A quelques jours de Noël, Amadeus ne badine pas avec les traditions.
Comme chaque année, l’entreprise technologique a déposé au pied du sapin sa désormais habituelle étude sur les tendances du voyage, réalisée avec l’agence Globetrender.
A l’instar des cadeaux qui oscillent entre objets du futur et gadgets pas toujours utiles, l’édition 2026 recense six tendances, à savoir des évolutions encore balbutiantes mais qui pourraient révolutionner le monde du voyage et des observations plus anecdotiques.
Sans surprise, l’intelligence artificielle annonce une révolution inédite qui va booster les voyages à la carte dans les prochaines années. C’est tout particulièrement vrai en amont, lors de la préparation.
Lire aussi : Amadeus et UN Tourism dévoilent les grandes tendances 2025
Comme chaque année, l’entreprise technologique a déposé au pied du sapin sa désormais habituelle étude sur les tendances du voyage, réalisée avec l’agence Globetrender.
A l’instar des cadeaux qui oscillent entre objets du futur et gadgets pas toujours utiles, l’édition 2026 recense six tendances, à savoir des évolutions encore balbutiantes mais qui pourraient révolutionner le monde du voyage et des observations plus anecdotiques.
Sans surprise, l’intelligence artificielle annonce une révolution inédite qui va booster les voyages à la carte dans les prochaines années. C’est tout particulièrement vrai en amont, lors de la préparation.
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L'IA pour s’inspirer et gagner du temps
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« 18% des personnes disent utiliser l’IA pour s’inspirer, quand ce taux n'était que de 11% il y a un an » rappelle Frédéric Saunier, directeur général Travel Sellers France chez Amadeus.
Parmi les avantages de l’IA, les voyageurs citent le gain de temps, des propositions personnalisées ou encore la suggestion de nouvelles destinations.
Quelques couacs qui ont fait le buzz médiatique ces dernières semaines, comme ce marché de Noël londonien au pied du palais de Buckingham qui n’a jamais existé, rendent encore méfiants. Selon une enquête de KPMG, 25% des voyageurs déclarent avoir reçu des informations erronées suite à une requête.
Toutefois, en mêlant IA, l’avis de leurs proches ou des inspirations à partir de Google ou Youtube, ces voyageurs de demain se muent progressivement en véritables « alchimistes » du voyage.
Parmi les avantages de l’IA, les voyageurs citent le gain de temps, des propositions personnalisées ou encore la suggestion de nouvelles destinations.
Quelques couacs qui ont fait le buzz médiatique ces dernières semaines, comme ce marché de Noël londonien au pied du palais de Buckingham qui n’a jamais existé, rendent encore méfiants. Selon une enquête de KPMG, 25% des voyageurs déclarent avoir reçu des informations erronées suite à une requête.
Toutefois, en mêlant IA, l’avis de leurs proches ou des inspirations à partir de Google ou Youtube, ces voyageurs de demain se muent progressivement en véritables « alchimistes » du voyage.
Nouvelles technologies : c’est déjà demain !
Plus largement, les nouvelles technologies annoncent des vacances différentes, avec une hyper personnalisation de l’expérience.
Tout comme dans les avions où les offres à la carte se multiplient, les hôtels offrent désormais la possibilité de personnaliser un séjour, de choisir la chambre et ses équipements selon ses envies.
Les systèmes de réservation s’adaptent en conséquence, à l’instar de la solution iHotelier by Amadeus qui permet de configurer des chambres pour le gaming ou le bien-être.
Parmi les technologies qui ne relèvent déjà plus de la science-fiction, Amadeus cite des robots pour transporter les bagages jusqu’au train ou des billets achetés par simple scan de paume.
Et à Dubaï, le restaurant Woohoo fait le buzz depuis quelques jours avec un « chef IA » qui conçoit les plats, toujours réalisés (pour l’instant !) par des humains. Demain, des traducteurs inter-espèces pourraient même révolutionner les safaris !
Tout comme dans les avions où les offres à la carte se multiplient, les hôtels offrent désormais la possibilité de personnaliser un séjour, de choisir la chambre et ses équipements selon ses envies.
