Air Med devrait laisser quelque 220 salariés sur le carreau. Combien en faudra-t-il encore, avant d'assister à la descente du pavillon ? - DR
Loin de moi l'idée d'aller chercher dans l'histoire d'Air Med le sempiternel problème du « à qui la faute » ?
Gestion incertaine, maladresses managériales, manque de moyens, déficiences commerciales... La liste pourrait être longue et sans vraiment de réponses totalement valables.
Je remarque simplement que, souvent dans pareils cas, les vautours tentent de s'emparer à moindre frais des « restes ».
On a vu notamment au Tribunal de Commerce de Tarbes (où se jouait le sort de la compagnie, ndDG) surgir d'on ne sait trop où, un ancien commandant de bord de feu AOM / Air Liberté, devenu harrypotterement (du verbe harrypotter, magifier) « banquier international » (sic et totalement avenu).
Bien que très jeune à l'époque, ce Fernand s'était déjà institué banquier lors de la faillite d'AOM Air Lib, proposant un rachat au « Franc symbolique » de la compagnie ruinée.
Et déjà, à l'époque, le bon Fernand n'avait pas trouvé, au dernier moment, les quelques sous nécessaires.
Gestion incertaine, maladresses managériales, manque de moyens, déficiences commerciales... La liste pourrait être longue et sans vraiment de réponses totalement valables.
Je remarque simplement que, souvent dans pareils cas, les vautours tentent de s'emparer à moindre frais des « restes ».
On a vu notamment au Tribunal de Commerce de Tarbes (où se jouait le sort de la compagnie, ndDG) surgir d'on ne sait trop où, un ancien commandant de bord de feu AOM / Air Liberté, devenu harrypotterement (du verbe harrypotter, magifier) « banquier international » (sic et totalement avenu).
Bien que très jeune à l'époque, ce Fernand s'était déjà institué banquier lors de la faillite d'AOM Air Lib, proposant un rachat au « Franc symbolique » de la compagnie ruinée.
Et déjà, à l'époque, le bon Fernand n'avait pas trouvé, au dernier moment, les quelques sous nécessaires.
C'est hélas une constante depuis de nombreuses années déjà, le transport aérien français est malade.
Pourtant, selon les derniers chiffres publiés par l'Organisation Mondiale du Transport Aérien, cette industrie a vu son trafic augmenter de quelque 6,5% en 2015.
Seul problème, le trafic des transporteurs français a, lui, à peine gagné 3,5% !
Avec des compagnies qui ne sont pas en grande forme. Air France peine à se relever, Corsair (que nous allons considérer comme française malgré son propriétaire Germain) perd encore de l'argent, XL Airways, malgré de bons résultats, tient encore un équilibre fragile...
Air Caraïbes va, semble-t-il bien, mais sur une niche étroite et quasi domestique !
Sur notre pavillon français, on ne va pas revenir sur le sempiternel problème de la concurrence accrue menée par les low-cost.
Personne, parmi nos brillantes têtes pensantes de l'aérien français, particulièrement chez Air France, n'avait vu (ou voulu voir) le coup venir. Et ça a fait mal !
Bien évidemment, on pourra aussi accuser les compagnies dites « du Golfe ». Certes, ces compagnies ont des moyens, du pétrole et des idées !
Pourtant, selon les derniers chiffres publiés par l'Organisation Mondiale du Transport Aérien, cette industrie a vu son trafic augmenter de quelque 6,5% en 2015.
Seul problème, le trafic des transporteurs français a, lui, à peine gagné 3,5% !
Avec des compagnies qui ne sont pas en grande forme. Air France peine à se relever, Corsair (que nous allons considérer comme française malgré son propriétaire Germain) perd encore de l'argent, XL Airways, malgré de bons résultats, tient encore un équilibre fragile...
Air Caraïbes va, semble-t-il bien, mais sur une niche étroite et quasi domestique !
Sur notre pavillon français, on ne va pas revenir sur le sempiternel problème de la concurrence accrue menée par les low-cost.
Personne, parmi nos brillantes têtes pensantes de l'aérien français, particulièrement chez Air France, n'avait vu (ou voulu voir) le coup venir. Et ça a fait mal !
Bien évidemment, on pourra aussi accuser les compagnies dites « du Golfe ». Certes, ces compagnies ont des moyens, du pétrole et des idées !
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D'aucuns diront qu'elles sont subventionnées par leurs états respectifs. C'est sans doute quelque part vrai.
En même temps, ces compagnies sont très bien gérées, souvent (et sans aucune connotation péjorative, par des Anglais). Ceci n'explique pas forcément cela, mais ouvre une piste...
Je n'oublie pas aussi la crise économique, mondiale certes. Il est vrai que face à cette engeance, le passager a tendance à rechercher le tarif le plus bas... mais le service le plus haut !
Ainsi est la nature humaine.
Avec quand même le danger, à très court terme, de niveler « par le bas »...
En fait, le plus grave pour nos compagnies, ce qui les pénalise lourdement et pour qui nos pouvoirs publics demeurent obstinément autistes, c'est notre système social.
Qui est, incontestablement, l'un des meilleurs du monde, c'est sûr. A condition de le faire suivre par rapport aux réalités économiques du monde actuel.
Et que peut faire Air France, face aux charges monstrueuses qui pèsent sur elle (Air France, mais toutes les autres), tant en taxes diverses et variées, personnels et autres incongruités dont la liste est trop longue pour être exhaustive ?
Il est certain qu'un Ryanair ou un easyjet ou encore un Qatar ou un Etihad ne jouent pas dans la même cour.
Et que nos pouvoirs publics semblent s'en tamponner le coquillard, malgré l'excellent rapport Leroux, qui tentait quand même un semblant d'ouverture...
Air Med devrait laisser quelque 220 salariés sur le carreau. Combien en faudra-t-il encore, avant d'assister à la descente du pavillon ?
En même temps, ces compagnies sont très bien gérées, souvent (et sans aucune connotation péjorative, par des Anglais). Ceci n'explique pas forcément cela, mais ouvre une piste...
Je n'oublie pas aussi la crise économique, mondiale certes. Il est vrai que face à cette engeance, le passager a tendance à rechercher le tarif le plus bas... mais le service le plus haut !
Ainsi est la nature humaine.
Avec quand même le danger, à très court terme, de niveler « par le bas »...
En fait, le plus grave pour nos compagnies, ce qui les pénalise lourdement et pour qui nos pouvoirs publics demeurent obstinément autistes, c'est notre système social.
Qui est, incontestablement, l'un des meilleurs du monde, c'est sûr. A condition de le faire suivre par rapport aux réalités économiques du monde actuel.
Et que peut faire Air France, face aux charges monstrueuses qui pèsent sur elle (Air France, mais toutes les autres), tant en taxes diverses et variées, personnels et autres incongruités dont la liste est trop longue pour être exhaustive ?
Il est certain qu'un Ryanair ou un easyjet ou encore un Qatar ou un Etihad ne jouent pas dans la même cour.
Et que nos pouvoirs publics semblent s'en tamponner le coquillard, malgré l'excellent rapport Leroux, qui tentait quand même un semblant d'ouverture...
Air Med devrait laisser quelque 220 salariés sur le carreau. Combien en faudra-t-il encore, avant d'assister à la descente du pavillon ?