Après les turbulences, Air Austral a grandement redressé sa trajectoire.
Il a pris ses fonctions, il y a à peine un an, et déjà Hugues Marchessaux peut afficher un large sourire au moment d’évoquer les comptes de la compagnie.
Le président du directoire vient d’annoncer avoir franchi, pour l’exercice 2024-2025, "une étape déterminante dans notre redressement, avec un objectif atteint de retour à l’équilibre d’exploitation."
Il faut dire qu’Air Austral revient de loin.
Quelques mois avant la nomination de l’ancien d’Air Caraïbes, la compagnie était en grande difficulté. Les comptes et la trésorerie avaient plongé dans des proportions alarmantes.
La situation était telle que l’entreprise réunionnaise faisait face à un risque de défaut dans les semaines, voire même les jours à venir, suite à la publication d’un rapport choc d’Aérogestion, mandaté par les actionnaires.
À ces difficultés financières s’ajoutaient les problématiques liées à la flotte.
Il a pris ses fonctions, il y a à peine un an, et déjà Hugues Marchessaux peut afficher un large sourire au moment d’évoquer les comptes de la compagnie.
Le président du directoire vient d’annoncer avoir franchi, pour l’exercice 2024-2025, "une étape déterminante dans notre redressement, avec un objectif atteint de retour à l’équilibre d’exploitation."
Il faut dire qu’Air Austral revient de loin.
Quelques mois avant la nomination de l’ancien d’Air Caraïbes, la compagnie était en grande difficulté. Les comptes et la trésorerie avaient plongé dans des proportions alarmantes.
La situation était telle que l’entreprise réunionnaise faisait face à un risque de défaut dans les semaines, voire même les jours à venir, suite à la publication d’un rapport choc d’Aérogestion, mandaté par les actionnaires.
À ces difficultés financières s’ajoutaient les problématiques liées à la flotte.
Air Austral : un résultat net positif attendu en 2026
" Le sujet est mondial pour l’ensemble des transporteurs opérant ce type d’avion.
L’Airbus A220 présente deux problèmes majeurs : la non-fiabilité des moteurs Pratt & Whitney et la corrosion des coques.
L’alliage utilisé pour constituer la cellule de l’avion, bien qu’il ait été certifié, résiste mal à l’environnement marin. Or nos avions sont stockés à 200 mètres de la mer," nous expliquait, alors Joseph Bréma, l’ancien président du directoire.
Si ce problème reste non résolu, cela n’a pas empêché Air Austral de redresser la trajectoire.
Le bilan 2024-2025 s’est clôturé avec un résultat d’exploitation positif de 2 millions d’euros, en amélioration de 42 millions d’euros par rapport à l’exercice précédent.
A lire : Air Austral : les 12 travaux de Hugues Marchessaux
Le chiffre d’affaires a, dans le même temps, progressé de 2 %, malgré une baisse des capacités de 4 %, pour s’établir à 447 millions d’euros. Au total, la compagnie a transporté 1,16 million de passagers.
Malgré ce redressement spectaculaire, le résultat net de l’exercice est resté négatif, à hauteur de 11 millions d’euros, en raison notamment du " repositionnement stratégique de la flotte et des coûts de financement afférents."
En effet, rendre un avion à son bailleur n’est jamais neutre pour les finances d’une compagnie. Elle doit le remettre dans son état initial, ce qui peut représenter plusieurs millions d’euros par appareil.
"Les efforts conjoints de l’ensemble des équipes d’Air Austral, notamment au travers de l’accord de performance collectif et du déploiement du plan de retournement, ont permis de maîtriser nos charges, de préserver la trésorerie opérationnelle, et d’inscrire la compagnie dans une dynamique de redressement progressive.
Ce résultat d’exploitation positif est porteur d’espoir et conforte les orientations stratégiques engagées. Il nous permet d’envisager, avec détermination, le retour à une profitabilité durable dès le prochain exercice," a commenté Hugues Marchessaux.
Fort de cette réussite, la direction d’Air Austral entend poursuivre ce redressement. Elle prévoit un chiffre d’affaires en hausse de 4 %, un doublement de son résultat d’exploitation et, enfin, d’atteindre l’équilibre financier (résultat net).
L’Airbus A220 présente deux problèmes majeurs : la non-fiabilité des moteurs Pratt & Whitney et la corrosion des coques.
L’alliage utilisé pour constituer la cellule de l’avion, bien qu’il ait été certifié, résiste mal à l’environnement marin. Or nos avions sont stockés à 200 mètres de la mer," nous expliquait, alors Joseph Bréma, l’ancien président du directoire.
Si ce problème reste non résolu, cela n’a pas empêché Air Austral de redresser la trajectoire.
Le bilan 2024-2025 s’est clôturé avec un résultat d’exploitation positif de 2 millions d’euros, en amélioration de 42 millions d’euros par rapport à l’exercice précédent.
A lire : Air Austral : les 12 travaux de Hugues Marchessaux
Le chiffre d’affaires a, dans le même temps, progressé de 2 %, malgré une baisse des capacités de 4 %, pour s’établir à 447 millions d’euros. Au total, la compagnie a transporté 1,16 million de passagers.
Malgré ce redressement spectaculaire, le résultat net de l’exercice est resté négatif, à hauteur de 11 millions d’euros, en raison notamment du " repositionnement stratégique de la flotte et des coûts de financement afférents."
En effet, rendre un avion à son bailleur n’est jamais neutre pour les finances d’une compagnie. Elle doit le remettre dans son état initial, ce qui peut représenter plusieurs millions d’euros par appareil.
"Les efforts conjoints de l’ensemble des équipes d’Air Austral, notamment au travers de l’accord de performance collectif et du déploiement du plan de retournement, ont permis de maîtriser nos charges, de préserver la trésorerie opérationnelle, et d’inscrire la compagnie dans une dynamique de redressement progressive.
Ce résultat d’exploitation positif est porteur d’espoir et conforte les orientations stratégiques engagées. Il nous permet d’envisager, avec détermination, le retour à une profitabilité durable dès le prochain exercice," a commenté Hugues Marchessaux.
Fort de cette réussite, la direction d’Air Austral entend poursuivre ce redressement. Elle prévoit un chiffre d’affaires en hausse de 4 %, un doublement de son résultat d’exploitation et, enfin, d’atteindre l’équilibre financier (résultat net).