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Les heures d'Alitalia sont désormais comptées

La compagnie se retrouve avec à peu près 50 millions d’euros de trésorerie


Le énième projet de relance de la compagnie italienne a vécu faute d’avoir pu trouver un accord avec les syndicats. Cette fois-ci, on voit mal comment Alitalia pourrait s’en sortir.


Rédigé par Geneviève BIEGANOWSKI le Jeudi 18 Septembre 2008

Le pool d’entrepreneurs italiens prêts à réinvestir 1,5 milliard d’euros dans une Alitalia allégée de sa dette et amaigrie a jeté l’éponge hier après-midi face à la détermination des syndicats des pilotes et du PNC de ne pas accepter les baisses de salaires de 25% imposées par le plan de reprise.

La compagnie se retrouve donc avec à peu près 50 millions d’euros de trésorerie, de quoi tenir une quinzaine de jours. La liquidation pure et simple avec le licenciement des 20 000 employés est donc la décision la plus probable que prendra l’administrateur de la compagnie.

Les actifs pourront ensuite être vendus au plus offrant. D’ores et déjà des propositions sont parvenues à l’administrateur pour la reprise des activités de fret et de maintenance.

Pour la compagnie aérienne, on peut imaginer que la place ne restera pas longtemps vide à Rome et qu’un certain nombre d’employés d’Alitalia retrouveront du travail. Pour les autres, les conditions exceptionnelles promises par le gouvernement Berlusconi avec sept années d’indemnités chômage ne tient plus sans l’acceptation du plan de reprise.

Les craintes s’élèvent aussi pour Air One qui devait fusionner avec la nouvelle Alitalia. Car l’autre compagnie italienne, même si elle est adossée à un groupe important, n’est pas non plus au mieux de sa forme.

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Commentaires

1.Posté par peu importe le 19/09/2008 16:58 | Alerter
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Ouh là là je sais que beaucoup vont être tentés, en lisant cette dépêche de se dire "quels ... ces syndicats, à la place de 3250 postes ce seront 12500 emplois qui seront supprimés" mais il ne faut pas aller aussi vite en besogne, souvenons nous de l'épisode AOM-Air Lib. Après le plan social supprimant environ autant d'emploi, les heureux élus qui sont restés était persuadés que la compagnie s'en sortirait, mais le vers était au sein du fruit. quand une compagnie va mal, et avant même le plan social, la majorité des bons éléments de l'entreprise commencent à fuir parce qu'il sont conscients bien avant l'annonce officielle des difficultés, que la politique menée par la direction les envoient au casse pipe (il est plus facile de trouver un poste chez un concurent lorsqu'on est seul à postuler qu'accompagné par 3200 personnes) . Restent ensuite dans l'entreprise les gestionnaires, qui depuis toujours, s'appuyaient sur ces personnes compétentes, ces personnes de terrain, qui faisait le sale boulot c'est à dire tenter de rattraper autant que possible les erreurs de gestion des décisionnaires. Le problême c'est qu'une compagnie aérienne qui va mal perd des sommes colossales tous les jours, un avion qui vole avec un mauvais taux de remplissage coûte très cher (encore plus de nos jours avec la hausse du prix du kérosène). Il faut alors très rapidement prendre des décisions pour enrayer l'hémoragie. Mais voilà les gestionnaires se retrouvent seuls aux commandes et donc.....ne prennent pas de décisions... parce qu'ils ne sont plus conseillés. ( lors du rachat, les dirigeants du SR group se moquaient ouvertement de la direction d'AOM parce qu'ils perdaient 60 millions de francs par an. Au moment de la crise 2 ans plus tard et alors qu'ils tenaient la barre, c'est la somme qu'il perdaient par jour) En résumé, la situation d'alitalia ne date pas d'hier, pour être endétté à hauteur de plusieurs milliards, il faut bien comprendre que çela dure depuis un moment. Alors ne vaut il pas mieux laisser 12500 personnes dans la même galère mais unis par une volonté farouche de sauver leur gagne pain ( on sait que des projets de reprise de compagnies par des salariés sont possible) que virer 3250 personnes avec la certitude de voir partir parmis eux les derniers compétents capable de redresser la compagnie . N'oublions pas qu'un plan social c'est une chasse aux sorcières, c'est la foire aux coups bas, chacun étant prêt tout pour sauver sa peau. tout ça au bout du compte pour garder le vers au sein du fruit. Les promesses du gouvernement à l'époque de l'affaire AOM Air Lib (avec un ministre des transports communiste en plus) était alléchante reclassement chez Air France, Edf, etc.. Il a même dit en interview dans un journal télévisé dixit" je veillerai comme à la prunelle de mes yeux que tous les salariés d'AOM jusqu'au dernier soient reclassés"
Heureusement que l'opération de la rétine existe ...combien y a t'il eu de reclassements par le gouvernement, aucun ...les salariés se sont débrouillés seuls..combien de salariés ont attentés à leurs jours..plusieurs.
certains se sont déplacés au siège d'Air France pour y être recrutés, ils se sont retrouvés au milieu d'une salle d'examen avec tous les postulants lambda qui n'avaient jamais travaillé dans le secteur de l'aérien. quant à EDF, les recruteurs n'avaient reçus aucune consigne.
Je suis de tout coeur avec les personnels d'Alitalia, il n'auront de salut qu'en se serrant les coudes et en comptant sur ce qui fait la vraie valeur de leur compagnie ...eux mêmes.

2.Posté par vincent le 21/09/2008 17:52 | Alerter
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Les ex AOM sont nombreux chez AF.

3.Posté par peu importe le 22/09/2008 10:49 | Alerter
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certainement, mais ont il eu un passe droit comme l'avait annoncé le gouvernement? interrogez les je suis certain d'avance qu'ils y sont arrivés par leur propre moyens, trouvez vous normal qu'un agent d'AOM qui a 10 ans d'expérience se retrouve au milieu d'une salle d'examen, avec des personnes qui n'ont aucune expérience de l'aérien alors que lui à l'expérience du terrain de la gestion des aléas d'exploitation comme les surbook, les grèves, et connaît son métier sur le bout des doigts.
ou travaillent ils ses agents... Roissy... vous en connaissez ailleurs?

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