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Hôtellerie : un mois de juillet 2019 au ralenti partout en France

Paris et l'Île-de-France particulièrement touchés


L'activité hôtelière a ralenti partout en France, en juillet 2019, selon l'observatoire publié par l'UMIH / OK_destination. Notamment Paris et la région Île-de-France, alors que les autres régions drainent les touristes, qui fuient la plupart des métropoles et zones urbaines, à quelques exceptions près...


Rédigé par le Mardi 10 Septembre 2019

L'UMIH (Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie) vient de faire paraître son observatoire des performances hôtelières en France du mois de juillet 2019, avec le spécialiste des études sur le secteur hôtelier, OK_destination.

3 500 hôtels ont été sondés en fonction de leur activité hôtelière (taux d’occupation, prix moyen HT et RevPar HT) par types d’établissements et par zone géographique : France, Grandes Zones et départements.

Il en ressort un ralentissement général de la croissance en juillet, à l’échelle de la France entière.

Dans le détail, le taux d’occupation gagne seulement +0,3 point, le prix moyen progresse timidement de +1,6% et le RevPAR, qui avait connu une hausse à deux chiffres en juin (+10,2%), avance à un rythme de seulement +2% ce mois-ci.

"Paris et la région Île-de-France sont les plus touchées. Les autres régions drainent les touristes, qui fuient la plupart des métropoles et zones urbaines, à quelques exceptions près, en ce premier mois de grandes vacances scolaires", peut-on lire dans les observations.

Tous les segments reculent à Paris et en Île-de-France

La capitale est donc particulièrement impactée. "Elle perd un point de taux d’occupation, tous segments confondus, et parvient à garder son RevPAR positif à +0,3% (139,80 €HT) seulement grâce à une hausse des prix de +1,5%, pour une moyenne de 163,40 €HT", indique l'observatoire.

Même situation pour l’Île-de-France (hors Paris), démontrant une tendance de fuite des grandes agglomérations : la région perd -2 pts de taux d’occupation, et grâce à un prix moyen en hausse de +2,7% (77,10 €HT), son RevPAR parvient à se stabiliser à +0,1% (59,90 €HT).

En regardant de plus près, on s’aperçoit que l’hôtellerie francilienne (Paris inclus) recule à tous les niveaux de prestations, se reflétant par une perte de -0,7 pt de taux d’occupation. Le superéco est le seul segment avec un résultat positif, mais en réalité il réussit tout juste à s’en sortir à +0,2 pt.

L’hôtellerie économique (-0,3 pt), le moyen de gamme (-0,9 pt) et surtout le haut de gamme (-1,6 pt) perdent toutes les trois des parts de marché par rapport au mois de juillet 2018. A Paris intra-muros, c’est surtout le segment d’entrée de gamme qui en pâtit (taux d’occupation -2,4 pts).

Dans le reste de l’IDF, c’est à peu près tout le parc qui est touché, voire davantage le moyen de gamme (-2,6 pts). Dans chaque cas, les prix progressent afin de compenser cette perte de clientèle.

Comme en miroir, ce sont souvent les hôtels qui reculent le plus qui tirent le plus leurs tarifs à la hausse. A titre d’exemple, l’hôtellerie économique parisienne a augmenté de +4,4% son prix moyen (face à +1,5% pour tout le parc parisien), qui passe ainsi 82,90 €HT à 86,60 €HT.

Les événements sportifs et la canicule ont eu des répercussions

Conclusion : "les touristes se sont clairement redirigés vers les autres régions", commente l'UMIH, car tous les indicateurs sont au vert (taux d’occupation +1,3 pts, PM +1,6% et RevPAR +3,4%).

En réalité, le parc ne fait plutôt que maintenir ses performances pour obtenir un solde positivement neutre. "La fréquentation oscille entre 73,3% (+0,9 pt) pour l’entrée et 77,9% (+0,8 pt) pour le haut de gamme".

Ce sont les segments du milieu qui gagnent le plus de parts de marché, à hauteur de 1,6 point à la fois pour l’éco et le moyen de gamme. Le prix moyen varie entre 48,40 €HT (+2,1%) pour le bas et 252,90 €HT (+0,8%) pour le haut du panier.

Le RevPAR progresse consécutivement surtout sur les segments éco et milieu de gamme : respectivement de +4,2% et +4,4%, pour atteindre 50,00 €HT et 78,30 €HT.

L'UMIH explique ces résultats par une association de facteurs qui ont joué en la faveur des destinations, tels la Coupe du monde de football féminin ou le Tour de France.

De plus, "les fortes chaleurs ont fait basculer la demande vers des destinations plus fraîches, en particulier au moment de la canicule, qui a connu son paroxysme le 25 juillet". Dans le même temps, "un certain nombre de grandes agglomérations sont en recul, démontrant une véritable fuite des pôles urbains pour se réfugier dans les espaces côtiers, frais, verdoyants ou de montagne".

Des villes connaissent ainsi un recul de leur taux d’occupation comme Lille (-2,2 pts), Rennes (-0,1 pt), ou encore Rouen (-3,1 pts).

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Tags : UMIH
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