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African Safari Club bichonne sa clientèle francophone

parc hôtelier de 8 000 lits et une Cie ''maison''


Le groupe suisse est chez lui au Kenya. Avec son parc hôtelier de 8 000 lits, sa compagnie aérienne « maison », il répond à toutes les catégories de demandes en provenance des principaux marchés européens. Les clients français disposent désormais d’un établissement francophone à Mombasa.


Rédigé par Geneviève BIEGANOWSKI le Lundi 10 Décembre 2007

Le Kenya a à nouveau le vent en poupe sur le marché français. Et la concurrence provoquée par l’arrivée de Corsair et plus récemment celle de Kenya Airways, participe de cette nouvelle dynamique. Les généralistes ont remis la destination dans leurs catalogues.

Mais le club privé qui avait reçu Ernest Hemingway parmi de nombreuses personnalités du début du siècle dernier, est devenu le poids lourd du marché kenyan.

Le groupe, propriétaire d’un parc hôtelier de 8 000 lits et d’une compagnie aérienne « maison » ASA, reçoit 250 000 clients par an dont 17 à 18 000 Français.

La reprise de la demande française qui avait marqué une pause après le 11 septembre 2001, permet à ASC de renforcer son programme de vols. A l’exploitation régulière d’un vol à Mulhouse, African safari Airways va reprendre un vol charter au départ de Marseille à partir du 5 avril et jusqu’à la fin du mois de juin. Puis cet été, le vol charter décollera de CDG.

La clientèle française dispose également d’un établissement entièrement francophone d‘une capacité de 350 chambres, le New Palm Beach à Mombasa. Eric Landry, le directeur général d’ASC pour la France est plutôt satisfait du regain d’intérêt pour le Kenya en France.

« Nous avons beaucoup de repeaters parmi notre clientèle... »

Son effort va maintenant se concentrer sur les ventes de l’été. « Les Français partent du principe qu’il ne faut pas aller en Afrique l’été. Or, au Kenya, la saison est très agréable et c’est même le moment où il faut y aller si on veut assister aux grandes migrations des animaux dans le parc de Masai Mara. »

Un message que les internautes ont très vite capté. Aujourd’hui 35% du chiffre d’affaires d’African safari Club en France est réalisé via les agences en ligne. « On pourrait croire que le Kenya est une destination sophistiquée qui demande des conseils avisés d’un agent de voyages. Or, on s’aperçoit que les internautes font une recherche en ligne et n’hésitent pas ensuite à s’inscrire directement en ligne. », constate Eric Landry.

Si le producteur mono-destination ne ressent pas vraiment le besoin de se faire référencer par les grands réseaux, il préfère travailler de façon pragmatique, comme cet accord récent passé avec Alpilles Voyages pour dynamiser les départs de Marseille. ASF travaille aussi en marque blanche pour Starter, Cora Voyages ou encore Vacances Carrefour.

Et puis le Kenya fait partie de ces destinations que l’on revisite régulièrement. « Nous avons beaucoup de repeaters parmi notre clientèle », assure Eric Landry.
Une clientèle qui ne semble pas souffrir de la baisse du pouvoir d’achat…

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