Vietnam : Maia Resort, le succès d’un concept à part

Le Fusion Maia Da Nang, l’établissement « modèle » des Fusion Resort, une chaîne hôtelière de luxe au Vietnam, semble avoir rencontré sa clientèle.

Depuis quelques mois, son taux d’occupation moyen est supérieur de 10% à celui de ses luxueux rivaux de la destination.

En juillet dernier, par exemple, il était plein à 90% et le mois suivant, il affichait encore un taux de 84%, avec un panier moyen de 150 $ par jour et par personne.

Pour le moment, les principaux marchés émetteurs sont la Grande Bretagne et l’Allemagne, à 15% chacun, mais les premières statistiques révèlent également le fort potentiel d’un marché français qui commence seulement à pointer son museau.

Un service, ou plutôt une expérience thématique, le bien-être ou la gastronomie par exemple, et tout autour : un hôtel de grand luxe, un pays de rêve et une culture locale forte : voilà résumée en quelques mots l’idée centrale des Fusion Resort.

Situé en bord de mer, à 5 km de Hoï An, en plein cœur du Vietnam historique, le Fusion Maia Da Nang est ainsi le seul hôtel 5* du monde entièrement dédié au bien-être.

L’hôtel compte 16 cabines de soin et 2 salons de beauté pour 84 villas seulement, et le Spa occupe à lui seul 75 des 300 personnes qui travaillent dans l’établissement.

C’est dire si l’on ne plaisante pas avec un service que ce spécialiste du bien vivre propose d’ailleurs en « all inclusive » : « Bien sûr, le marketing est toujours nécessaire, » explique Louke Lennaerts, le principal concepteur de l’hôtel, de passage à Paris, en expliquant le succès du concept.

« Mais pour avoir de la clientèle, le mieux c’est encore de répondre à ses besoins, même si sa réponse fait surgir des pistes d’amélioration ».

Le « visionnaire » de la Serenity Holding, la société qui a imaginé le Fusion Maia Da Nang et développe également des résidences de luxe à travers le Vietnam, voit dans les bons résultats du Fusion Maia Da Nang la confirmation de ses intuitions et le feu vert nécessaires pour ses nouveaux projets.

Deux hôtels devraient en effet ouvrir dans les mois qui viennent : le Fusion Alya Hoï An et le Fusion Alya Phu Quoc.

« À la fin 2014, nous devrions pouvoir proposer 5 hôtels, tous centrés sur une thématique particulière de la culture vietnamienne », assure Louke Lennaerts, en précisant toutefois que de nombreux investisseurs sollicitent également Serenity pour le management ou la gestion de résidences et de petits hôtels.

D’ici là, cet ancien des hôtels Victoria, grand amoureux du Vietnam, espère avoir passé de solides accords avec certains TO français.