La case de l’Oncle Dom : Fosun, le chinois qui gravit les montagnes…

Sans vouloir faire une quelconque comparaison entre ces drames humains, que ce soit la crise profonde du peuple français illustrée par ces gilets jaunes où cet attentat odieux en plein marché de Noël à Strasbourg, c’est aussi à chaque fois l’économie du tourisme en France qui est touchée.

Et pourtant après tant de crises et de défaites, notre industrie arrive systématiquement à relever la tête et suscite toujours l’engouement de certains investisseurs.

La Chine notamment, dont les vagues de touristes sont de plus en plus abondantes et des groupes financiers qui, eux, misent sur nos produits français.

On se souvient notamment de l’appétit manifesté par certains investisseurs chinois dans le « rachat » de nos aéroports. Et surtout de ce groupe particulièrement « avide » de tourisme, Fosun.

Petit à petit, ce Chinois-là intensifie sa présence en France, particulièrement dans notre secteur.

N’a-t-il pas, lentement mais sûrement, pris la haute main sur Club Med, ? il faut le reconnaître en très mauvaise posture il y a quelques années...

Et, depuis cette prise de participation particulièrement importante, Club Med poursuit une irrésistible remontée. En ayant un large pied à l’intérieur de cet Empire du milieu, lequel est incontestablement appelé à devenir la première puissance mondiale…

Et probablement à très brève échéance.

Fosun poursuit son « marché » parmi les entreprises de tourisme françaises. C’est au tour de la Compagnie des Alpes d’être dans la ligne de mire du Chinois.

Certes, malgré la levée de boucliers de nombreux élus de « montagne », Fosun et Compagnie des Alpes viennent de conclure, du moins pour le moment, un « partenariat industriel ».

En attendant, et les Chinois ne le cachent pas, une éventuelle entrée au capital du Groupe français. Un Groupe qui pilote quand même quelques 11 stations de montagne dans les Alpes, dont Tignes ou Val d’Isère.

Sans oublier le Parc Astérix et le Futuroscope.

Avec des résultats financiers qui pourraient faire baver bon nombre d’opérateurs du tourisme hexagonal.

Stratégiquement, l’opération est bénéfique pour tout le monde.

Les Chinois n’ont pas à « créer » de toutes pièces des organisations touristiques qu’ils ne savant pas forcément faire. Quant à la Compagnie des Alpes, c’est une opportunité pour elle de transposer sa connaissance et son savoir-faire vers la Chine, énorme réservoir de tourisme !

Moralement, on peut se poser la question de savoir s’il est bien raisonnable, pour notre économie, de vendre (j’allais dire brader) un certain patrimoine économique ?

Le tourisme en sortira-t-il grandi ?

La question reste entière…