
La délégation harbinoise a rencontré des TO spécialistes de la Chine pour les convaincre d’intégrer Harbin dans leurs brochures et leurs circuits - DR
Jalouse de Hong-Kong, du Yunnan et de Shanghai, Harbin veut se faire une place sur le marché du tourisme.
Avec 10 millions d’habitants, cette ancienne capitale de la Mandchourie, qui fut aussi le refuge des Russes lors de la révolution de 1917, n’a rien à envier à ses grandes rivales économiques.
Elle aussi connaît une croissance forte, un peu plus de 12,3% en 2011, et dans les secteurs les plus en vue, l’aéronautique, le pharmaceutique, la pétrochimie et les nouvelles technologies.
Une activité affaires qui n’a pas laissé le groupe ACCOR indifférent, puisqu’il s’y implanté, comme d’autres chaînes internationales, avec deux de ses enseignes Ibis et Sofitel.
Avec 10 millions d’habitants, cette ancienne capitale de la Mandchourie, qui fut aussi le refuge des Russes lors de la révolution de 1917, n’a rien à envier à ses grandes rivales économiques.
Elle aussi connaît une croissance forte, un peu plus de 12,3% en 2011, et dans les secteurs les plus en vue, l’aéronautique, le pharmaceutique, la pétrochimie et les nouvelles technologies.
Une activité affaires qui n’a pas laissé le groupe ACCOR indifférent, puisqu’il s’y implanté, comme d’autres chaînes internationales, avec deux de ses enseignes Ibis et Sofitel.
« Le Paris » ou « la Moscou d’Orient »
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Sur le plan culturel également, Harbin a de jolis atouts : ce n’est pas un hasard si la ville fut surnommée « le Paris » ou « la Moscou d’Orient ».
La dynastie Jin, dont on peut voir les chefs d’œuvre au Musée Jinshangjing, l’aristocratie russe, dont la cathédrale Sainte Sophie et le Manoir de la Volga retracent la présence, ou le communisme, avec le parc Staline, et le modernisme le plus spectaculaire, avec la Tour du Dragon par exemple, témoignent du cosmopolitisme historique et culturel de la ville.
À cela, il faut ajouter les nombreux espaces verts, le shopping, un événementiel très dynamique et surtout un climat hivernal particulièrement adapté aux activités de saison, du ski jusqu’aux sculptures de glace.
La dynastie Jin, dont on peut voir les chefs d’œuvre au Musée Jinshangjing, l’aristocratie russe, dont la cathédrale Sainte Sophie et le Manoir de la Volga retracent la présence, ou le communisme, avec le parc Staline, et le modernisme le plus spectaculaire, avec la Tour du Dragon par exemple, témoignent du cosmopolitisme historique et culturel de la ville.
À cela, il faut ajouter les nombreux espaces verts, le shopping, un événementiel très dynamique et surtout un climat hivernal particulièrement adapté aux activités de saison, du ski jusqu’aux sculptures de glace.
La France comme vivier de clientèle
Avec le développement de la classe moyenne chinoise, la ville dispose d’un vivier domestique en pleine croissance.
Le Club Med, d’ailleurs, a choisi Yabuli, un village de vacances à 200 km de Harbin, pour y implanter en 2009 son premier établissement.
« En 2001, les Chinois étaient à peine 5 000 à faire du ski », confie Caroline Bruel, la directrice de la communication du club, pour expliquer les perspectives du site.
« En 2014, on en prévoit 20 millions. »
Pour le moment cependant, à Yabuli comme à Harbin, la clientèle internationale fait défaut. Qu’à cela ne tienne, avec sa prospérité triomphante, la ville entend partir à l’assaut du monde.
Et la France compte parmi les premières étapes de son offensive de charme, aussi bien sur le loisir que sur le MICE.
Pour le moment, il n’y pas de vol direct entre la France et Harbin.
Il n’empêche, le trafic existe, surtout via Pékin, et la notoriété de la ville ne peut que profiter du développement rapide des échanges économiques entre Harbin et nos plus grandes entreprises, comme Airbus, Alstom, Saint Gobain, la Société Générale, Carrefour ou Dalkia, une filiale de Veolia et d’EDF.
LVMH y est également, sous les marques Louis Vuiton et Christian Dior ; c’est dire si la clientèle locale est intéressante.
Le Club Med, d’ailleurs, a choisi Yabuli, un village de vacances à 200 km de Harbin, pour y implanter en 2009 son premier établissement.
« En 2001, les Chinois étaient à peine 5 000 à faire du ski », confie Caroline Bruel, la directrice de la communication du club, pour expliquer les perspectives du site.
« En 2014, on en prévoit 20 millions. »
Pour le moment cependant, à Yabuli comme à Harbin, la clientèle internationale fait défaut. Qu’à cela ne tienne, avec sa prospérité triomphante, la ville entend partir à l’assaut du monde.
Et la France compte parmi les premières étapes de son offensive de charme, aussi bien sur le loisir que sur le MICE.
Pour le moment, il n’y pas de vol direct entre la France et Harbin.
Il n’empêche, le trafic existe, surtout via Pékin, et la notoriété de la ville ne peut que profiter du développement rapide des échanges économiques entre Harbin et nos plus grandes entreprises, comme Airbus, Alstom, Saint Gobain, la Société Générale, Carrefour ou Dalkia, une filiale de Veolia et d’EDF.
LVMH y est également, sous les marques Louis Vuiton et Christian Dior ; c’est dire si la clientèle locale est intéressante.
Une rencontre avec les TO, l’ANAé et l’APST
De Paris à Bordeaux, en passant par Cognac - c’est tout un programme -, la délégation harbinoise a donc entamé un périple hexagonal en commençant par recevoir la presse lundi 4 novembre 2013, dans les salons prestigieux du Four Seasons Georges V.
Le lendemain, dans les locaux d’Omega TV, en présence des représentants de l’OT chinois à Paris, de l’ANAé et de l’APST, elle a également rencontré des TO spécialistes de la Chine, comme Asia, China tour ou Maison de la Chine, pour convaincre d’intégrer Harbin dans leurs brochures et leurs circuits.
Vu le nombre de vols quotidiens entre Pékin et Harbin, qui sait, peut-être Harbin va-t-elle pouvoir amorcer la pompe.
Il faudra sans doute de la patience et de la persévérance, mais ce sont là des qualités bien chinoises.
Le lendemain, dans les locaux d’Omega TV, en présence des représentants de l’OT chinois à Paris, de l’ANAé et de l’APST, elle a également rencontré des TO spécialistes de la Chine, comme Asia, China tour ou Maison de la Chine, pour convaincre d’intégrer Harbin dans leurs brochures et leurs circuits.
Vu le nombre de vols quotidiens entre Pékin et Harbin, qui sait, peut-être Harbin va-t-elle pouvoir amorcer la pompe.
Il faudra sans doute de la patience et de la persévérance, mais ce sont là des qualités bien chinoises.