Malgré la croissance constante du trafic aérien, Air France est encore à la traîne face à ses concurrents... (Dr AF)
816 millions d'euros de résultat d'exploitation, 118 millions de résultat net, Air France sourit.
Et peut envisager, enfin, de se sortir de l'énorme trou d'air dans lequel elle végétait depuis plusieurs années.
Je ne reviendrai pas sur les "causes" de ce succès, mes confrères spécialistes en ont largement disserté. Je remarque toutefois que la baisse du pétrole est responsable pour une part importante du renouveau d'Air France, même si la "couverture pétrole" relativise ces bons résultats.
Et si le carburant se maintient dans ces tarifs "raisonnables, le prochain exercice de notre compagnie devrait en bénéficier…
On peut espérer également que le client passager d'Air France pourra aussi en profiter.
Parce que, de ce côté-là, alors que certaines compagnies américaines notamment ont appliqué sur leurs tarifs quelques diminutions, chez Air France, on engrange !
Comme quoi, le souci du client fait aussi bon ménage avec sa propre rentabilité, si je puis m'exprimer ainsi.
Reste maintenant à poursuivre l'effort et Juniac en est parfaitement conscient. Il l'a d'ailleurs clairement exprimé en présentant ses résultats.
Et peut envisager, enfin, de se sortir de l'énorme trou d'air dans lequel elle végétait depuis plusieurs années.
Je ne reviendrai pas sur les "causes" de ce succès, mes confrères spécialistes en ont largement disserté. Je remarque toutefois que la baisse du pétrole est responsable pour une part importante du renouveau d'Air France, même si la "couverture pétrole" relativise ces bons résultats.
Et si le carburant se maintient dans ces tarifs "raisonnables, le prochain exercice de notre compagnie devrait en bénéficier…
On peut espérer également que le client passager d'Air France pourra aussi en profiter.
Parce que, de ce côté-là, alors que certaines compagnies américaines notamment ont appliqué sur leurs tarifs quelques diminutions, chez Air France, on engrange !
Comme quoi, le souci du client fait aussi bon ménage avec sa propre rentabilité, si je puis m'exprimer ainsi.
Reste maintenant à poursuivre l'effort et Juniac en est parfaitement conscient. Il l'a d'ailleurs clairement exprimé en présentant ses résultats.
Car, malgré la croissance constante du trafic aérien, Air France est encore à la traîne face à ses concurrents.
Certains objectifs, dont la croissance de la recette unitaire n'ont pas été atteints, loin s'en faut.
Et la paix sociale n'est toujours pas acquise.
Bien sûr, la situation financière d'Air France maintenant devrait permettre d'aborder les prochaines négociations et l'aboutissement (enfin ?) du plan Transform 2015, la mise en œuvre de Perform 2020 pourrait se dérouler dans de meilleures conditions.
A condition, bien évidemment que les divers syndicats qui composent cette entreprise deviennent un tant soit peu raisonnable. Je ne parle même pas d'intelligence.
Je remarque aussi au passage que les salariés de KLM, ces bataves que l'on regarde avec une certaine hauteur chez Air France, ont largement tenus leurs engagements.
Et commencent de plus en plus à se demander si, parfois, on ne les a pas considérés comme les dindons… de la farce !
Parce que, des efforts, il va falloir encore en faire.
Et continuer à dégager des résultats positifs afin de pouvoir poursuivre les investissements indispensables face à la concurrence qui, elle, n'attend pas.
En clair, malgré ces excellents résultats, qui ne peuvent que nous réjouir pour notre économie et pour le secteur du tourisme en France, il va encore falloir mettre un sacré coup de collier.
Certains objectifs, dont la croissance de la recette unitaire n'ont pas été atteints, loin s'en faut.
Et la paix sociale n'est toujours pas acquise.
Bien sûr, la situation financière d'Air France maintenant devrait permettre d'aborder les prochaines négociations et l'aboutissement (enfin ?) du plan Transform 2015, la mise en œuvre de Perform 2020 pourrait se dérouler dans de meilleures conditions.
