Contrairement à ce qu'on pourrait penser, les chiffres montrent que la saison d’été ne domine pas outrageusement le marché des forfaits. Sur les 3.565.000 pax commercialisés par les membres de l’ABTO (pour un chiffre d’affaires total de 1,779 milliards euros) durant les 12 derniers mois, 63 % concernait les quatre mois de la haute saison.
Plus exactement, les opérations de l’ABTO se décomposent en 2.849.000 forfaits, 335.000 citytrips, 343.000 vols secs et 38.000 divers. Ces chiffres ne sont pas complets pour le marché belge, puisqu’il y manque les TO non membres de l’association professionnelle, les autocaristes, les voyages sur mesure organisés par les AGV et ceux montés par les associations. Par recoupement, ces voyagistes représentent un petit million de pax.
L’été, c’est 63 % du total des forfaits vendus en Belgique
Mais si l’on analyse mieux les chiffres, force est de constater qu’au final, de novembre 2005 à novembre 2006, le marché a en fait stagné. Les bons résultats de l’été (+ 4 %) n’ont pas pu compenser la saison d’hiver qui s’est soldée par un catastrophique – 12,3 %.
Si sur l’ensemble le marché reste constant en volume, force est de constater que des glissements importants se sont opérés au niveau des destinations. Ainsi, la Turquie perd 23,9 % par rapport à l’année précédente. Ce qui représente une perte nette de 90.000 vacanciers pour la seule saison d’été.
Naturellement cet effondrement a fait des heureux : l’Espagne (+ 9,6 %) et la France (+ 9,7 %) ont pu ainsi récupérer une partie des clients que ces destinations avaient perdues les années précédentes. Mais les vrais gagnants semblent avoir été la Grèce (Crète comprise), et surtout l’Italie. Quant à la classique trinité Maroc (+ 17 %), Tunisie (+ 12 %) et Egypte (+ 8,1 %), il marque cette année encore une tendance positive.
Parmi ces trois pays, il faut noter que sur les 5 dernières années, le Maroc a connu une expansion constate et sans à-coups du nombre de ses visiteurs. Preuve de l’importance d’une politique du tourisme réfléchie et pensée de très haut niveau qualitatif.
Turquie : chute de 23,9 % par rapport à l’année précédente
En bref, les vacances en avion (1,397 million pax) ont augmenté de 1,3 % (+1,1 % pour le court et moyen courrier et + 4 % pour le long), celles en voiture de 9,1 %, en car de 3,4 % (mais ce chiffre n’est pas représentatif car les autocaristes les plus importants (Léonard, Generaltour, Lauwers et Pam Vermeulen) ne sont pas membres de l’ABTO.
Curieusement, les vacances en train connaissent également un score positif avec un + 5,2 %. Mais le rapport de l’ABTO ne donne pas de raisons à cette hausse des vacances en train sauf au niveau des citytrips (Londres + 5,3 % et Paris + 1,5 %).
Au niveau de l’avion, il faut noter que la Turquie n’est pas la seule dans sa dégringolade puisque la Bulgarie connaît, elle aussi, une chute de 15,8 % qui serait justifiée par l’ABTO par l’obligation du passeport (+/- 80 euros par personnes). Obligation qui ne sera plus de mise à partit de l’hiver prochain.
Au niveau du long courrier, le continent américain a engrangé une perte de 8,9 % de ses visiteurs belges. Cuba (+ 1,3 %) et la Jamaïque (+ 13 %) n’ayant pas su enrayer l’effondrement des USA (- 20 %) et les résultats faibles des autres pays.
L’Afrique, quant à elle, a vu sa fréquentation augmenter de 19,4 %. Avec comme leader le Kenya. Parmi les plus fortes hausses, Maurice, l’Afrique du Sud et les îles du Cap-vert. Par contre le Sénégal perd des parts de marché.
Les citytrips : un succès qui ne se dément pas
Quant à l’Asie, elle a le vent en poupe en effaçant en une seule fois les effets du tsunami. Son score ? Plus de 45,5 % ! La Thaïlande se réinstalle sur son podium de première destination long courrier avec une hausse de ses ventes de 63,7 %.
Cette année, plus que toutes les autres, démontre l’impact direct des grands évènements sur les villes choisies par les touristes. Toutes les cités qui ont organisé des expositions, des festivals et autres manifestations de grandes ampleurs ont le sourire aux lèvres : Barcelone avec l’année Picasso ainsi que Vienne et Salzbourg (année Mozart),
A signaler également la montée en force des petites villes espagnoles comme Séville, Cordoue et Grenade.
Plus exactement, les opérations de l’ABTO se décomposent en 2.849.000 forfaits, 335.000 citytrips, 343.000 vols secs et 38.000 divers. Ces chiffres ne sont pas complets pour le marché belge, puisqu’il y manque les TO non membres de l’association professionnelle, les autocaristes, les voyages sur mesure organisés par les AGV et ceux montés par les associations. Par recoupement, ces voyagistes représentent un petit million de pax.
