
Lundi dernier, avenue Bourguiba, à Tunis. Sur ce mur, près de l'ambassade de France, on peut lire : "Tunisie, première démocratie du monde arabe" - Photo MS
J'étais à Tunis lundi 16 mars 2015.
Je me suis en toute quiétude longuement baladée dans la médina. J'ai flâné avenue Bourguiba, où j’ai pris cette photo en passant devant un chantier qui jouxte l’Ambassade de France.
Je me suis arrêtée devant notre ambassade sécurisée, comme jamais avec des camions militaires, des barbelés, des sacs, la grille sécurisée, la rue adjacente coupée. Cela m’a étonnée d'autant plus que, devant la cathédrale qui lui fait face, juste deux petites barrières...
"Depuis Charlie Hebdo, toutes les ambassades étrangères sont ainsi barricadées et protégées" m’a t-on répondu.
Pour le reste rien, vraiment rien à signaler. Beaucoup d’hommes désœuvrés sur l’avenue, dans les petites rues. Ils attendent des jours meilleurs qui tardent, qui tardent.
Aucune animosité. Juste de la bienveillance, l'envie d'aider "la Française" un peu perdue dans la médina et surtout l'envie d'engager le dialogue, de parler.
Oui les Tunisiens parlent. Les langues se sont déliées. Ce fut pour moi dès le soir du 14 janvier 2011 à Djerba, où je venais d'arriver, le premier signe illustrant la chute de Ben Ali.
Envie d’entamer un dialogue, de parler. Oui la Tunisie parle. Aujourd'hui, elle fait dans la douleur, l'apprentissage de la démocratie.
C‘est la démocratie naissante qu’on veut tuer.
La Tunisie demande assistance.
Ne lui tournons pas le dos. Allons-y.
J'y retournerai.
Je me suis en toute quiétude longuement baladée dans la médina. J'ai flâné avenue Bourguiba, où j’ai pris cette photo en passant devant un chantier qui jouxte l’Ambassade de France.
Je me suis arrêtée devant notre ambassade sécurisée, comme jamais avec des camions militaires, des barbelés, des sacs, la grille sécurisée, la rue adjacente coupée. Cela m’a étonnée d'autant plus que, devant la cathédrale qui lui fait face, juste deux petites barrières...
"Depuis Charlie Hebdo, toutes les ambassades étrangères sont ainsi barricadées et protégées" m’a t-on répondu.
Pour le reste rien, vraiment rien à signaler. Beaucoup d’hommes désœuvrés sur l’avenue, dans les petites rues. Ils attendent des jours meilleurs qui tardent, qui tardent.
Aucune animosité. Juste de la bienveillance, l'envie d'aider "la Française" un peu perdue dans la médina et surtout l'envie d'engager le dialogue, de parler.
Oui les Tunisiens parlent. Les langues se sont déliées. Ce fut pour moi dès le soir du 14 janvier 2011 à Djerba, où je venais d'arriver, le premier signe illustrant la chute de Ben Ali.
Envie d’entamer un dialogue, de parler. Oui la Tunisie parle. Aujourd'hui, elle fait dans la douleur, l'apprentissage de la démocratie.
C‘est la démocratie naissante qu’on veut tuer.
La Tunisie demande assistance.
Ne lui tournons pas le dos. Allons-y.
J'y retournerai.
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