Le Marina Bay Sands de Singapour a accueilli, en 10 ans d'existence, plus de 1000 congrès MICE d'importances mondiales © MBS
La première religion de Singapour, à savoir le business, est bien de retour.
Depuis que la ville-jardin, plaque tournante du tourisme d’affaires en Asie, a décidé au 1er avril d’en finir avec 2 années de lourdes restrictions sanitaires, les voyageurs d’affaires s’y pressent à nouveau.
Retour dont profite en premier lieu la puissante compagnie nationale, Singapore Airlines, qui monte fortement en puissance dans ses liaisons vers l’Europe et les Etats-Unis.
« Les entreprises françaises qui ne voyageaient plus depuis 2 ans repartent, et ré-autorisent leurs cadres à se rendre en Asie. Nous allons repasser à 10 vols par semaines sur Paris-Singapour, et nos classes avants sont complètement pleines », se réjouit Franklin Auber, directeur marketing France de la compagnie singapourienne.
« Les miles et l’épargne accumulés jouent beaucoup dans ce phénomène », analyse Siva Govindasamy, vice président de la compagnie en charge des affaires publiques.
Depuis que la ville-jardin, plaque tournante du tourisme d’affaires en Asie, a décidé au 1er avril d’en finir avec 2 années de lourdes restrictions sanitaires, les voyageurs d’affaires s’y pressent à nouveau.
Retour dont profite en premier lieu la puissante compagnie nationale, Singapore Airlines, qui monte fortement en puissance dans ses liaisons vers l’Europe et les Etats-Unis.
« Les entreprises françaises qui ne voyageaient plus depuis 2 ans repartent, et ré-autorisent leurs cadres à se rendre en Asie. Nous allons repasser à 10 vols par semaines sur Paris-Singapour, et nos classes avants sont complètement pleines », se réjouit Franklin Auber, directeur marketing France de la compagnie singapourienne.
« Les miles et l’épargne accumulés jouent beaucoup dans ce phénomène », analyse Siva Govindasamy, vice président de la compagnie en charge des affaires publiques.
90% d’occupation au Marina Bay Sands
Une embellie constatée aussi par les hôtels de la cité-Etat. Raffles, Pan Pacific ou encore Fullerton Bay : les mastodontes du secteur MICE indiquent être « débordés depuis 2 semaines » et font tous état de taux d’occupation revenus aux alentours de 80 à 85%.
Au premier rang de ceux-ci, le Marina Bay Sands, iconique temple du MICE asiatique aux 3 tours et à la piscine de 160m de long perchée à 200m de hauteur, annonce un taux de remplissage revenu à 90% sur ses 2561 chambres.
« Nous donnons clairement le ton de la réouverture de l’Asie aux voyages d’affaires », résume Val Chua, directrice exécutif en charge de la communication du Marina Bay Sands et de ses 10 000 employés. « Nous avons profité du Covid pour une remise à niveau technologique totale, et avons instauré des nouvelles manières de nettoyage drastiques », ajoute-t-elle.
L’hôtel, qui prévoit de construire une quatrième tour dans les années à venir, vient ainsi d’engager 1 milliard de dollars américains dans un programme de rénovation sans précédent en 10 ans d'histoire. L’immense complexe MICE qui y est accolé, et dans lequel peuvent prendre place 45 000 personnes simultanément, a été adapté aux nouvelles conditions sanitaires : 250 salles de travail « sans contact », studios d’enregistrement pour les évènements « hybrides », systèmes de restauration individuelle plutôt que buffets…
Sur les prochaines semaines, 3 évènements MICE internationaux de plus de 20 000 participants s’y tiendront, comme la Singapore International Water Week ou le CleanEnviro Summit… « Avec nos efforts sanitaires, nos investissements et la réouverture totale de Singapour, les évènements peuvent maintenant se tenir dans des conditions meilleures que jamais », résume Val Chua.
Au premier rang de ceux-ci, le Marina Bay Sands, iconique temple du MICE asiatique aux 3 tours et à la piscine de 160m de long perchée à 200m de hauteur, annonce un taux de remplissage revenu à 90% sur ses 2561 chambres.
« Nous donnons clairement le ton de la réouverture de l’Asie aux voyages d’affaires », résume Val Chua, directrice exécutif en charge de la communication du Marina Bay Sands et de ses 10 000 employés. « Nous avons profité du Covid pour une remise à niveau technologique totale, et avons instauré des nouvelles manières de nettoyage drastiques », ajoute-t-elle.
