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Le Languedoc-Roussillon souhaite rebondir après une saison difficile

70% des professionnels ont vu leur activité baisser en juillet


Après une saison estivale difficile, le Languedoc-Roussillon veut tirer parti de la désaffection générale qui a touché le sud de la France pour attirer de nouveaux publics en redorant son blason touristique.


Rédigé par Philippe ZYGEL (AFP) - redaction@tourmag.com le Vendredi 3 Septembre 2004

La Cité de Carcassonne
La Cité de Carcassonne
Entre mai et juillet 2004, l'hôtellerie de la région a accueilli 2,52 millions de touristes pour 10,4 millions de nuitées, perdant en moyenne 500.000 nuitées par été depuis deux ans, selon une étude de l'INSEE.

Une enquête du comité régional du tourisme (CRT), réalisée auprès de 2.000 professionnels du secteur, a aussi révélé que 70% des professionnels ont vu leur activité baisser en juillet, un taux retombé à 44% pour le mois d'août qui a permis de limiter les dégâts.

"Qu'il soit dû à la canicule, à la baisse du pouvoir d'achat ou au décalage des congés des anglo-saxons beaucoup moins nombreux, il faut profiter de cet infléchissement pour faire évoluer les mentalités. On doit se positionner comme une région d'accueil qui se met à la disposition des vacanciers.

Développer un accueil de qualité

Elle n'est pas encore perçue comme telle", juge Jean-Marc Bardou, président de la fédération de l'hôtellerie de plein air (FHPA) pour le Languedoc-Roussillon. La qualité du l'hébergement et des structures touristiques, notamment sur le littoral languedocien souvent assimilé au tourisme populaire de masse, est notamment pointée du doigt.

"Sachons nous remettre en cause et reconnaître que nous manquons de qualité dans la restauration et l'hébergement. Seuls ceux qui ont des produits de qualité s'en sortiront. Prenons donc le tournant avant que les nouveaux pays concurrents ne développent leurs structures", affirme Serge Guiseppin, président du comité de tourisme de l'Hérault.

Jacques Mestre, directeur régional de l'Union des métiers de l'industrie hôtelière (UMIH), assure, de son côté, que les professionnels "font le maximum", avant d'appeler les communes à "jouer le jeu" en créant "plus de festivals et d'animations pour attirer la clientèle".

Pour Brigitte Canac-Dubuc, déléguée régionale auprès du secrétariat d'Etat au tourisme, "il y a encore à faire en Languedoc-Roussillon pour attirer les clients aisés comme les retraités".

Le tourisme culturel et l'arrière-pays ont tiré leur épingle du jeu

"C'est la clientèle la plus exigeante qui a le plus de moyens", rappelle-t-elle, en prônant "une meilleure qualité dans les espaces publics comme dans les établissements". Alors que le tourisme culturel et l'arrière-pays ont tiré leur épingle du jeu en août, les plus fortes baisses d'activité ont affecté les villages de vacances (50% des entreprises) et les campings (49%) mais aussi les agences immobilières (60%).

"Le problème, ici, c'est que les propriétaires n'entretiennent pas leur patrimoine immobilier car ce n'est pas dans leur état d'esprit. Et le niveau des locations s'en ressent", estime Michèle Menabréa, responsable régionale de la Fédération nationale des agences immobilières.

En résumant la situation, le directeur du CRT, Dominique Klépandy, rappelle que la région "ne fera pas revenir les clients qui l'ont quittée". "Le secteur touristique était en progression constante chez nous. Aujourd'hui, les premiers fléchissements se confirment. Il faut trouver de nouveaux publics", conclut-il.

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