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4e Convention à Biarritz : SNAV cherche adhérents... désespérément !

Le point de non retour pour Selectour


Les professionnels du voyage ont plus que jamais besoin d'un syndicat fort et fortuné. L'union faisant la force et l'argent des cotisations le nerf de la guerre il a, de ces deux points de vue, une marge de progression : 1 400 licences adhérentes sur quelque 3 000 recensées...


Rédigé par Michèle SANI à Biarritz le Dimanche 1 Février 2009

François-Xavier de Boüard président du réseau volontaire Selectour est resté sur ses positions : son conseil d'administration ne donnera le feu vert pour une adhésion au SNAV qu'en bénéficiant des conditions réservées aux réseaux intégrés.
François-Xavier de Boüard président du réseau volontaire Selectour est resté sur ses positions : son conseil d'administration ne donnera le feu vert pour une adhésion au SNAV qu'en bénéficiant des conditions réservées aux réseaux intégrés.
Le Snav devra résoudre assez rapidement son problème d'adhésions.

A ce jour manque toujours à l'appel une poignée de tour-opérateurs majors et, depuis l'année dernière, celle de son partenaire historique le réseau Selectour, sans compter une pléiade de PME et de TPE indépendantes.

A Biarritz, Georges Colson, président du SNAV a tenté une nouvelle opération de séduction en direction des troupes manquantes.

“SNAV travaille pour défendre toute la profession et ce travail n'a pas l'écho qu'il mérite. SNAV est le représentant officiel des métiers du tourisme – producteurs, distributeurs, réceptifs – auprès des pouvoirs publics...

En cette période de crise, les problèmes auxquels sont confrontés nos professions sont immenses. La désunion serait catastrophique”
insiste Georges Colson.

Point de non retour pour Selectour

Oui mais, le nouveau barème de cotisations basé sur le nombre de salariés ne fait pas l'unanimité. Mieux, il fait carrément débat. Selectour ne veut pas en entendre parler (Voir Tourmag du 5 janvier 2008 : nouveau barème des cotisations et déclaration de Patrick Abisset administrateur Selectour).

A Biarritz, au cours d'une AGO statutaire les votes ont parlé : pour les nouveaux barèmes : 79,84 %, contre, 14 %. (297 pour, 53 contre et 22 abstentions).

“Ce vote n'est pas représentatif, il n'y a eu que 372 suffrages exprimés sur près de 1 400 adhérents”.

François-Xavier de Boüard président du réseau volontaire Selectour est resté sur ses positions : son conseil d'administration ne donnera le feu vert pour une adhésion au SNAV qu'en bénéficiant des conditions réservées aux réseaux intégrés.

Il en accepte la conséquence : une seule voix dans les instances du SNAV, un point de vue que ne semble pas partager l'ensemble des adhérents du réseau.

Mais Georges Colson attend de nouveaux adhérents. En effet, depuis la dernière réforme de ses statuts le SNAV est organisé pour représenter tous les métiers du secteur.

Avec ses commissions techniques et ses représentants élus dans les régions, il coordonne les travaux et les réflexions nécessaires au développement, à la protection et à la pérennité de la profession.

Au centre de leurs réflexions et de leurs travaux, les conventions collectives, le tourisme durable, la TVA, le paracommercialisme, les relations avec les grands partenaires (Air, Fer), l'Europe etc.

Professionnels du tourisme : des entreprises de 2 à 500 salariés

Dans le secteur du tourisme, trois entreprises ont plus de 100 salariés, 7 en ont plus de 350 et 2, plus de 500. 60 % des entreprises ont moins de 5 salariés. 20 % de ces entreprises représentent 80 % du volume d'affaires.

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Commentaires

1.Posté par HENRION Jacques le 02/02/2009 09:06 | Alerter
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Je réagis à cet article en tant que défenseur bénévole des intérêts de certains voyageurs pris dans la tourmente de SWITCH / Partirpascher, qui nous a valu beaucoup d'espoirs via la reprise par Karavel, mais aussi quelques cuisantes désillusions, quant il a fallu indemniser les voyageurs victimes d'un trop célèbre PDG de TO.

J'ai malheureusement constaté que, malgré les propos lénifiants et les promesses verbales qui n'engagent que ceux qui veulent bien y croire, souvent et même trop souvent bien des "erreurs" ont été commises, qui se sont traduites par des crises de désespoir des clients lésés.

Je citerai seulement pour mémoire les personnes qui se sont fait balader entre l'administrateur, le mandataire, l'APS et promovacances, chacun se "refilant la patate chaude". Et les promesses du chèque qui arriverait demain, le jour où on rasera gratis.
Certains cas n'ayant pu être réglés qu'à coup de menaces diverses et plus encore de tapage médiatique. Faut-il préconiser cette méthode qui semble être la dernière efficace ?

Bien que l'APS affirme par ailleurs qu'il n'y aura pas de problème de trésorerie, je m'interroge sur le règlement de futurs sinistres qui ont toutes chances d'apparaître dans les prochains mois, crise oblige. Si la source de l'alimentation des caisses de l'APS tendait à se réduire, il en résultera mathématiquement une difficulté supplémentaire pour indemniser correctement ce qui doit l'être.

Demain, se référer à l'APS pour choisir son prestataire tendait ainsi à devenir une précaution aléatoire, si une part importante de ses adhérents refusait ou limitait leur participation, à l'image de ce qui est déclaré aujourd'hui.

Or, dans le contexte de crise que nous vivons aujourd'hui, et qui se prolongera certainement au-delà des prochaines vacances, il semble opportun de prendre toutes les assurances voulues. Les assureurs des contrats de protection juridique des PAX vont avoir bientôt un surcroît de travail.

Jacques HENRION
A.P.R.

2.Posté par Philippe Beissier. Alpilles voyages. le 02/02/2009 11:50 | Alerter
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Bonjour,

Pour avoir combattu l'inertie du SNAV durant des années je suis obligé de dire et il faut reconnaitre que le travail qui est fait depuis quelques mois est trés sérieux.

L'engagement du Président et son équipe dans les négos imposées par le ministére préserve une bonne partie de notre métier et de nos prérogatives.

Le travail de Valérie Boned est de grande qualité, et il faut quels deniers pour payer la qualité de certains qui nous défendent bec et ongles, donc quelques cotisations.

Certes nous n'avons plus la poule aux eufs d'or lors des assemblées, il ya quand même le ministre qui se trompe entre le mardi et le mercredi 4 ou 5, mais qui sait se reprendre, il y a un peu moins de cousins et copains, de plombiers et de charcutiers...quoique dans les régions il y en a encore beaucoup...

Peut-etre qu'il faudrait revoir cela sur le modéle de l'APS avec des délégués plutot que CA qui ne servent pas à grand chose et ne plus organiser de convention en région afin de regrouper ces budgets sur un grand congrès de 800 personnes, et dans ce cas nous aurions bien plus d'emprise sur le ministère.

Je pense sincérement que ce congrès SNAV est un vrai moment de travail entre fournisseurs et distributeurs, il se passe beaucoup de choses et de tractations en coulisses ou lors des petits -déjeuner. Ceux qui viennent pour travailler le savent et curieusement on y voit souvent les mêmes, preuve qu'il se passe quelque chose.

Allez Georges, il faut aller au bout de ce que l'on peut tirer au ministre avant la publication de la loi. Mettons les égaux de coté pour faire avancer tout çà.

Bonne journée.

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