
Engranger des inscriptions très à l’avance comporte des côtés positifs. Sur la trésorerie bien sûr, mais des vols qui se remplissent, cela permet aussi de relâcher un peu la pression psychologique liée à la prise de risques.
Les plus prudents se disaient pourtant, en mars dernier, que le bon rythme des inscriptions pouvait s’arrêter d’un coup. Malheureusement, ils avaient vu juste. Le mois de mai n’a pas tenu la distance.
Est-ce la faute des ponts à répétition, du mauvais temps en Méditerranée, de l’attentisme lié aux élections, ou bien d’un pouvoir d’achat en berne ? Toujours est-il que le stock de voyages ne s’est pas beaucoup allégé au mois de mai sur les bras des TO.
Et l’anxiété monte : « Lorsque je vois que les Eldoradors en promo ou Fram proposer des croisières gratuites pour un séjour en Egypte, je me pose des questions », s’interroge Pierre Banlin chez STI. Le balnéaire classique est-il aussi porteur qu’avant ?
En tout état de cause, Chypre et Crète seront en promotion pour les départs du mois de juin chez STI. « L’Afrique de l’Est a très bien marché, nous sommes dans les clous pour l’Egypte mais le balnéaire a du mal à décoller ». Des soldes pour la très haute saison ? STI n’en est pas encore là mais si, à la mi-juin, les ventes restent aussi molles, il faudra bien s’y résoudre.
Les plus prudents se disaient pourtant, en mars dernier, que le bon rythme des inscriptions pouvait s’arrêter d’un coup. Malheureusement, ils avaient vu juste. Le mois de mai n’a pas tenu la distance.
Est-ce la faute des ponts à répétition, du mauvais temps en Méditerranée, de l’attentisme lié aux élections, ou bien d’un pouvoir d’achat en berne ? Toujours est-il que le stock de voyages ne s’est pas beaucoup allégé au mois de mai sur les bras des TO.
Et l’anxiété monte : « Lorsque je vois que les Eldoradors en promo ou Fram proposer des croisières gratuites pour un séjour en Egypte, je me pose des questions », s’interroge Pierre Banlin chez STI. Le balnéaire classique est-il aussi porteur qu’avant ?
En tout état de cause, Chypre et Crète seront en promotion pour les départs du mois de juin chez STI. « L’Afrique de l’Est a très bien marché, nous sommes dans les clous pour l’Egypte mais le balnéaire a du mal à décoller ». Des soldes pour la très haute saison ? STI n’en est pas encore là mais si, à la mi-juin, les ventes restent aussi molles, il faudra bien s’y résoudre.
Pacha : ''réguler le programme des vols à la baisse si les ventes ne reprennent pas...''
Mi-juin, c’est aussi la date retenue chez Pacha Tours pour prendre des décisions. « L’année dernière juillet avait été difficile et nous avons baissé nos tarifs cette année pour ne pas connaître le même problème mais rien n’y fait.
On avait aussi pensé rajouter des vols supplémentaires sur les dates chaudes du mois d’août au vu des réservations engrangées en mars et avril. Pour l’instant tout est arrêté. Au pire, on pourrait même réguler le programme des vols à la baisse si les ventes ne reprennent pas d’ici quinze jours » , explique Didier Huet.
Chez Croisitour, tout est prêt pour lancer les soldes à la fin du mois sur la Tunisie, le Maroc et les îles. « Les ventes de l’été sont en retard et il y a du stock sur toutes les destinations. Il faut que l’on bouge pour faire rentrer les réservations », affirme Stéphane de Fabry.
Chez Marmara, on affirme ne pas vouloir dévoiler sa politique commerciale pour ne pas renseigner la concurrence. « Mais chez nous, il y a toujours des promotions, c’est notre stratégie ». Pas loquace non plus le producteur Thomas Cook pour des raisons liées à la bourse.
On avait aussi pensé rajouter des vols supplémentaires sur les dates chaudes du mois d’août au vu des réservations engrangées en mars et avril. Pour l’instant tout est arrêté. Au pire, on pourrait même réguler le programme des vols à la baisse si les ventes ne reprennent pas d’ici quinze jours » , explique Didier Huet.
