Le Centre des CongrĂšs de Lyon est certifiĂ© Iso 20121, ce qui signifie quâil intĂšgre pleinement les principes de dĂ©veloppement durable dans ses activitĂ©s Ă©vĂ©nementielles pour une entreprise responsable.
TourMaG.com - Quel bilan tirez-vous de l'année 2021 ?
ValĂ©rie Ducaud : LâactivitĂ© sâest concentrĂ©e sur la fin de lâannĂ©e. Nous avons trĂšs fortement travaillĂ© sur le dernier quadrimestre, avec de nombreux reports de salons. Ce qui Ă©tait bienvenu, aprĂšs les derniers mois passĂ©s.
Evidemment, lâactivitĂ© a Ă©tĂ© centrĂ©e sur le marchĂ© domestique. Les clientĂšles Ă©trangĂšres, principalement des pays limitrophes commencent Ă revenir.
TourMaG.com - Quelles sont les perspectives pour 2022 ?
V. D. : Notre ambition est de retrouver le niveau de 2019. Au regard du carnet de commandes, nous sommes plutÎt confiants. Nous recevons beaucoup de demandes de réservations. La reprise sur le segment associatif est pour les années à venir, car le process de décision est de deux à quatre ans.
Du cĂŽtĂ© des entreprises, on commence Ă recevoir des commandes de grandes conventions dâentreprises pour le printemps, lâĂ©tĂ© et la rentrĂ©e. Il y a des attentes fortes de la part des clients. Câest trĂšs positif. Tout ira bien sâil nây pas de nouveau variant.
En effet, les salons de dĂ©but dâannĂ©e ont Ă©tĂ© reportĂ©s aprĂšs mars, Ă cause de la cinquiĂšme vague de covid-19 et du renforcement du tĂ©lĂ©travail.
AprĂšs les vacances scolaires de fĂ©vrier, on sâattend Ă retrouver le niveau dâactivitĂ© de septembre.
ValĂ©rie Ducaud : LâactivitĂ© sâest concentrĂ©e sur la fin de lâannĂ©e. Nous avons trĂšs fortement travaillĂ© sur le dernier quadrimestre, avec de nombreux reports de salons. Ce qui Ă©tait bienvenu, aprĂšs les derniers mois passĂ©s.
Evidemment, lâactivitĂ© a Ă©tĂ© centrĂ©e sur le marchĂ© domestique. Les clientĂšles Ă©trangĂšres, principalement des pays limitrophes commencent Ă revenir.
TourMaG.com - Quelles sont les perspectives pour 2022 ?
V. D. : Notre ambition est de retrouver le niveau de 2019. Au regard du carnet de commandes, nous sommes plutÎt confiants. Nous recevons beaucoup de demandes de réservations. La reprise sur le segment associatif est pour les années à venir, car le process de décision est de deux à quatre ans.
Du cĂŽtĂ© des entreprises, on commence Ă recevoir des commandes de grandes conventions dâentreprises pour le printemps, lâĂ©tĂ© et la rentrĂ©e. Il y a des attentes fortes de la part des clients. Câest trĂšs positif. Tout ira bien sâil nây pas de nouveau variant.
En effet, les salons de dĂ©but dâannĂ©e ont Ă©tĂ© reportĂ©s aprĂšs mars, Ă cause de la cinquiĂšme vague de covid-19 et du renforcement du tĂ©lĂ©travail.
AprĂšs les vacances scolaires de fĂ©vrier, on sâattend Ă retrouver le niveau dâactivitĂ© de septembre.
"Une hybridation des congrĂšs internationaux pour les pays lointains"
TourMaG.com - Plus globalement, comment voyez-vous évoluer le marché du MICE aprÚs ces deux années de crise sanitaire ?
V. D. : Sur les 18 mois passés, tout le monde a vu les avantages et les limites du virtuel.
Il va y avoir une hybridation des congrÚs internationaux pour les pays lointains. Ce qui semble logique. Cela représentera un pourcentage assez restreint de la population.
On sent auprĂšs des relais locaux des associations, des entreprises et des participants, une vraie appĂ©tence pour du prĂ©sentiel. Le distanciel nâa pas cet aspect rĂ©seautage, ni festif. Et puis, il peut y avoir des difficultĂ©s Ă suivre des confĂ©rences derriĂšre son Ă©cran.
