Même les meilleurs ont leurs faiblesses. easyJet, qui a depuis très longtemps caracolé en tête du transport aérien européen, va se « restructurer » !
LIRE : easyJet restructure ses équipes
C’est du moins le terme officiel employé, afin de faire face à une perte importante de ses revenus sur le premier semestre dernier (environ 250 millions d’euros, dix fois plus qu’en 2015).
Pudiquement, la compagnie ne mentionne pas l’effet Brexit, tout en soulignant l’augmentation de son chiffre d’affaires.
Néanmoins, chez ces Britanniques, contrairement à certains de leurs homologues, pas question de rester indifférent à une situation qui pourrait rapidement dégénérer.
Et comme socialement, easyJet n’est pas particulièrement réputée pour son empathie, la direction a pris les choses en main.
LIRE : easyJet restructure ses équipes
C’est du moins le terme officiel employé, afin de faire face à une perte importante de ses revenus sur le premier semestre dernier (environ 250 millions d’euros, dix fois plus qu’en 2015).
Pudiquement, la compagnie ne mentionne pas l’effet Brexit, tout en soulignant l’augmentation de son chiffre d’affaires.
Néanmoins, chez ces Britanniques, contrairement à certains de leurs homologues, pas question de rester indifférent à une situation qui pourrait rapidement dégénérer.
Et comme socialement, easyJet n’est pas particulièrement réputée pour son empathie, la direction a pris les choses en main.
Officiellement, en Europe, on "restructure", de façon à "gagner en compétitivité" !
Et même si cette restructuration concerne essentiellement le Royaume Uni, patrie d’easyJet, pour l’instant ce sont quand même 114 postes qui sont visés.
A cette heure, on n’en sait pas beaucoup plus.
Pour la France, il pourrait y avoir quelques "mutations", particulièrement au sein de l’équipe commerciale.
Et l’on devrait peut-être aussi assister à quelques chaises musicales pour bon nombre de salariés, sans considération pour leur lieu de résidence.
En revanche, easyJet annonce aussi "lancer une grande campagne de recrutement" afin de pallier certains départs, notamment du côté des navigants et en espérant ouvrir dans les prochains mois, de nouvelles lignes.
Et surtout tenter l’embauche à moindre prix…
Et même si cette restructuration concerne essentiellement le Royaume Uni, patrie d’easyJet, pour l’instant ce sont quand même 114 postes qui sont visés.
A cette heure, on n’en sait pas beaucoup plus.
Pour la France, il pourrait y avoir quelques "mutations", particulièrement au sein de l’équipe commerciale.
Et l’on devrait peut-être aussi assister à quelques chaises musicales pour bon nombre de salariés, sans considération pour leur lieu de résidence.
En revanche, easyJet annonce aussi "lancer une grande campagne de recrutement" afin de pallier certains départs, notamment du côté des navigants et en espérant ouvrir dans les prochains mois, de nouvelles lignes.
Et surtout tenter l’embauche à moindre prix…
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Un plan quand même ambitieux, easyJet visant l’embauche de quelque 450 nouveaux pilotes, sous le slogan du "For love of flying", ce qui, dans mon anglais absolument « fluent » signifie "pour l’amour de voler". Ben oui, c’est ainsi chez nos Grands-Bretons favoris.
La compagnie offre aux passionnés de la navigation aérienne l’occasion de satisfaire leur passion.
L’histoire ne dit pas (mais j’ai déjà entendu quelques mauvaises langues) si ces nouveaux pilotes auront à payer afin de concrétiser leur embauche…
Silencieusement et « in petto », je ne peux imaginer ce qui se passerait chez Air France par exemple, dans un tel cas.
Vous songez une seule seconde à la réaction d’un SNPL face à une déclaration de Jean-Marc Janaillac qui déclarerait « tout de go » (damned, quelque expression) à ses navigants : "Bon, les amis, on bouge un peu, il y va de la vie de la compagnie" ?
Faut dire que, chez les Grands-Bretons, on ne s’embarrasse pas trop de l’avis des salariés et c’est pas forcément bien.
D’un autre côté, entre conserver une entreprise en forme ou la laisser péricliter peu à peu, faut choisir.
easyJet a choisi…
La compagnie offre aux passionnés de la navigation aérienne l’occasion de satisfaire leur passion.
L’histoire ne dit pas (mais j’ai déjà entendu quelques mauvaises langues) si ces nouveaux pilotes auront à payer afin de concrétiser leur embauche…
Silencieusement et « in petto », je ne peux imaginer ce qui se passerait chez Air France par exemple, dans un tel cas.
Vous songez une seule seconde à la réaction d’un SNPL face à une déclaration de Jean-Marc Janaillac qui déclarerait « tout de go » (damned, quelque expression) à ses navigants : "Bon, les amis, on bouge un peu, il y va de la vie de la compagnie" ?
Faut dire que, chez les Grands-Bretons, on ne s’embarrasse pas trop de l’avis des salariés et c’est pas forcément bien.
D’un autre côté, entre conserver une entreprise en forme ou la laisser péricliter peu à peu, faut choisir.
easyJet a choisi…