Si, pour 2025, les voyants sont au vert, Laurent Abitbol s'est voulu prudent, lors du Congrès Selectour à Doha - Photo CE
Le Congrès Selectour 2024 s’est ouvert à Doha, au Qatar, ce jeudi 28 novembre avec 620 participants - « un record » - dont près de 350 licences.
Après une année 2023 qualifiée d’exceptionnelle, le réseau à l’hippocampe continue sur cette lancée, toutes activités confondues : tourisme, transport, voyage d’affaires. « Nous faisons mieux en 2024 », précise Jean-Noël Lefeuvre, directeur général, avec une croissance globale de +2%.
34 M€ de sur-commissions seront ainsi distribuées en 2024 aux adhérents, un montant en progression continue depuis 3 ans. « Selectour est un réseau fiable financièrement, en bonne santé, et sur lequel vous pouvez compter » ajoute le directeur général.
Laurent Abitbol a rappelé le rôle du GIE ASHA (Selectour - Havas Voyages) dans les négociations : « Ce GIE, c’est la meilleure trouvaille depuis que Philippe Demonchy a créé Selectour. Grâce à cela, nous négocions TO par TO, compagnie par compagnie, pour que vous ayez le meilleur ».
Après une année 2023 qualifiée d’exceptionnelle, le réseau à l’hippocampe continue sur cette lancée, toutes activités confondues : tourisme, transport, voyage d’affaires. « Nous faisons mieux en 2024 », précise Jean-Noël Lefeuvre, directeur général, avec une croissance globale de +2%.
34 M€ de sur-commissions seront ainsi distribuées en 2024 aux adhérents, un montant en progression continue depuis 3 ans. « Selectour est un réseau fiable financièrement, en bonne santé, et sur lequel vous pouvez compter » ajoute le directeur général.
Laurent Abitbol a rappelé le rôle du GIE ASHA (Selectour - Havas Voyages) dans les négociations : « Ce GIE, c’est la meilleure trouvaille depuis que Philippe Demonchy a créé Selectour. Grâce à cela, nous négocions TO par TO, compagnie par compagnie, pour que vous ayez le meilleur ».
Congrès Selectour : passer le cap des 300 points de vente équipés du concept store
34 M€ de sur-commissions seront distribuées en 2024 aux adhérents de Selectour a annoncé Jean-Noël Lefeuvre, directeur général du réseau lors du Congrès annuel à Doha - Photo CE
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Sur ces 34 M€, Selectour distribuera 1,5 M€ de super com’ bonus, un montant qui sera présenté aux adhérents le dernier jour du congrès.
Cette rémunération supplémentaire vient récompenser les adhérents qui portent l’enseigne (à hauteur de 10%), qui respectent la charte qualité vitrine (à hauteur de 10%), l’aménagement intérieur des agences (20%), la présence en ligne (à hauteur de 10%).
Les 50% restants sont liés à l’implication dans le réseau : participation aux réunions et au congrès. En 2025, un nouveau critère viendra s’ajouter : le respect de la politique commerciale des fournisseurs référencés.
Le réseau veut accélérer sur ces aspects. Objectif : passer le cap des 300 points de vente équipés du concept store.
Pour y parvenir, le réseau financera à hauteur de 25% les travaux d’aménagement. Autres ambitions : avoir d’ici un an 100% des vitrines qui répondent à la charte qualité, et 80% en ce qui concerne l’aménagement intérieur.
Mais l'hippocampe, fort d'un nouveau référencement (nous y reviendrons), s'est aussi fixé un cap précis : « Sur le tourisme, c'est de favoriser la vente additionnelle avec un objectif de faire augmenter le panier moyen de plus de 7%. C'est d'avoir une ambition de croissance de plus de 10% et d'avoir une part de marché des fournisseurs GOLD qui dépasse les 50%.
Sur le transport, la première des choses, c'est de déployer davantage Selectour+ sur les fournisseurs non équipés, afin de faire augmenter leur chiffre d'affaires. Et c'est de rapatrier en interne tous les volumes générés par les agrégateurs non référencés.
