Ce mercredi 20 mars 2013, l'Association Internationale du Transport Aérien (IATA) revoit à la hausse ses perspectives pour 2013 par rapport aux prévisions de décembre 2012. De meilleurs résultats financiers sont ainsi attendus dans le secteur.
Une marge après impôts en hausse de 1,6 % et un bénéfice après impôts de 10,6 milliards de dollars (8,2 milliards d'euros) sont prévus par l'association.
L'organisation table également sur un revenu de 671 milliards de dollars (520 milliards d'euros) pour le transport aérien mondial en 2013, soit 12 milliards de plus que ce qui était énoncé en décembre 2012.
Elle prévoit par ailleurs, un bond de 5,4 % du trafic passagers.
En revanche, elle estime que le prix du carburant devrait continuer à augmenter pour atteindre une moyenne de 130 dollars (101 euros) le baril en 2013. Ce qui représenterait une facture de 216 milliards de dollars (167 milliards d'euros), soit 33 % des coûts des compagnies aériennes.
"Les profits font un petit pas dans la bonne direction, dans un contexte optimiste quant à une demande forte pour le trafic passagers et avec une reprise des marchés du fret", explique Tony Tyler, Directeur Général (DG) de IATA.
Il met cependant en garde contre certains risques qui restent importants et susceptibles de freiner la reprise engagée. Il souligne surtout que les polémiques actuelles sur le sauvetage des institutions financières à Chypre "sont un indicateur clair que la crise de l'eurozone n'est pas terminée et peut évoluer vers le pire."
Les chiffres revus par IATA, s'ils se vérifient, permettrait d'obtenir des résultats financiers comparables à ceux de 2006 (3,3 % de marge opérationnelle) alors qu'à cette période, le baril de carburant ne coûtait que 65,1 dollars (50,4 euros).
Une performance possible grâce aux "gains importants d'efficacité des compagnies", selon IATA.
Une marge après impôts en hausse de 1,6 % et un bénéfice après impôts de 10,6 milliards de dollars (8,2 milliards d'euros) sont prévus par l'association.
L'organisation table également sur un revenu de 671 milliards de dollars (520 milliards d'euros) pour le transport aérien mondial en 2013, soit 12 milliards de plus que ce qui était énoncé en décembre 2012.
Elle prévoit par ailleurs, un bond de 5,4 % du trafic passagers.
En revanche, elle estime que le prix du carburant devrait continuer à augmenter pour atteindre une moyenne de 130 dollars (101 euros) le baril en 2013. Ce qui représenterait une facture de 216 milliards de dollars (167 milliards d'euros), soit 33 % des coûts des compagnies aériennes.
"Les profits font un petit pas dans la bonne direction, dans un contexte optimiste quant à une demande forte pour le trafic passagers et avec une reprise des marchés du fret", explique Tony Tyler, Directeur Général (DG) de IATA.
Il met cependant en garde contre certains risques qui restent importants et susceptibles de freiner la reprise engagée. Il souligne surtout que les polémiques actuelles sur le sauvetage des institutions financières à Chypre "sont un indicateur clair que la crise de l'eurozone n'est pas terminée et peut évoluer vers le pire."
Les chiffres revus par IATA, s'ils se vérifient, permettrait d'obtenir des résultats financiers comparables à ceux de 2006 (3,3 % de marge opérationnelle) alors qu'à cette période, le baril de carburant ne coûtait que 65,1 dollars (50,4 euros).
Une performance possible grâce aux "gains importants d'efficacité des compagnies", selon IATA.
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