Les systèmes de réservation s’adaptent en conséquence, à l’instar de la solution iHotelier by Amadeus qui permet de configurer des chambres pour le gaming ou le bien-être.
Parmi les technologies qui ne relèvent déjà plus de la science-fiction, Amadeus cite des robots pour transporter les bagages jusqu’au train ou des billets achetés par simple scan de paume.
Et à Dubaï, le restaurant Woohoo fait le buzz depuis quelques jours avec un « chef IA » qui conçoit les plats, toujours réalisés (pour l’instant !) par des humains. Demain, des traducteurs inter-espèces pourraient même révolutionner les safaris !
Cap sur les destinations « futuristes »
Cette appétence pour les voyages vers le futur se ressent également dans la demande croissante pour des destinations « futuristes ».
Ainsi, « les recherches de vols pour Shenzhen pour le premier semestre 2026 affichent une hausse de 46%, témoignant de l’attrait croissant pour cette capitale mondiale de l’innovation » constate l’étude d’Amadeus.
Les salons technologiques CES de Las Vegas ou SXSW à Austin attirent les foules, les voyageurs adorant partir au bout du monde pour tester les voitures sans chauffeur et demain, les drones taxis.
Waymo, qui propose un service de taxis autonomes dans plusieurs villes américaines, annonce d’ailleurs son intention de déployer une flotte à Londres en 2026.
« Nous entrons dans une nouvelle ère, celle d’un voyage plus attentif, plus inspiré et profondément transformateur » ajoute Frédéric Saunier.
Ainsi, « les recherches de vols pour Shenzhen pour le premier semestre 2026 affichent une hausse de 46%, témoignant de l’attrait croissant pour cette capitale mondiale de l’innovation » constate l’étude d’Amadeus.
Les salons technologiques CES de Las Vegas ou SXSW à Austin attirent les foules, les voyageurs adorant partir au bout du monde pour tester les voitures sans chauffeur et demain, les drones taxis.
Waymo, qui propose un service de taxis autonomes dans plusieurs villes américaines, annonce d’ailleurs son intention de déployer une flotte à Londres en 2026.
« Nous entrons dans une nouvelle ère, celle d’un voyage plus attentif, plus inspiré et profondément transformateur » ajoute Frédéric Saunier.
Airbus A321 XLR : la révolution dans les airs
Par-delà ces technologies, le développement des vols monocouloirs longs courriers, avec l’Airbus A321 XLR (8 700 kms de rayon d’action) certifié par l’Agence Européenne de la Sécurité Aérienne depuis l’été 2024, promet de rapprocher le monde.
Ces nouveaux avions de plus petites capacités vont permettre de développer les vols de point à point jusqu’à présent non rentables pour les gros porteurs, sans passer par un hub international.
Ils répondent à une demande de confort accru, permettent de réduire l’empreinte carbone d’un voyage avec des avions plus propres et des voyages sans correspondance (ce sont les phases de décollage et d’atterrissage qui sont les plus polluantes) et de développer de nouveaux marchés.
Plus de 500 de ces nouveaux Airbus ont déjà été commandés et les premiers exemplaires ont été livrés à Iberia, American Airlines ou Wizzair. Air Transat ou JetBlue attendent également prochainement des appareils.
De quoi révolutionner le ciel mondial, notamment les vols transatlantiques, et doper l’activité des aéroports régionaux. Et pourquoi pas, demain, des liaisons Toulouse - New York ou Nantes - Miami ?
Lire aussi : Air Canada trace la première route européenne en A321XLR
Ces nouveaux avions de plus petites capacités vont permettre de développer les vols de point à point jusqu’à présent non rentables pour les gros porteurs, sans passer par un hub international.
Ils répondent à une demande de confort accru, permettent de réduire l’empreinte carbone d’un voyage avec des avions plus propres et des voyages sans correspondance (ce sont les phases de décollage et d’atterrissage qui sont les plus polluantes) et de développer de nouveaux marchés.
