Tout comme les consommateurs, et pour mieux répondre aux besoins des nouvelles générations, les GDS évoluent.
Sabre a mis un an et demi pour concevoir son nouvel outil qui devrait reléguer la version cryptique aux calendes grecques. "Il n'y aura plus besoin de coder pour effectuer la réservation d'un vol", explique avec enthousiasme Dimitri Tsygalnitzky, le responsable France de Sabre.
En effet, b[pour les nouvelles générations d'agents de voyages, "les anciennes versions pouvaient ressembler au minitel," mais ce temps est révolu, le GDS est passé à la version 2.0.]b
D'ailleurs les sessions de formation au produit ont été réduites, puisque tout est intuitif et se rapproche des solutions existant dans le BtoC.
Objectif : permettre aux agents de voyages de se recentrer sur le conseil et la vente.
Sabre a mis un an et demi pour concevoir son nouvel outil qui devrait reléguer la version cryptique aux calendes grecques. "Il n'y aura plus besoin de coder pour effectuer la réservation d'un vol", explique avec enthousiasme Dimitri Tsygalnitzky, le responsable France de Sabre.
En effet, b[pour les nouvelles générations d'agents de voyages, "les anciennes versions pouvaient ressembler au minitel," mais ce temps est révolu, le GDS est passé à la version 2.0.]b
D'ailleurs les sessions de formation au produit ont été réduites, puisque tout est intuitif et se rapproche des solutions existant dans le BtoC.
Objectif : permettre aux agents de voyages de se recentrer sur le conseil et la vente.
D'un point de vue technique, ça change quoi ?
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La problématique de départ pour les équipes de Sabre était de répondre aux attentes des clientèles des agences.
"Aujourd'hui, les prospects et les visiteurs arrivent avec leur téléphone et la page Misterfly, en disant à l'agent de voyages : je veux ce prix et ce billet," explique le responsable de la plateforme.
Pour répondre aux problématiques actuelles, la nouvelle formule du logiciel permet de proposer un contenu plus fidèle à ce que trouvent les personnes sur Internet, et avoir une liste exhaustive des offres pour une même ligne.
De plus pour, les agences "pourront voir la source du canal de distribution API ou NDC. Auparavant la plateforme était développée sur différents outils, maintenant tout est conçu sur notre API, dès l'origine."
Il est aussi possible de composer les routes dans la plus totale liberté, selon les envies du client, que ce soit pour ces horaires, ou sa compagnie fétiche, le tout en un seul clic. La marge reste toujours à l'indiscrétion de l'agent.
Si pour le moment 25% des agences dans le monde ont migré sur cette plateforme, les nouveaux enjeux de Sabre ont dû obliger le GDS à temporiser le déploiement français, et reporter la couverture totale du parc hexagonal à l'été 2019.
"Aujourd'hui, les prospects et les visiteurs arrivent avec leur téléphone et la page Misterfly, en disant à l'agent de voyages : je veux ce prix et ce billet," explique le responsable de la plateforme.
Pour répondre aux problématiques actuelles, la nouvelle formule du logiciel permet de proposer un contenu plus fidèle à ce que trouvent les personnes sur Internet, et avoir une liste exhaustive des offres pour une même ligne.
De plus pour, les agences "pourront voir la source du canal de distribution API ou NDC. Auparavant la plateforme était développée sur différents outils, maintenant tout est conçu sur notre API, dès l'origine."
Il est aussi possible de composer les routes dans la plus totale liberté, selon les envies du client, que ce soit pour ces horaires, ou sa compagnie fétiche, le tout en un seul clic. La marge reste toujours à l'indiscrétion de l'agent.
Si pour le moment 25% des agences dans le monde ont migré sur cette plateforme, les nouveaux enjeux de Sabre ont dû obliger le GDS à temporiser le déploiement français, et reporter la couverture totale du parc hexagonal à l'été 2019.
Où en est Sabre ?
Les grandes agences affaires auront alors une version spécifique qui leur permettra "d'être dans le cœur du système. Elles auront le pouvoir de charger plus ou moins de marge en fonction des routes et des compagnies aériennes, sans attendre l'affichage."
Pour les plus réfractaires au changement, pas de panique, la cryptique ne disparaît pas, elle existera toujours en parallèle, puisque l'ancienne manière de réserver un vol est conservée dans la même plateforme.
Le vieux et le nouveau monde cohabitent encore.
Et si le nouvel outil est pour le moment en phase de déploiement dans toute la France, Sabre affiche une certaine vitalité sur notre marché et annonce un accroissement de ses parts de marché de 3% en 2018.
"Et nous n'allons pas nous arrêter là, car prochainement des réseaux vont nous rejoindre, mais il est encore trop tôt pour en parler" se félicite Dimitri Tsygalnitzky.
Peut-être que l'intégration de l'offre NDC d'Air France sera aussi ratifiée par la même occasion. "Sabre n'a pas trouvé que l'accord conclu par les deux autres GDS est bénéfique pour toutes les parties.
Toutefois, nous restons confiants et déterminés à trouver un accord équilibré pour la distribution", précise le directeur. Un autre chantier pour Benjamin Smith.
Pour les plus réfractaires au changement, pas de panique, la cryptique ne disparaît pas, elle existera toujours en parallèle, puisque l'ancienne manière de réserver un vol est conservée dans la même plateforme.
Le vieux et le nouveau monde cohabitent encore.
Et si le nouvel outil est pour le moment en phase de déploiement dans toute la France, Sabre affiche une certaine vitalité sur notre marché et annonce un accroissement de ses parts de marché de 3% en 2018.
"Et nous n'allons pas nous arrêter là, car prochainement des réseaux vont nous rejoindre, mais il est encore trop tôt pour en parler" se félicite Dimitri Tsygalnitzky.
Peut-être que l'intégration de l'offre NDC d'Air France sera aussi ratifiée par la même occasion. "Sabre n'a pas trouvé que l'accord conclu par les deux autres GDS est bénéfique pour toutes les parties.
Toutefois, nous restons confiants et déterminés à trouver un accord équilibré pour la distribution", précise le directeur. Un autre chantier pour Benjamin Smith.
Publié par Romain Pommier
