TourMaG.com - Quelle est la part de marché de Lufthansa en France ?
Axel Hilgers : Sur le marché français, la part de Lufthansa sur le trafic international atteint aujourd’hui 6%, contre 4,5% il y a cinq ans. Nous gagnons des parts de marché. En terme de chiffre d’affaires, nous sommes la première compagnie aérienne étrangère en France. L’écart s’est un peu réduit avec Air France, même s’il reste énorme !
Aujourd’hui, un tiers de notre trafic au départ de France correspond à du point à point sur l’Allemagne, un autre tiers concerne l’Europe et le dernier tiers le long-courrier, d’abord l’Asie et ensuite les Etats-Unis. Nous sommes forts sur toutes les destinations, bien que moins performants qu’Air France sur l’Afrique ou Iberia sur l’Amérique latine.
Lufthansa France a enregistré une progression de 3% de son trafic en 2005. Depuis le début de l’année, nous affichons les mêmes niveaux que l’an dernier. Cela s’explique par la multiplication des offres et l’intensification de la concurrence sur le secteur long-courrier. Et sur ce point je ne pense pas spécialement à Air France.
T.M.com – Lufthansa mise beaucoup sur la province…
A.H : Nous opérons au départ de 7 villes de province. Marseille se développe bien, de même que Toulouse désormais reliée à Stuttgart et Düsseldorf. Nous avons arrêté Lille. En revanche, j’aimerais bien ouvrir Nantes. Sur le long-courrier au départ de province, Lufthansa et Air France sont presque au coude à coude car le passager doit passer par Paris, Francfort ou Munich. L’offre entre les deux compagnies est souvent proche ; la concurrence se joue alors sur le tarif et la qualité de la correspondance.
T.M.com – Quid de la concurrence des low-costs allemandes déjà bien présentes sur l’axe France-Allemagne ?
A.H : Nous luttons efficacement contre elles, y compris contre Germanwings (filiale d’Eurowings dont Lufthansa détient 49% du capital, ndr). Nous n’avons pas diminué nos fréquences et n’avons pas enregistré de baisse de trafic sur nos lignes. Nous nous battons aussi sur les prix avec des allers-retours à 99 € TTC. Les low-costs ont le mérite d’accroître le marché, de créer un nouveau trafic. Et elles nous obligent à mieux maîtriser nos coûts.
T.M.com – Verra-t-on les compagnies aériennes vendre moins cher sur leurs sites web ?
A.H : Je ne pense pas. Cela se traduirait par un bras de fer avec la distribution. Les agences sont nos partenaires. Elles le prouvent encore ces jours-ci avec 2.000 d’entre elles inscrites à notre opération «Ticket Booster» ! La lutte se joue plutôt entre agences en ligne et agences traditionnelles.
T.M.com – Avez-vous encore des sièges à proposer à ceux qui souhaitent assister aux matches de l’équipe de France pendant le Mondial ?
A.H : Oui. Nous vendons aussi le «Globall Airpass» pour assister à plusieurs matches de la compétition (pour plus d’infos, voir le site de la compagnie dédié à l’événement, http://www.lh2006.com/Home.aspx.
Axel Hilgers : Sur le marché français, la part de Lufthansa sur le trafic international atteint aujourd’hui 6%, contre 4,5% il y a cinq ans. Nous gagnons des parts de marché. En terme de chiffre d’affaires, nous sommes la première compagnie aérienne étrangère en France. L’écart s’est un peu réduit avec Air France, même s’il reste énorme !
Aujourd’hui, un tiers de notre trafic au départ de France correspond à du point à point sur l’Allemagne, un autre tiers concerne l’Europe et le dernier tiers le long-courrier, d’abord l’Asie et ensuite les Etats-Unis. Nous sommes forts sur toutes les destinations, bien que moins performants qu’Air France sur l’Afrique ou Iberia sur l’Amérique latine.
Lufthansa France a enregistré une progression de 3% de son trafic en 2005. Depuis le début de l’année, nous affichons les mêmes niveaux que l’an dernier. Cela s’explique par la multiplication des offres et l’intensification de la concurrence sur le secteur long-courrier. Et sur ce point je ne pense pas spécialement à Air France.
T.M.com – Lufthansa mise beaucoup sur la province…
A.H : Nous opérons au départ de 7 villes de province. Marseille se développe bien, de même que Toulouse désormais reliée à Stuttgart et Düsseldorf. Nous avons arrêté Lille. En revanche, j’aimerais bien ouvrir Nantes. Sur le long-courrier au départ de province, Lufthansa et Air France sont presque au coude à coude car le passager doit passer par Paris, Francfort ou Munich. L’offre entre les deux compagnies est souvent proche ; la concurrence se joue alors sur le tarif et la qualité de la correspondance.
T.M.com – Quid de la concurrence des low-costs allemandes déjà bien présentes sur l’axe France-Allemagne ?
A.H : Nous luttons efficacement contre elles, y compris contre Germanwings (filiale d’Eurowings dont Lufthansa détient 49% du capital, ndr). Nous n’avons pas diminué nos fréquences et n’avons pas enregistré de baisse de trafic sur nos lignes. Nous nous battons aussi sur les prix avec des allers-retours à 99 € TTC. Les low-costs ont le mérite d’accroître le marché, de créer un nouveau trafic. Et elles nous obligent à mieux maîtriser nos coûts.
T.M.com – Verra-t-on les compagnies aériennes vendre moins cher sur leurs sites web ?
A.H : Je ne pense pas. Cela se traduirait par un bras de fer avec la distribution. Les agences sont nos partenaires. Elles le prouvent encore ces jours-ci avec 2.000 d’entre elles inscrites à notre opération «Ticket Booster» ! La lutte se joue plutôt entre agences en ligne et agences traditionnelles.
T.M.com – Avez-vous encore des sièges à proposer à ceux qui souhaitent assister aux matches de l’équipe de France pendant le Mondial ?
A.H : Oui. Nous vendons aussi le «Globall Airpass» pour assister à plusieurs matches de la compétition (pour plus d’infos, voir le site de la compagnie dédié à l’événement, http://www.lh2006.com/Home.aspx.