Plus de 500 de ces nouveaux Airbus ont déjà été commandés et les premiers exemplaires ont été livrés à Iberia, American Airlines ou Wizzair. Air Transat ou JetBlue attendent également prochainement des appareils.
De quoi révolutionner le ciel mondial, notamment les vols transatlantiques, et doper l’activité des aéroports régionaux. Et pourquoi pas, demain, des liaisons Toulouse - New York ou Nantes - Miami ?
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Tourisme pop, pour voyager dans les décors d’une série...
Enfin, parmi les tendances 2026 du voyage, Amadeus pointe deux sujets plus « anecdotiques ».
Tout d’abord, le développement du « tourisme pop », comprenez des voyages consécutifs à un film ou une série. Rien de nouveau à vrai dire. A l’époque, Amélie Poulain avait déclenché un afflux de visiteurs à Montmartre, et chaque nouvelle saison d’Emily In Paris ou de Squid Game génère un flux de visiteurs à Paris ou en Corée du Sud.
Mais la multiplication des plateformes de streaming et les réseaux sociaux amplifient le phénomène, pour le meilleur et parfois le pire quand les décors naturels sont envahis par les visiteurs, comme Etretat avec la série Lupin.
Lire aussi : Hôtels : Voyager comme "Emily in Paris" à Paris !
Tout d’abord, le développement du « tourisme pop », comprenez des voyages consécutifs à un film ou une série. Rien de nouveau à vrai dire. A l’époque, Amélie Poulain avait déclenché un afflux de visiteurs à Montmartre, et chaque nouvelle saison d’Emily In Paris ou de Squid Game génère un flux de visiteurs à Paris ou en Corée du Sud.
Mais la multiplication des plateformes de streaming et les réseaux sociaux amplifient le phénomène, pour le meilleur et parfois le pire quand les décors naturels sont envahis par les visiteurs, comme Etretat avec la série Lupin.
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Voyager avec son animal de compagnie…
Dernier sujet : le « toutourisme », à savoir les voyages avec son animal de compagnie, alors que 56% des habitants de la planète auraient un ami à quatre pattes, à poils ou à plumes…
Portés par de nouvelles technologies, réglementations et innovations, « ces voyages connaissent une forte croissance. Ils s’inscrivent dans un mouvement plus large, puisque l’industrie mondiale autour des animaux de compagnie pourrait atteindre 500 milliards de dollars d’ici 2030, selon Bloomberg » précise Amadeus.
Si le paquebot Queen Mary 2 autorise déjà les traversées de l’Atlantique avec son chien (avec même un majordome pour ramasser les déjections sur le pont !), les hôtels s’y mettent comme la chaîne Aka qui a créé un « club canin ».
Partout, on avance à grandes… pattes. En Italie, la direction de l’aviation civile promet de faire voyager des animaux de plus grande taille à bord des avions et en France, l’aéroport Paris - Charles de Gaulle a aménagé des espaces canins.
On laissera tout de même le mot de la fin à Frédéric Saunier, qui conclut en rappelant « qu’il s’agit d’un marché… de niche ».
Lire aussi : Quelles sont vos options lorsque vous voyagez avec un animal de compagnie ?
Portés par de nouvelles technologies, réglementations et innovations, « ces voyages connaissent une forte croissance. Ils s’inscrivent dans un mouvement plus large, puisque l’industrie mondiale autour des animaux de compagnie pourrait atteindre 500 milliards de dollars d’ici 2030, selon Bloomberg » précise Amadeus.
Si le paquebot Queen Mary 2 autorise déjà les traversées de l’Atlantique avec son chien (avec même un majordome pour ramasser les déjections sur le pont !), les hôtels s’y mettent comme la chaîne Aka qui a créé un « club canin ».
Partout, on avance à grandes… pattes. En Italie, la direction de l’aviation civile promet de faire voyager des animaux de plus grande taille à bord des avions et en France, l’aéroport Paris - Charles de Gaulle a aménagé des espaces canins.
On laissera tout de même le mot de la fin à Frédéric Saunier, qui conclut en rappelant « qu’il s’agit d’un marché… de niche ».
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