Il y a de fortes attentes sur le contenu des Ă©vĂ©nements, il faut vraiment quâil y ait des sujets intĂ©ressants pour que les gens se dĂ©placent. Idem sur le cĂŽtĂ© festif, avec des envies de vivre des moments partagĂ©s.
Du point de vue de lâentreprise, selon le message Ă faire passer, câest plus difficile de motiver ses collaborateurs en virtuel.
TourMaG.com - Quels sont les axes de développement du MICE à Lyon ?
V. D. : Lyon a toujours eu un positionnement tourisme dâaffaires.
Câest une ville qui a une richesse Ă©conomique, avec beaucoup dâentreprises locales, beaucoup de recherche, de mĂ©decine. Nous sommes trĂšs bien placĂ©s pour les congrĂšs scientifiques et mĂ©dicaux.
Pour le MICE, nous avons un rĂ©servoir dâentreprises, ce qui explique quâil y ait beaucoup dâĂ©vĂ©nements Ă Lyon.
Nous sommes trĂšs tributaires des transports, de lâaĂ©rien et du ferroviaire. Le dĂ©veloppement du TGV auprĂšs des opĂ©rateurs privĂ©s va dĂ©multiplier les lignes avec lâItalie et les marchĂ©s limitrophes.
Nous avons prolongĂ© jusquâau 31 avril, la charte MICE, avec des CGV (Conditions GĂ©nĂ©rales de Ventes) exceptionnelles auprĂšs de plus de 60 hĂŽtels, sans frais dâannulation Ă un mois de la manifestation, pour donner de la flexibilitĂ© et rassurer.
V. D. : Sur les 18 mois passés, tout le monde a vu les avantages et les limites du virtuel.
Il va y avoir une hybridation des congrÚs internationaux pour les pays lointains. Ce qui semble logique. Cela représentera un pourcentage assez restreint de la population.
On sent auprĂšs des relais locaux des associations, des entreprises et des participants, une vraie appĂ©tence pour du prĂ©sentiel. Le distanciel nâa pas cet aspect rĂ©seautage, ni festif. Et puis, il peut y avoir des difficultĂ©s Ă suivre des confĂ©rences derriĂšre son Ă©cran.
Il y a de fortes attentes sur le contenu des Ă©vĂ©nements, il faut vraiment quâil y ait des sujets intĂ©ressants pour que les gens se dĂ©placent. Idem sur le cĂŽtĂ© festif, avec des envies de vivre des moments partagĂ©s.
Du point de vue de lâentreprise, selon le message Ă faire passer, câest plus difficile de motiver ses collaborateurs en virtuel.
TourMaG.com - Quels sont les axes de développement du MICE à Lyon ?
V. D. : Lyon a toujours eu un positionnement tourisme dâaffaires.
Câest une ville qui a une richesse Ă©conomique, avec beaucoup dâentreprises locales, beaucoup de recherche, de mĂ©decine. Nous sommes trĂšs bien placĂ©s pour les congrĂšs scientifiques et mĂ©dicaux.
Pour le MICE, nous avons un rĂ©servoir dâentreprises, ce qui explique quâil y ait beaucoup dâĂ©vĂ©nements Ă Lyon.
Nous sommes trĂšs tributaires des transports, de lâaĂ©rien et du ferroviaire. Le dĂ©veloppement du TGV auprĂšs des opĂ©rateurs privĂ©s va dĂ©multiplier les lignes avec lâItalie et les marchĂ©s limitrophes.
Nous avons prolongĂ© jusquâau 31 avril, la charte MICE, avec des CGV (Conditions GĂ©nĂ©rales de Ventes) exceptionnelles auprĂšs de plus de 60 hĂŽtels, sans frais dâannulation Ă un mois de la manifestation, pour donner de la flexibilitĂ© et rassurer.
L'événementiel dans une logique de développement durable à Lyon
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TourMaG.com - Quelle est votre stratégie de promotion ?
V.D. : Nous avons lancĂ© un programme assez dense, avec plus dâune vingtaine dâactions de promotion. Nous devons renouer avec nos clients, nous devons ĂȘtre trĂšs prĂ©sents.
