En choisissant d'emblée de s'implanter dans les grands aéroports easyjet n'a pas choisi la voie de la facilité mais son choix s'avère aujourd'hui plus payant que celui de Ryanair... /photo dr
Et si le modèle avait atteint son seuil d'incompétence ?
Et si, finalement, ces modèles low cost "à l'européenne", sensiblement différents quand même du modèle Southwest par exemple aux Etats Unis n'étaient plus suffisamment rentables ?
Et si, tout simplement, le business model de Ryanair avait fait son temps?
Contrairement à son grand concurrent easyjet, Ryanair a, chaque fois que c'était possible, boudé les "grands aéroports", dans la mesure du possible, au profit d'aéroports secondaires.
Beaucoup moins chers, bien sûr, même si le passager doit se taper quelques heures de trajet pour prendre son avion ou en débarquer.
C'est moins cher pour la compagnie et, en plus, ce sont les chambres de commerce locales qui financent en grande partie (pour ne pas dire en totalité) l'installation de la compagnie.
Si j'en crois les dernières rumeurs en provenance de Bruxelles, ces grands sages de la commission songent sérieusement à interdire les "subventions" versées par les chambres de commerce…
Ce qui devrait provoquer quelque ire de la part de l'irlandais. Lequel, cependant, continue à jouer les provocateurs invétérés, si j'en crois notre camarade Libération.
Et si, finalement, ces modèles low cost "à l'européenne", sensiblement différents quand même du modèle Southwest par exemple aux Etats Unis n'étaient plus suffisamment rentables ?
Et si, tout simplement, le business model de Ryanair avait fait son temps?
Contrairement à son grand concurrent easyjet, Ryanair a, chaque fois que c'était possible, boudé les "grands aéroports", dans la mesure du possible, au profit d'aéroports secondaires.
Beaucoup moins chers, bien sûr, même si le passager doit se taper quelques heures de trajet pour prendre son avion ou en débarquer.
C'est moins cher pour la compagnie et, en plus, ce sont les chambres de commerce locales qui financent en grande partie (pour ne pas dire en totalité) l'installation de la compagnie.
Si j'en crois les dernières rumeurs en provenance de Bruxelles, ces grands sages de la commission songent sérieusement à interdire les "subventions" versées par les chambres de commerce…
Ce qui devrait provoquer quelque ire de la part de l'irlandais. Lequel, cependant, continue à jouer les provocateurs invétérés, si j'en crois notre camarade Libération.
Selon notre confrère, Michael O'Leary admet que sa compagnie va faire une "courte pause dans sa croissance", ce qui lui permettra "d'en profiter afin d'améliorer encore son services aux passagers".
Dans le genre "je vous emmerde", le patron de Ryanair est champion, indiquant "nous devrions essayer d'éliminer les choses qui emmerdent inutilement les passagers" (sic) !
D'où toute une série de mesures improbables, que je vous ai narrées très récemment, tel le choix du siège, la baisse des tarifs sur le paiement par Carte bancaire ou la diminution du prix d'un bagage en soute.
Même les dames pourront embarquer leur petit sac à main en cabine… sans rien payer !
Pendant ce temps, easyjet poursuit sa voie, ayant compris depuis longtemps que le modèle "low cost" devait évoluer, surtout envers les voyageurs fréquents.
Ceux qui voyagent pour leur affaires, mais dont les entreprises ont des budgets de plus en plus "serrés" !
Et ça marche, même si dès le départ la compagnie organge avait décidé de jouer dans la cour des grands aéroports internationaux !
Ah, j'oubliais Air France, qui elle, tente encore d'imiter un système qu'elle a du mal à comprendre… Mais, apparemment, sans grand succès. Et hop !
En attendant, l'action en bourse de Ryanair dégringole. Elle tombe d'ailleurs en entrainant dans sa chute ses petites camarades, aussi bien British Airways qu'Air France.
Et comme un malheur n'arrive jamais seul, les pilotes de la compagnie qui ont enfin réussi à se fédérer en un syndicat "représentatifs", menacent d'entamer très bientôt une grève illimitée.
Eh bien, pour une fois, je ne peux pas leur donner tort !
Dans le genre "je vous emmerde", le patron de Ryanair est champion, indiquant "nous devrions essayer d'éliminer les choses qui emmerdent inutilement les passagers" (sic) !
D'où toute une série de mesures improbables, que je vous ai narrées très récemment, tel le choix du siège, la baisse des tarifs sur le paiement par Carte bancaire ou la diminution du prix d'un bagage en soute.
Même les dames pourront embarquer leur petit sac à main en cabine… sans rien payer !
Pendant ce temps, easyjet poursuit sa voie, ayant compris depuis longtemps que le modèle "low cost" devait évoluer, surtout envers les voyageurs fréquents.
Ceux qui voyagent pour leur affaires, mais dont les entreprises ont des budgets de plus en plus "serrés" !
Et ça marche, même si dès le départ la compagnie organge avait décidé de jouer dans la cour des grands aéroports internationaux !
Ah, j'oubliais Air France, qui elle, tente encore d'imiter un système qu'elle a du mal à comprendre… Mais, apparemment, sans grand succès. Et hop !
En attendant, l'action en bourse de Ryanair dégringole. Elle tombe d'ailleurs en entrainant dans sa chute ses petites camarades, aussi bien British Airways qu'Air France.
Et comme un malheur n'arrive jamais seul, les pilotes de la compagnie qui ont enfin réussi à se fédérer en un syndicat "représentatifs", menacent d'entamer très bientôt une grève illimitée.
Eh bien, pour une fois, je ne peux pas leur donner tort !