Il est une problématique que le premier mandat n'a pas permis de totalement régler.
Pour l'administrateur sortant, il n'est pas concevable que les entrepreneurs engagent "leur vie privée" en caution.
Déjà en 2023, le conseil d'administration de l'APST avait voté à l'unanimité un allègement des contre-garanties pour les agences qui réalisent moins de 2 millions d'euros de volume d'affaires.
A l'époque cela devait concerner 1 400 agences. Laurent Abitbol souhaite aller plus loin.
"Cette première mouture a porté ses fruits : 400 personnes ont pu en bénéficier, c'est super.
Cela ne suffit pas selon moi. Je veux faire passer le seuil de 2 à 4 millions d'euros. En revanche, l’allègement ne s’appliquera qu’aux points de vente financièrement sains, ceux ayant des fonds propres positifs.
Nous ne faisons pas n'importe quoi, mais je ne tolère pas que des entrepreneurs aient un couteau sous la gorge. Un accident de la vie peut arriver à tout le monde. Saisir la maison de quelqu’un dans ces circonstances est injuste," poursuit le patron.
Pour l'administrateur sortant, il n'est pas concevable que les entrepreneurs engagent "leur vie privée" en caution.
Déjà en 2023, le conseil d'administration de l'APST avait voté à l'unanimité un allègement des contre-garanties pour les agences qui réalisent moins de 2 millions d'euros de volume d'affaires.
A l'époque cela devait concerner 1 400 agences. Laurent Abitbol souhaite aller plus loin.
"Cette première mouture a porté ses fruits : 400 personnes ont pu en bénéficier, c'est super.
Cela ne suffit pas selon moi. Je veux faire passer le seuil de 2 à 4 millions d'euros. En revanche, l’allègement ne s’appliquera qu’aux points de vente financièrement sains, ceux ayant des fonds propres positifs.
Nous ne faisons pas n'importe quoi, mais je ne tolère pas que des entrepreneurs aient un couteau sous la gorge. Un accident de la vie peut arriver à tout le monde. Saisir la maison de quelqu’un dans ces circonstances est injuste," poursuit le patron.
APST : "en vieillissant les jeunes s'intéresseront aux instances"
Une proposition qui devrait donc plaire à l'électorat, même si les jeux sont faits.
La proposition sera alors débattue dans les prochains semaines au sein du conseil d'administration de l'APST.
"Tout ce que je dis, je le fais, avec plus ou moins de réussite. Je vais me battre pour ça. Cette mesure concernera un grand nombre de professionnels.. Elles est très importante.
Quand tout va bien, il est inutile de tout bouleverser. Ce sera mon seul combat. Vous savez, être agent de voyages ce n'est pas évident, nous avons parfois l'impression d'être asphyxiés.
Travailler doit être un plaisir par une torture," estime Laurent Abitbol.
Pour le patron de Marietton Développement, il n’est pas nécessaire de revoir le mode de fonctionnement ou d’élection de l’association.
Même si la désignation des futurs administrateurs évoque davantage une formalité à la soviétique, le désengagement des jeunes générations pour les institutions ne l'inquiète pas vraiment.
"Vous vous me demandez ça, mais avez-vous interrogé nos adhérents ? Ils sont peut être contents de notre travail tout simplement. Nous étions très étonnés de ce résultat, je le répète : tout le monde est libre de se présenter.
Pour les jeunes générations, je pense qu'en vieillissant et grandissant, ils s'intéresseront aux instances," prédit il.
La proposition sera alors débattue dans les prochains semaines au sein du conseil d'administration de l'APST.
"Tout ce que je dis, je le fais, avec plus ou moins de réussite. Je vais me battre pour ça. Cette mesure concernera un grand nombre de professionnels.. Elles est très importante.
Quand tout va bien, il est inutile de tout bouleverser. Ce sera mon seul combat. Vous savez, être agent de voyages ce n'est pas évident, nous avons parfois l'impression d'être asphyxiés.
Travailler doit être un plaisir par une torture," estime Laurent Abitbol.
Pour le patron de Marietton Développement, il n’est pas nécessaire de revoir le mode de fonctionnement ou d’élection de l’association.
Même si la désignation des futurs administrateurs évoque davantage une formalité à la soviétique, le désengagement des jeunes générations pour les institutions ne l'inquiète pas vraiment.
"Vous vous me demandez ça, mais avez-vous interrogé nos adhérents ? Ils sont peut être contents de notre travail tout simplement. Nous étions très étonnés de ce résultat, je le répète : tout le monde est libre de se présenter.
Pour les jeunes générations, je pense qu'en vieillissant et grandissant, ils s'intéresseront aux instances," prédit il.
APST : Mumtaz Teker conservera la présidence
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APST : fin de mandat pour Mumtaz Teker, Laurent Abitbol et Adriana Minchella
Le 18 juin prochain sans surprise, les 3 candidats seront élus.
Faut-il s'attendre à une redistribution des rôles ? Jusqu'à maintenant, Laurent Abitbol était le vice-président de Mumtaz Teker.
"J'ai un accord avec lui : je ne me présenterai pas à la présidence, je ne veux pas être président.
Nous nous entendons très bien, nous formons une belle équipe. J'ai déjà plusieurs casquettes, ce n’est pas utile d’en ajouter une autre. Je n'ai pas le temps pour faire plus," conclut l'entrepreneur lyonnais.
Faut-il s'attendre à une redistribution des rôles ? Jusqu'à maintenant, Laurent Abitbol était le vice-président de Mumtaz Teker.
"J'ai un accord avec lui : je ne me présenterai pas à la présidence, je ne veux pas être président.
Nous nous entendons très bien, nous formons une belle équipe. J'ai déjà plusieurs casquettes, ce n’est pas utile d’en ajouter une autre. Je n'ai pas le temps pour faire plus," conclut l'entrepreneur lyonnais.