A condition, bien évidemment que les divers syndicats qui composent cette entreprise deviennent un tant soit peu raisonnable. Je ne parle même pas d'intelligence.
Je remarque aussi au passage que les salariés de KLM, ces bataves que l'on regarde avec une certaine hauteur chez Air France, ont largement tenus leurs engagements.
Et commencent de plus en plus à se demander si, parfois, on ne les a pas considérés comme les dindons… de la farce !
Parce que, des efforts, il va falloir encore en faire.
Et continuer à dégager des résultats positifs afin de pouvoir poursuivre les investissements indispensables face à la concurrence qui, elle, n'attend pas.
En clair, malgré ces excellents résultats, qui ne peuvent que nous réjouir pour notre économie et pour le secteur du tourisme en France, il va encore falloir mettre un sacré coup de collier.
Il reste encore bon nombre de lignes chez Air France non rentables. De même que les effectifs, c'est très malheureux à souligner, sont encore trop importants. Le plan de départs volontaires proposé par Juniac est indispensable, mais sûrement pas assez ambitieux !
Sans oublier transavia, sujet de discorde énorme entre les syndicats de pilotes qui s'arc-boutent toujours dans leurs certitudes et leur incroyable volonté de diriger l'entreprise.
N'oublions jamais que leur stupidité dans la mise en place du plan transavia Europe avait couté quelque 500 millions d'euros !
Hélas, comme disait Frédéric Dard, "ce sont toujours les couillons (oui, je sais, je deviens plus retenu dans le verbe) qui l'emportent : question de surnombre !"
Pour rien d'ailleurs, puisque transavia Europe se met en place, tranquillement, grâce encore aux bataves de KLM! On peut dire ce que l'on veut des Hollandais, ils se sentent responsables, eux !
Mais bon, nous allons partir du postulat que non seulement les dirigeants d'Air France vont être suffisamment pédagogues pour expliquer aux salariés les véritables enjeux de la compagnie.
On va supposer aussi que ces derniers ne vont pas vouloir tout de suite le beurre et l'argent du beurre afin de pouvoir, dans quelques temps, profiter d'une compagnie aérienne en plein essor.
On va également supposer que les clients, passagers souvent déçus par les errances de notre belle compagnie, vont lui redonner confiance.
Et on va supposer que les agences de voyages et les tour-opérateurs privilégieront Air France dans leurs prescriptions de voyage.
Et qu'Air France, qui fut il y a fort longtemps, dans le Top 3 des compagnies aériennes mondiales, retrouve une place ferme et définitive sur le podium des grandes compagnies aériennes !
Sans oublier transavia, sujet de discorde énorme entre les syndicats de pilotes qui s'arc-boutent toujours dans leurs certitudes et leur incroyable volonté de diriger l'entreprise.
N'oublions jamais que leur stupidité dans la mise en place du plan transavia Europe avait couté quelque 500 millions d'euros !
Hélas, comme disait Frédéric Dard, "ce sont toujours les couillons (oui, je sais, je deviens plus retenu dans le verbe) qui l'emportent : question de surnombre !"
Pour rien d'ailleurs, puisque transavia Europe se met en place, tranquillement, grâce encore aux bataves de KLM! On peut dire ce que l'on veut des Hollandais, ils se sentent responsables, eux !
Mais bon, nous allons partir du postulat que non seulement les dirigeants d'Air France vont être suffisamment pédagogues pour expliquer aux salariés les véritables enjeux de la compagnie.
On va supposer aussi que ces derniers ne vont pas vouloir tout de suite le beurre et l'argent du beurre afin de pouvoir, dans quelques temps, profiter d'une compagnie aérienne en plein essor.
On va également supposer que les clients, passagers souvent déçus par les errances de notre belle compagnie, vont lui redonner confiance.
Et on va supposer que les agences de voyages et les tour-opérateurs privilégieront Air France dans leurs prescriptions de voyage.
Et qu'Air France, qui fut il y a fort longtemps, dans le Top 3 des compagnies aériennes mondiales, retrouve une place ferme et définitive sur le podium des grandes compagnies aériennes !