Brussels Airlines, considérant que les GDS coûtent très cher, tente de limiter le nombre de réservations passant par ceux-ci. La méthode ? Pratiquer de facto des tarifications différentes selon que les réservations passent par Amadeus, Galileo et consort ou par le site web de la compagnie.
En d’autres mots, si une AGV effectue une réservation pour un AR via un GDS, il sera facturé un supplément de 2 X 2,5 €. Montant qui sera naturellement décompté aux clients finaux. Manière de faire qui déplaît profondément à ceux-ci.
Mais attention, l’issue de cette guerre entre Brussels Airlines les AGV et les travel manager risque d’avoir des conséquences considérable ailleurs qu’en Belgique. Si Brussels Airlines obtient gain de cause, toutes les autres compagnies européennes se baseront sur l’exemple belge pour en faire de même dans leur pays.
En d’autres mots, en cas de victoire des compagnies aériennes, cela va signifier que les AGV vont perdre une partie de leurs revenus : ce que les GDS leur versent.
La position des Travel Managers se durcit
Dans un premier temps la Belgian Travel Organisation, qui regroupe les grandes AGV business, avait tapé le poing sur la table et menacé la compagnie nationale belge de ne plus recommander ses services aux clients. Position dure qui avait reçu le soutien non seulement des autres associations d’AGV du royaume mais également celui des gestionnaires de voyages regroupés dans l’association BATM.
Un simple exemple de la détermination du BTO nous a été fourni par le président de la branche francophone de l’association, Baudouin Gillis, VP CWT Belgium : « Cela fait quatre mois que nous militons pour que la transparence des prix pratiqués par Brussels Ailrlines soit totale et ne comprenne pas de variations dépendant des systèmes de réservation. Les compagnies anglaises ont plié, les scandinaves également. Je ne vois pas pourquoi Brussels Airlines doit faire cavalier seul ! »
Devant cet avertissement, Brussels Airlines avait accepté de rouvrir les négociations. La BTO avait reporté sa menace d’appliquer son ‘boycott ’du 1er mars au premier avril.
Mais c’était sans compté sur le refus sec et net des Travel Managers. Dans la la lettre ouverte qu’ils viennent d’adresser à Philippe Vander Putten, CEO de Brussels Airlines, ils maintiennent leur refus de voir des tarifications différentes selon que les résas passent par les GDS, les TMC ou le site de la compagnie.
Un forum ou plutôt une assemblée générale ?
Mais plus important, BATM vient de lancer un mot d’ordre à ces membres. Il leur est demandé de reporter tous les rendez-vous, toutes les négociations et de ne prendre aucun engagement commercial avec la compagnie avant le 16 mars. Date à laquelle elle organise un forum.
La réponse de Brussels Airlines est très simple. Etienne de Nil VP Commercial pour le Benelux : « Parlons chiffres. Ce que nous demandons comme participation ne représente qu’au maximum 5 % du total du CA généré par les membres du BATM. Et encore ce montant est exagéré car nous ne calculons ce fee de 2,5 € que sur les cinq classes tarifaires les plus basses. Celles qui sont les moins vendues aux entreprises membres du BATM.
Notre volonté est de proposer une vraie transparence tarifaire. De montrer en quelque sorte ce que coûtent les GDS aux consommateurs. Savent-ils par exemple que les entreprises GDS rémunèrent les AGV en plus des frais de dossier qui sont facturés aux clients ? Un simple rappel : pour un billet de 49 €, les frais GDS reviennent à 5 % de ce prix »..
Et pour prouver que la guerre n’est pas totale, Etienne de Nil nous a garanti qu’il serait présent lors du forum BATM du 16 mars.
VOUS TROUVEREZ EN PIECE JOINTE LES COURRIERS DE BATM et BRUSSELS AIRLINES
En d’autres mots, si une AGV effectue une réservation pour un AR via un GDS, il sera facturé un supplément de 2 X 2,5 €. Montant qui sera naturellement décompté aux clients finaux. Manière de faire qui déplaît profondément à ceux-ci.
Mais attention, l’issue de cette guerre entre Brussels Airlines les AGV et les travel manager risque d’avoir des conséquences considérable ailleurs qu’en Belgique. Si Brussels Airlines obtient gain de cause, toutes les autres compagnies européennes se baseront sur l’exemple belge pour en faire de même dans leur pays.
En d’autres mots, en cas de victoire des compagnies aériennes, cela va signifier que les AGV vont perdre une partie de leurs revenus : ce que les GDS leur versent.
La position des Travel Managers se durcit
Dans un premier temps la Belgian Travel Organisation, qui regroupe les grandes AGV business, avait tapé le poing sur la table et menacé la compagnie nationale belge de ne plus recommander ses services aux clients. Position dure qui avait reçu le soutien non seulement des autres associations d’AGV du royaume mais également celui des gestionnaires de voyages regroupés dans l’association BATM.
Un simple exemple de la détermination du BTO nous a été fourni par le président de la branche francophone de l’association, Baudouin Gillis, VP CWT Belgium : « Cela fait quatre mois que nous militons pour que la transparence des prix pratiqués par Brussels Ailrlines soit totale et ne comprenne pas de variations dépendant des systèmes de réservation. Les compagnies anglaises ont plié, les scandinaves également. Je ne vois pas pourquoi Brussels Airlines doit faire cavalier seul ! »
Devant cet avertissement, Brussels Airlines avait accepté de rouvrir les négociations. La BTO avait reporté sa menace d’appliquer son ‘boycott ’du 1er mars au premier avril.
Mais c’était sans compté sur le refus sec et net des Travel Managers. Dans la la lettre ouverte qu’ils viennent d’adresser à Philippe Vander Putten, CEO de Brussels Airlines, ils maintiennent leur refus de voir des tarifications différentes selon que les résas passent par les GDS, les TMC ou le site de la compagnie.
Un forum ou plutôt une assemblée générale ?
Mais plus important, BATM vient de lancer un mot d’ordre à ces membres. Il leur est demandé de reporter tous les rendez-vous, toutes les négociations et de ne prendre aucun engagement commercial avec la compagnie avant le 16 mars. Date à laquelle elle organise un forum.
La réponse de Brussels Airlines est très simple. Etienne de Nil VP Commercial pour le Benelux : « Parlons chiffres. Ce que nous demandons comme participation ne représente qu’au maximum 5 % du total du CA généré par les membres du BATM. Et encore ce montant est exagéré car nous ne calculons ce fee de 2,5 € que sur les cinq classes tarifaires les plus basses. Celles qui sont les moins vendues aux entreprises membres du BATM.
Notre volonté est de proposer une vraie transparence tarifaire. De montrer en quelque sorte ce que coûtent les GDS aux consommateurs. Savent-ils par exemple que les entreprises GDS rémunèrent les AGV en plus des frais de dossier qui sont facturés aux clients ? Un simple rappel : pour un billet de 49 €, les frais GDS reviennent à 5 % de ce prix »..
Et pour prouver que la guerre n’est pas totale, Etienne de Nil nous a garanti qu’il serait présent lors du forum BATM du 16 mars.
VOUS TROUVEREZ EN PIECE JOINTE LES COURRIERS DE BATM et BRUSSELS AIRLINES