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COVID 19 : la tentation du pire ou... sauvegarder la filière et les emplois ?

le cri d'alarme de Fidelia et des Réceptifs leaders


Aujourd’hui, nous avons atteint un stade de développement de la peur du Covid 19 inégalé dans l’histoire récente. Aujourd’hui le Covid 19 est un cauchemar devenu réalité. Les conséquences sont multiples. Les autorités sanitaires font de la prévention. Mais WHO ne recommande pas d’arrêter de voyager.


Rédigé par Fidelia et Réceptifs leaders le Lundi 9 Mars 2020

Les faillites risquent d’être nombreuses. Il manquera donc des acteurs de la chaîne de valeur quand le marché redémarrera. Il est donc b[crucial que tous les acteurs de la chaîne de valeur se montrent solidaires /crédit DepositPhoto
Les faillites risquent d’être nombreuses. Il manquera donc des acteurs de la chaîne de valeur quand le marché redémarrera. Il est donc b[crucial que tous les acteurs de la chaîne de valeur se montrent solidaires /crédit DepositPhoto
Les médias nous informent si bien et nous abreuvent tellement de nouvelles partiellement objectives qu’elles ont réussi à terroriser quasiment toute la planète.

Les hommes politiques font de la prévention contrairement au moment de la dernière canicule. Ils prennent des mesures de bon sens commun.

Les voyageurs qui sont les clients de nos clients adoptent en grande partie un comportement de prévention et de protection en annulant pour certains leurs voyages et en reportant pour d’autres leurs futurs projets. 

Tout le secteur est impacté et de nombreuses sociétés agences de voyages, tours opérateurs, réceptifs, guides touristiques, hôteliers, restaurateurs, sociétés de transport, compagnies aériennes, assurances (etc…) sont en train de se fragiliser. 

Nous faisons tous partie de la même chaîne de valeur. Nous sommes tous dépendants les uns des autres. Mais cette chaîne de valeur n’est pas purement française, elle est européenne et mondiale.

Le pire serait que chaque acteur joue sa carte personnelle

Dans le cadre de cette crise, nous voulons remercier la position prise la semaine dernière par les Entreprises du Voyage et par le CETO qui ont rappelé au MAE que tant qu’il n’y aura pas d’ordre formel de leur part d’arrêter de voyager à l’étranger, nous n’avions pas de raison d’annuler les voyages des passagers sans frais. (LIRE)

Cette communication a été renforcée par Médiateur du Tourisme et du Voyage. Les conditions générales de ventes (CGV) continuent à s’appliquer de la même façon qu’avant la crise.

Les voyageurs sont donc tenus aussi de respecter ces mêmes conditions générales de vente. Des aménagements devant être faits au cas par cas.

A l’heure où un grand nombre de Tour Opérateurs français travaillent sur la mutation de leur engagement environnemental et sociétal avec la ATR (Agir pour un Tourisme Responsable), il nous semble important de rappeler de ne pas céder à la tentation du pire.
 
Le pire serait que chaque acteur joue sa carte personnelle uniquement et de façon unilatérale. Certains Tour Opérateurs ont la tentation de demander aux réceptifs d’annuler des services à la demande des voyageurs sans frais ou de conserver les acomptes afin de mettre les réceptifs devant le fait accompli d’un report ou d’une annulation sans frais pour le voyageur.

La cascade en chaîne de cette politique est simple : 

- Le voyageur n’aura aucun frais d’annulation à payer. Il est le client roi.
- Le voyageur n’aura aucun frais d’annulation à payer. Il est le client roi.
- L’agence de voyage n’aura pas de frais d’annulation à payer sur le terrestre. Il risque de payer des frais d’annulation pour les vols internationaux.

Le réceptif devient alors le premier fusible dans la chaîne

- Le réceptif devient alors le premier fusible dans la chaîne. Il devra respecter toutes les conditions d’annulation de ses fournisseurs locaux dont il est responsable. Si ces mêmes fournisseurs refusent l’annulation sans frais, le réceptif prendra à sa charge tous les frais
terrestres et aériens domestiques à sa charge.
- Les hôteliers sont en bout de chaîne. S’ils n’acceptent pas les annulations sans frais, ils pourront obtenir le paiement de leurs frais d’annulation par les réceptifs.
- Les autres prestataires locaux sont dans le même cas que les hôteliers.
 
Si les clients nous imposent des annulations sans frais, tout le reste de la filière sera en situation de précarité. Aucune structure n’a l’assise financière pour assumer ces pertes. 

A moins que les passagers soient interdits de voyager ou que les destinations interdisent certaines nationalités de voyager, il est impossible pour un réceptif de prendre à sa charge les frais d’annulation localement. 

Les faillites risquent d’être nombreuses. Il manquera donc des acteurs de la chaîne de valeur quand le marché redémarrera. Il est donc crucial que tous les acteurs de la chaîne de valeur se montrent solidaires et respectent les contrats et les conditions générales de vente.

Nous demandons seulement à travailler en frais réel et de jouer la carte de solidarité. Les voyageurs devront payer des frais réels négociés au plus bas afin de ne pas les léser sans pour autant mettre toute la filière en danger.
 
Bien sûr, nous ne sommes pas là pour stigmatiser qui que ce soit et surtout pas nos clients.  Nous ne pouvons pas vivre sans eux et inversement.  Nous voulons juste vous sensibiliser vous tous, sur la nécessité de sauvegarder la filière et tous les emplois qui vont avec partout dans le monde.
 
Nous tenons à vous remercier pour votre attention et votre compréhension.

Fidelia et Réceptifs leaders

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Commentaires

1.Posté par Professionnel du tourisme le 10/03/2020 10:45 | Alerter
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Bonjour,
J'espère que cet article sera lu, notamment par les TOs. Aujourd'hui certains TOs membres du SETO ont déjà pris la décision unilatérale et envoyé des communications aux réceptifs, indiquant sans aucune négociation qu'ils ne paieraient pas les prestations des groupes constitués avant départ. Les acomptes ne seront pas payés, disent-ils, et surtout aucun versement ne sera fait avant soit l'arrivée du groupe dans le pays, soit avant son départ... Si ça ce n'est pas un comportement individualiste et égoïste!
Tous les marchés sont dans cette situation et tous les autres partenaires approchent les réceptifs afin de voir au cas par cas si les conditions peuvent être assouplies ou modifiés. Mais en France, on pense qu'on peut décider sans négocier et imposer. Le réceptif a bien entendu envie et besoin de garder son business, il fera donc preuve de souplesse là où c’est possible et en fonction aussi des prestations réservées. Mais ne rien régler de vos groupes avant arrivée? Qui va payer les hôteliers, les visites, les guides, les autocars, les repas de votre groupe? Pourquoi le réceptif et surtout comment le réceptif va-t-il devoir avancer TOUS les frais de TOUS vos groupes sans aucun acompte ni versement de votre part? J'avoue que certains comportements me laisse perplexe...

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