L’hôtel, qui prévoit de construire une quatrième tour dans les années à venir, vient ainsi d’engager 1 milliard de dollars américains dans un programme de rénovation sans précédent en 10 ans d'histoire. L’immense complexe MICE qui y est accolé, et dans lequel peuvent prendre place 45 000 personnes simultanément, a été adapté aux nouvelles conditions sanitaires : 250 salles de travail « sans contact », studios d’enregistrement pour les évènements « hybrides », systèmes de restauration individuelle plutôt que buffets…
Sur les prochaines semaines, 3 évènements MICE internationaux de plus de 20 000 participants s’y tiendront, comme la Singapore International Water Week ou le CleanEnviro Summit… « Avec nos efforts sanitaires, nos investissements et la réouverture totale de Singapour, les évènements peuvent maintenant se tenir dans des conditions meilleures que jamais », résume Val Chua.
500 millions d’aides au secteur MICE
Le centre MICE du Marina Bay Sand, et sa capacité de 45 000 personnes © MBS
Plus globalement, le gouvernement singapourien a dévoilé le 6 avril un nouveau plan de 500 millions de dollars singapouriens pour soutenir le tourisme d’affaires dans les années à venir. Le but : confirmer la place de Singapour comme l’un des leaders mondial du MICE. Ceci après 2 années d’aides financières continue pour les opérateurs du secteur.
« Les rumeurs sur le déclin ou la disparition des voyages d’affaires se sont avérées largement exagérées », lançait Keith Tan, chef exécutif du Singapore Tourism Board (STB), lors de l’annonce de ce plan de soutien.
« Aux Etats-Unis et en Europe, nos partenaires MICE nous le confirment : il y a une énorme demande pour les réunions d’affaires en face à face et beaucoup d’entre elles ont déjà repris. Le niveau des voyages d'affaires restera et continuera de croître parce que les gens ont reconnu après 2 ans qu'il y a des limites à ce que Zoom peut faire », ajoutait-il.
Si la confiance dans la reprise du secteur est générale, notons que les niveaux globaux sont encore en dessous de la période pré-Covid, d’après les statistiques gouvernementales. Car si les Européens, Australiens, Indiens et Américains reviennent d’un coup après 2 ans, ce n’est pas encore le cas des partenaires asiatiques que sont la Chine, le Japon, Taïwan, Hong-Kong ou encore la Corée.
Contrairement à ces derniers, Singapour a depuis le 1er avril fait volte face dans sa stratégie sanitaire et a fait le choix de vivre avec le Covid-19.
Une stratégie amorcée fin 2021 avec le lancement des vols VTL (pour Vaccinated Travel Lines) qui avait fait de Singapour la première capitale asiatique à se rouvrir au monde. Pour accéder à la ville jardin désormais : plus de paperasse, de quarantaine à l’arrivée ni de test à réaliser sur place.
A l'arrivée, un test antigénique ou PCR négatif reste toutefois nécessaire, tout comme le port du masque en intérieur une fois sur place.
« Les rumeurs sur le déclin ou la disparition des voyages d’affaires se sont avérées largement exagérées », lançait Keith Tan, chef exécutif du Singapore Tourism Board (STB), lors de l’annonce de ce plan de soutien.
« Aux Etats-Unis et en Europe, nos partenaires MICE nous le confirment : il y a une énorme demande pour les réunions d’affaires en face à face et beaucoup d’entre elles ont déjà repris. Le niveau des voyages d'affaires restera et continuera de croître parce que les gens ont reconnu après 2 ans qu'il y a des limites à ce que Zoom peut faire », ajoutait-il.
Si la confiance dans la reprise du secteur est générale, notons que les niveaux globaux sont encore en dessous de la période pré-Covid, d’après les statistiques gouvernementales. Car si les Européens, Australiens, Indiens et Américains reviennent d’un coup après 2 ans, ce n’est pas encore le cas des partenaires asiatiques que sont la Chine, le Japon, Taïwan, Hong-Kong ou encore la Corée.
Contrairement à ces derniers, Singapour a depuis le 1er avril fait volte face dans sa stratégie sanitaire et a fait le choix de vivre avec le Covid-19.
Une stratégie amorcée fin 2021 avec le lancement des vols VTL (pour Vaccinated Travel Lines) qui avait fait de Singapour la première capitale asiatique à se rouvrir au monde. Pour accéder à la ville jardin désormais : plus de paperasse, de quarantaine à l’arrivée ni de test à réaliser sur place.
A l'arrivée, un test antigénique ou PCR négatif reste toutefois nécessaire, tout comme le port du masque en intérieur une fois sur place.
Publié par Pierre Georges