L’été, c’est 63 % du total des forfaits vendus en Belgique
Mais si l’on analyse mieux les chiffres, force est de constater qu’au final, de novembre 2005 à novembre 2006, le marché a en fait stagné. Les bons résultats de l’été (+ 4 %) n’ont pas pu compenser la saison d’hiver qui s’est soldée par un catastrophique – 12,3 %.
Si sur l’ensemble le marché reste constant en volume, force est de constater que des glissements importants se sont opérés au niveau des destinations. Ainsi, la Turquie perd 23,9 % par rapport à l’année précédente. Ce qui représente une perte nette de 90.000 vacanciers pour la seule saison d’été.
Naturellement cet effondrement a fait des heureux : l’Espagne (+ 9,6 %) et la France (+ 9,7 %) ont pu ainsi récupérer une partie des clients que ces destinations avaient perdues les années précédentes. Mais les vrais gagnants semblent avoir été la Grèce (Crète comprise), et surtout l’Italie. Quant à la classique trinité Maroc (+ 17 %), Tunisie (+ 12 %) et Egypte (+ 8,1 %), il marque cette année encore une tendance positive.
Parmi ces trois pays, il faut noter que sur les 5 dernières années, le Maroc a connu une expansion constate et sans à-coups du nombre de ses visiteurs. Preuve de l’importance d’une politique du tourisme réfléchie et pensée de très haut niveau qualitatif.
Turquie : chute de 23,9 % par rapport à l’année précédente
En bref, les vacances en avion (1,397 million pax) ont augmenté de 1,3 % (+1,1 % pour le court et moyen courrier et + 4 % pour le long), celles en voiture de 9,1 %, en car de 3,4 % (mais ce chiffre n’est pas représentatif car les autocaristes les plus importants (Léonard, Generaltour, Lauwers et Pam Vermeulen) ne sont pas membres de l’ABTO.
Curieusement, les vacances en train connaissent également un score positif avec un + 5,2 %. Mais le rapport de l’ABTO ne donne pas de raisons à cette hausse des vacances en train sauf au niveau des citytrips (Londres + 5,3 % et Paris + 1,5 %).
Au niveau de l’avion, il faut noter que la Turquie n’est pas la seule dans sa dégringolade puisque la Bulgarie connaît, elle aussi, une chute de 15,8 % qui serait justifiée par l’ABTO par l’obligation du passeport (+/- 80 euros par personnes). Obligation qui ne sera plus de mise à partit de l’hiver prochain.
Au niveau du long courrier, le continent américain a engrangé une perte de 8,9 % de ses visiteurs belges. Cuba (+ 1,3 %) et la Jamaïque (+ 13 %) n’ayant pas su enrayer l’effondrement des USA (- 20 %) et les résultats faibles des autres pays.
L’Afrique, quant à elle, a vu sa fréquentation augmenter de 19,4 %. Avec comme leader le Kenya. Parmi les plus fortes hausses, Maurice, l’Afrique du Sud et les îles du Cap-vert. Par contre le Sénégal perd des parts de marché.
Les citytrips : un succès qui ne se dément pas
Quant à l’Asie, elle a le vent en poupe en effaçant en une seule fois les effets du tsunami. Son score ? Plus de 45,5 % ! La Thaïlande se réinstalle sur son podium de première destination long courrier avec une hausse de ses ventes de 63,7 %.
Cette année, plus que toutes les autres, démontre l’impact direct des grands évènements sur les villes choisies par les touristes. Toutes les cités qui ont organisé des expositions, des festivals et autres manifestations de grandes ampleurs ont le sourire aux lèvres : Barcelone avec l’année Picasso ainsi que Vienne et Salzbourg (année Mozart),
A signaler également la montée en force des petites villes espagnoles comme Séville, Cordoue et Grenade.
2005/2006, une année de transition ?
Tout donne à penser que cette année aura été plutôt une année de transition. Les résultats prouvent définitivement que les touristes belges ont parfaitement intégré le risque politique, terroriste et nature dans le choix de leurs vacances.
Mais elle démontre également que les touristes ne sont jamais fidèles à une destination. Que sans hésiter, l’ombre d’un instant, si un pays ne plaît plus, ils partent ailleurs. Le succès du long haul montre également que l’élément budget, important s’il en est, n’est pas prioritaire chez tous les Belges.
Mais elle démontre également que les touristes ne sont jamais fidèles à une destination. Que sans hésiter, l’ombre d’un instant, si un pays ne plaît plus, ils partent ailleurs. Le succès du long haul montre également que l’élément budget, important s’il en est, n’est pas prioritaire chez tous les Belges.