Chez Croisitour, tout est prêt pour lancer les soldes à la fin du mois sur la Tunisie, le Maroc et les îles. « Les ventes de l’été sont en retard et il y a du stock sur toutes les destinations. Il faut que l’on bouge pour faire rentrer les réservations », affirme Stéphane de Fabry.
Chez Marmara, on affirme ne pas vouloir dévoiler sa politique commerciale pour ne pas renseigner la concurrence. « Mais chez nous, il y a toujours des promotions, c’est notre stratégie ». Pas loquace non plus le producteur Thomas Cook pour des raisons liées à la bourse.
''Les promos de juin ont été lancées mais cela ne donne pas grand-chose...''
« Les promos de juin ont été lancées mais cela ne donne pas grand-chose et sur les vacances nous venons de baisser les prix sur la première semaine, du 29 juin au 6 juillet mais c’est encore trop tôt pour en tirer des conclusions », affirme Vincent Gruosso chez Sicilissimo. Comme l’année dernière, les ventes de l’été se feront en dernière minute.
« A condition que cela ne soit pas une problème de pouvoir d’achat des Français. Ce qui aurait des conséquences plus graves pour les TO qui affrètent.. »
« Il faut ce cela bouge. Toute l’avance que l’on avait pu engranger en début de saison notamment sur la Croatie, la Tunisie, la Bulgarie et l’Egypte, est grignotée petit à petit et, si j’en crois mes confrères ce n’est pas seulement dans l’Est de la France mais partout », constate Daniel Fechting chez Starter.
Pour l’instant, « on garde les nerfs » pour ne pas solder trop tôt mais on se demande bien si ceux qui se sont inscrits tôt cette saison sont les mêmes clients que l’année dernière ou bien si de nouveaux clients se manifesteront…
Bemextours ne veut pas céder à la panique. « Nous ne soldons jamais, c’est un principe ». Mais on reconnaît cependant que les réservations arrivent « en dents de scie » cette année.
Pour Hypervacances, il est important de garder la tête froide. « Les élections ont plombé les ventes. Vu la douche froide, j’ai fait baisser les prix sur les départs des législatives. Et nous sortons un 8 pages sur les produits de l’été où certains prix ont été tirés à la baisse sur certaines dates du fait de l’aérien.
Mais en temps normal, nous fonctionnons sans promotion. Les vendeurs pensent à nous lorsqu’il n’y a plus de place chez les autres TO ou lorsqu’ils cherchent des produits de qualité. L’important, c’est d’estimer au mieux les engagements aériens pour ne pas avoir d’invendus », explique Nadia Annabi.
Mais avec 40% des capacités remplies entre D-7 et D-3, il faut vraiment avoir les nerfs solides !
« A condition que cela ne soit pas une problème de pouvoir d’achat des Français. Ce qui aurait des conséquences plus graves pour les TO qui affrètent.. »
« Il faut ce cela bouge. Toute l’avance que l’on avait pu engranger en début de saison notamment sur la Croatie, la Tunisie, la Bulgarie et l’Egypte, est grignotée petit à petit et, si j’en crois mes confrères ce n’est pas seulement dans l’Est de la France mais partout », constate Daniel Fechting chez Starter.
Pour l’instant, « on garde les nerfs » pour ne pas solder trop tôt mais on se demande bien si ceux qui se sont inscrits tôt cette saison sont les mêmes clients que l’année dernière ou bien si de nouveaux clients se manifesteront…
Bemextours ne veut pas céder à la panique. « Nous ne soldons jamais, c’est un principe ». Mais on reconnaît cependant que les réservations arrivent « en dents de scie » cette année.
Pour Hypervacances, il est important de garder la tête froide. « Les élections ont plombé les ventes. Vu la douche froide, j’ai fait baisser les prix sur les départs des législatives. Et nous sortons un 8 pages sur les produits de l’été où certains prix ont été tirés à la baisse sur certaines dates du fait de l’aérien.
Mais en temps normal, nous fonctionnons sans promotion. Les vendeurs pensent à nous lorsqu’il n’y a plus de place chez les autres TO ou lorsqu’ils cherchent des produits de qualité. L’important, c’est d’estimer au mieux les engagements aériens pour ne pas avoir d’invendus », explique Nadia Annabi.
Mais avec 40% des capacités remplies entre D-7 et D-3, il faut vraiment avoir les nerfs solides !