Héliades : le Cap Vert représente désormais 16% des ventes du TO

Le chiffre annoncé aux vendeurs lors de la présentation de la brochure été est assez parlant.

La partie grecque de la production d’Héliades est passée en quelques années de 99% à environ 65% du total.

Le Cap Vert à lui seul représente 16% de l’activité globale du TO et affiche une fréquentation stabilisée, après l’ouverture de la ligne en 2009, à 20 000 passagers environ par an (avec 3 vols hebdomadaires en hiver, et un l’été).

Désireux de conforter leur avance auprès des agences de voyage partenaires, les commerciaux ont invité 123 vendeurs à découvrir les prestations à l’intérieur et autour des Clubs de Sal et de Boa Vista.

Deux groupes ont passé quelques jours dans les deux complexes de la chaîne Riu sélectionnés par le TO pour y déléguer ses animateurs dédiés.

Petite île ronde et désertique sur la façade orientale de l’archipel, Boa Vista en est encore aux balbutiements du tourisme international.

Avec les inconvénients d’une relative pauvreté en termes de structures, routes peu commodes, moyens de transports, animation, constructions anarchiques et hébergements moyen de gamme inexistants.

Mais avec l’énorme avantage d’un accueil non frelaté, ni blasé, très peu de boutiques, pas d’agressivité commerçante, le sourire dès l’aéroport chez les policiers (si, si !) et un sens naturel du service.

Le produit hôtel + excursions choisi par Héliades semble avoir séduit la majorité des professionnels présents, chacun répertoriant les atouts à mettre en avant pour sa propre clientèle. Florilège de leurs principaux arguments de vente :

- La proximité relative, cinq heures trente de vol et seulement trois petites heures de décalage. « Sur une semaine, les gens rentrent beaucoup moins fatigués que des Antilles. » « En plus, l’hôtel est à moins de dix minutes de l’aéroport, transfert facile, et on n’entend aucun avion. »

- Le rapport qualité/prix des prestations hôtelières en all inclusive, associées à quelques excursions et sorties, comme c’est la règle avec Héliades. « Certains clients surveillent les promos. Quand ils en font ici, Héliades est très compétitif. »

- Le développement récent de l’activité touristique sur les îles. « On sent les gens gentils, contents de vous voir arriver, de parler avec vous. Dehors il n’y a aucune agressivité comme en Rep Dom, c’est très agréable. »

- La cible clientèle relativement large. « Je le vends facilement aux seniors, aux jeunes couples avec ou sans enfants, en voyage de noces aussi, et bien sûr aux amateurs de kite surf, le vent omniprésent oblige. »

- Pour les clients vraiment découverte plutôt que farniente, « les combinés inter-îles de la brochure sont clairs et variés. »

A Boa Vista, le Riu Karamboa, comme son alter ego le Touareg plus isolé au sud de l’île, est une immense structure de faux pisé blanc crème, à la silhouette mixte de mosquée sahélienne, de marabout saharien et de palais à moucharabiehs rajpoute.

Il abrite, autour de ses jardins de sable et de palmiers semés de lauriers roses, quelques 1 800 lits, dont Héliades réserve, selon la saison, entre 70 et 90 chambres.

Sur deux étages et un rez-de-chaussée, les chambres sont spacieuses, déco de beiges et de bruns, bois teintés et batiks africains, toutes avec balcon aménagé et une salle de bain ouverte. Bien que labellisé 5* local, les vendeurs l’ont apprécié en un correct 4* international.

Compte tenu de l’étendue du domaine, il est toutefois recommandé de penser à choisir entre la tranquillité du sommeil avec des temps de trajets conséquents dans les coursives, ou la proximité des parties communes avec la joie de vivre nocturne du karaoké…

Les plages sont immenses, longues, désertes, sable blanc ourlé de vagues turquoise, paradis des surfeurs. Les gardiens la protègent la nuit des intrus pour laisser le terrain libre aux tortues pondeuses nous a-t-on dit.

La piscine et ses aménagements offrent de façon très surprenante des possibilités de presque intimité.

Les quatre restaurants (tous buffets, international, cap verdien, asiatique et snack) permettent de se restaurer tout au long de la journée sans contrainte horaire.

Dans les quatre bars, dont un dans la piscine, des barmen efficaces et souriants manient les cocktails « all inclusive » qui font le charme de ces complexes pour la plupart des clients étrangers.

Le Spa Rénova est lumineux, et jacuzzi et hammam sont ouverts gratuitement, même en l’absence d’achat de soins.

L’équipe d’animation est présente sans être envahissante, les soirées sont instructives ou joyeuses, et les enfants sont choyés (animateurs locaux francophones).

Le soleil présent au rendez-vous a embelli les excursions programmées et parfaitement accompagnées par le réceptif local : la balade en quad dans les dunes qui plongent directement dans l’océan, l’insolite désert de Viana en 4x4, la quête aux baleines sur un confortable catamaran (les cétacés n’avaient pas reçu le mail de réservation, mais la sortie en mer était très agréable, même sans le tonitruant « souffle à babord ! » tant attendu).

Mais aussi la messe du dimanche au temple protestant avec chants et prêche multilingue, et l’apéritif au coucher de soleil, les pieds dans le sable sous les voilages du beach bar Morabeza (le coup de cœur de TourMaG), entre musique brésilienne et caïpirinha, ceviche à la papaye et acras capverdiens.

Justifiant leur appartenance à un voyagiste concerné avant tout par la découverte de la destination, les équipes d’Héliades, locales et hexagonales, ont assuré.

Les vendeurs semblaient convaincus du sérieux de la marque, même loin des rivages égéens.

« Le Cap Vert, pas de problème, je le vends déjà et je le vendrai encore mieux maintenant. Sur les Etats-Unis, c’est vrai, je ne pense pas à Héliades. Par contre, depuis qu’ils ont Italowcost, je commence à les consulter sur l’Italie, leur Sicile est bien faite. »

« Moi, je retiens Sao Tome. J’ai des clients blasés qui ne savent plus où aller. C’est parfait pour eux. »

« Ma clientèle est plutôt itinérante. Les combinés inter-îles du Cap Vert sont faits pour eux, mais je peux maintenant leur recommander un petit temps de repos au Riu, on n’y est pas les uns sur les autres comme je le craignais avant de venir. Je suis rassurée. »

Dans l’avion Europe Airpost qui ramenait les deux groupes à Roissy, ces agents de voyages toujours aussi passionnés par leur métier malgré leurs difficultés actuelles, n’ont pas cessé d’échanger leurs impressions et expériences parallèles entre Sal et Boa Vista. Majoritairement positives.

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