C'est une drôle de danse qu'esquisse l'Afrique noire avec le transport aérien. Une sorte de valse à trois temps avec... un pas en avant et deux en arrière.
On a l'impression qu'il y a une malédiction sur ce continent. Un des rares où l'avion (ce n'est pas étonnant) continue de progresser.
Air Afrique, noyautée, corrompue, torpillée, s'est crashée avec fracas. Un beau rêve parti en fumée. Chaque Etat africain a alors voulu recréer son "Air Afrique" perso. On a vu ce que ça a donné. Les compagnies nationales, mal gérées, surdimensionnées ou confiées à des margoulins, s'effondrent les une après les autres, comme des châteaux de cartes.
Toutes ? Non, une petite compagnie avait réussi jusqu'à présent à tirer son épingle du jeu : Air Sénégal International.
Créée et gérée par des pros, bénéficiant de l'appui et de la logistique de la RAM, elle s'était taillé un joli succès.
Mais, c'en était trop pour les pouvoirs publics. Moralité : si une compagnie en Afrique ne tombe pas toute seule, il se trouvera toujours une âme charitable pour la prier de descendre... de son nuage ! CQFD.
On a l'impression qu'il y a une malédiction sur ce continent. Un des rares où l'avion (ce n'est pas étonnant) continue de progresser.
Air Afrique, noyautée, corrompue, torpillée, s'est crashée avec fracas. Un beau rêve parti en fumée. Chaque Etat africain a alors voulu recréer son "Air Afrique" perso. On a vu ce que ça a donné. Les compagnies nationales, mal gérées, surdimensionnées ou confiées à des margoulins, s'effondrent les une après les autres, comme des châteaux de cartes.
Toutes ? Non, une petite compagnie avait réussi jusqu'à présent à tirer son épingle du jeu : Air Sénégal International.
Créée et gérée par des pros, bénéficiant de l'appui et de la logistique de la RAM, elle s'était taillé un joli succès.
Mais, c'en était trop pour les pouvoirs publics. Moralité : si une compagnie en Afrique ne tombe pas toute seule, il se trouvera toujours une âme charitable pour la prier de descendre... de son nuage ! CQFD.