Nous avons tenu un salon à Paris avec le CRT Auvergne-RhÎne-Alpes, les clients avaient besoin de parler, de découvrir les nouveautés.
Dâailleurs, nous sortons un numĂ©ro de notre magazine en dĂ©but dâannĂ©e les rĂ©pertoriant. Beaucoup de nouveaux produits vont sortir sur le territoire : LâĂźle O, thĂ©Ăątre pour le jeune public construit sur lâeau, la maison carrĂ©e de la fondation FourviĂšre, ou encore lâouverture dâun Radisson Collection dans la Cours des loges.
TourMaG.com - Quid du tourisme durable ?
V. D. : Nous avons profitĂ© de cette pĂ©riode pour entrer dans une dĂ©marche tourisme dâaffaires durable. Avant la pandĂ©mie, nous menions dĂ©jĂ des dĂ©marches. Elle nous a laissĂ© le temps dâaccentuer ce travail et de passer des Ă©tapes.
Nous avons obtenu, cette année, la meilleure note au Global Destination Sustainability Index (GDS-Index).
Nous sommes en train de passer la certification iso 20121 pour ĂȘtre exemplaires et accompagner nos clients et partenaires, au mieux dans cette voie.
Dâailleurs, nous avons sourcĂ© tous les prestataires qui peuvent accompagner nos clients pour organiser des Ă©vĂ©nements plus durables. Le Centre de CongrĂšset Eurexpo sont certifiĂ©s iso 20121, dâautres sites sont en ordre de marche. Idem pour les hĂŽtels, que nous aidons Ă obtenir ces Ă©colabels.
Nous avons créé un service de tourisme responsable, qui accompagne nos socioprofessionnels dans cette dans ces démarches, avec un budget dédié, et qui va pourvoir financer des accompagnements.
Cela correspond Ă une prise de conscience et une vraie demande des associations. Certains dâailleurs le prĂ©cisent dans le cahier des charges.
A lire aussi : Voyage dâaffaires : la rĂ©gion Auvergne-RhĂŽne-Alpes sort le grand jeu
Les grands défis du tourisme d'affaires
V.D. : Nous avons lancĂ© un programme assez dense, avec plus dâune vingtaine dâactions de promotion. Nous devons renouer avec nos clients, nous devons ĂȘtre trĂšs prĂ©sents.
Nous avons tenu un salon à Paris avec le CRT Auvergne-RhÎne-Alpes, les clients avaient besoin de parler, de découvrir les nouveautés.
Dâailleurs, nous sortons un numĂ©ro de notre magazine en dĂ©but dâannĂ©e les rĂ©pertoriant. Beaucoup de nouveaux produits vont sortir sur le territoire : LâĂźle O, thĂ©Ăątre pour le jeune public construit sur lâeau, la maison carrĂ©e de la fondation FourviĂšre, ou encore lâouverture dâun Radisson Collection dans la Cours des loges.
TourMaG.com - Quid du tourisme durable ?
V. D. : Nous avons profitĂ© de cette pĂ©riode pour entrer dans une dĂ©marche tourisme dâaffaires durable. Avant la pandĂ©mie, nous menions dĂ©jĂ des dĂ©marches. Elle nous a laissĂ© le temps dâaccentuer ce travail et de passer des Ă©tapes.
Nous avons obtenu, cette année, la meilleure note au Global Destination Sustainability Index (GDS-Index).
Nous sommes en train de passer la certification iso 20121 pour ĂȘtre exemplaires et accompagner nos clients et partenaires, au mieux dans cette voie.
Dâailleurs, nous avons sourcĂ© tous les prestataires qui peuvent accompagner nos clients pour organiser des Ă©vĂ©nements plus durables. Le Centre de CongrĂšset Eurexpo sont certifiĂ©s iso 20121, dâautres sites sont en ordre de marche. Idem pour les hĂŽtels, que nous aidons Ă obtenir ces Ă©colabels.
Nous avons créé un service de tourisme responsable, qui accompagne nos socioprofessionnels dans cette dans ces démarches, avec un budget dédié, et qui va pourvoir financer des accompagnements.
Cela correspond Ă une prise de conscience et une vraie demande des associations. Certains dâailleurs le prĂ©cisent dans le cahier des charges.
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