Dès 2026, c'est aussi d'intégrer dans le référencement un critère RSE. Et sur NDC, toutes compagnies confondues, c'est d'arriver à un niveau de taux de réservation au moins égal à 25%. »
Cette rémunération supplémentaire vient récompenser les adhérents qui portent l’enseigne (à hauteur de 10%), qui respectent la charte qualité vitrine (à hauteur de 10%), l’aménagement intérieur des agences (20%), la présence en ligne (à hauteur de 10%).
Les 50% restants sont liés à l’implication dans le réseau : participation aux réunions et au congrès. En 2025, un nouveau critère viendra s’ajouter : le respect de la politique commerciale des fournisseurs référencés.
Le réseau veut accélérer sur ces aspects. Objectif : passer le cap des 300 points de vente équipés du concept store.
Pour y parvenir, le réseau financera à hauteur de 25% les travaux d’aménagement. Autres ambitions : avoir d’ici un an 100% des vitrines qui répondent à la charte qualité, et 80% en ce qui concerne l’aménagement intérieur.
Mais l'hippocampe, fort d'un nouveau référencement (nous y reviendrons), s'est aussi fixé un cap précis : « Sur le tourisme, c'est de favoriser la vente additionnelle avec un objectif de faire augmenter le panier moyen de plus de 7%. C'est d'avoir une ambition de croissance de plus de 10% et d'avoir une part de marché des fournisseurs GOLD qui dépasse les 50%.
Sur le transport, la première des choses, c'est de déployer davantage Selectour+ sur les fournisseurs non équipés, afin de faire augmenter leur chiffre d'affaires. Et c'est de rapatrier en interne tous les volumes générés par les agrégateurs non référencés.
Dès 2026, c'est aussi d'intégrer dans le référencement un critère RSE. Et sur NDC, toutes compagnies confondues, c'est d'arriver à un niveau de taux de réservation au moins égal à 25%. »
Sur NDC, Amadeus sera le partenaire de Selectour
Le Congrès Selectour 2024 à Doha, au Qatar, réunit 620 participants - « un record » - dont près de 350 licences - Photo CE
Sur NDC, Laurent Abitbol a confirmé qu’Amadeus sera le partenaire. « Le seul problème d'Amadeus, c'est que c'est une énorme machine et que c’est parfois lent à arriver. Par contre, quand ça arrive, ça marche. »
Reste encore à améliorer la productivité : « il nous manque 40 secondes de productivité. Nous devons faire un billet en 20 secondes, et nous sommes encore sur 1 minute 30 ».
Il précise que les relations avec Air France et la SNCF se sont apaisées. « Elles sont bonnes », résume-t-il.
Sur la SNCF, « le seul problème reste la baisse des commissions. Mais nous nous battrons avec le syndicat ». Sur le plan technique, « les choses évoluent. Toutefois si Amadeus pouvait faire en sorte que ça avance sur les modifications du PNR, ce serait vraiment super ».
Si pour 2025, les voyants sont au vert, Laurent Abitbol se veut prudent. Reste que l'activité tourne bien. « Les prises de commandes sont très bonnes, le business travel est très bon, le loisir aussi. Nous sommes étonnés avec tout ce qu'il se passe dans le monde et en France.
Toutefois, prévient-il, il faut faire attention. Il peut y avoir un arrêt brutal. On ne sait pas ce qui peut arriver. »
Reste encore à améliorer la productivité : « il nous manque 40 secondes de productivité. Nous devons faire un billet en 20 secondes, et nous sommes encore sur 1 minute 30 ».
Il précise que les relations avec Air France et la SNCF se sont apaisées. « Elles sont bonnes », résume-t-il.
Sur la SNCF, « le seul problème reste la baisse des commissions. Mais nous nous battrons avec le syndicat ». Sur le plan technique, « les choses évoluent. Toutefois si Amadeus pouvait faire en sorte que ça avance sur les modifications du PNR, ce serait vraiment super ».
Si pour 2025, les voyants sont au vert, Laurent Abitbol se veut prudent. Reste que l'activité tourne bien. « Les prises de commandes sont très bonnes, le business travel est très bon, le loisir aussi. Nous sommes étonnés avec tout ce qu'il se passe dans le monde et en France.
Toutefois, prévient-il, il faut faire attention. Il peut y avoir un arrêt brutal. On ne sait pas ce qui peut arriver. »