l’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne a écrit une tribune - Depositphotos @Christian
La montagne referme la page de sa saison estivale, pour anticiper celle hivernale.
Alors que se tenait la semaine dernière l'assemblée générale l’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (ANMSM), les élus ont voulu faire passer un message.
Une centaine d'entre eux a signé la tribune intitulée "à la croisée des chemins, la montagne en mouvement regarde vers l’avenir". Un texte qui rappelle les grands enjeux de ces territoires à leur d'une adaptation expresse aussi bien au regard du changement climatique que d'autres sujets sociétaux.
A lire : Montagne en été : un bilan contrasté
Les signataires demandent aux pouvoirs publics, dont ils sont membres, d'accompagner les stations dans leur nécessaire adaptation, pour réconcilier touristes et populations locales, économie et environnement, tout en maintenant des habitants et préservant la nature.
Alors que se tenait la semaine dernière l'assemblée générale l’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (ANMSM), les élus ont voulu faire passer un message.
Une centaine d'entre eux a signé la tribune intitulée "à la croisée des chemins, la montagne en mouvement regarde vers l’avenir". Un texte qui rappelle les grands enjeux de ces territoires à leur d'une adaptation expresse aussi bien au regard du changement climatique que d'autres sujets sociétaux.
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Les signataires demandent aux pouvoirs publics, dont ils sont membres, d'accompagner les stations dans leur nécessaire adaptation, pour réconcilier touristes et populations locales, économie et environnement, tout en maintenant des habitants et préservant la nature.
Montagne : le train comme levier de décarbonation
L'association rappelle que 400 000 emplois directs ou indirects dépendent de l'activité touristique dans nos montagnes.
"Derrière les investissements et l’amélioration des infrastructures, protégeons nos montagnards, maintenons une économie pour faire vivre les familles et leur permettre de rester au pays. Car la montagne est aussi un milieu hostile, il faut savoir l’entretenir et l’aménager pour la sécurité de ses habitants.
La récente saison d’hiver vient le confirmer : avec un enneigement très inégal selon les massifs, les vacanciers n’ont jamais été aussi nombreux, preuve que la montagne est attractive dans un environnement en constante évolution," rapporte le document.
Il rappelle que le secteur doit s'adapter, mais qu'il ne peut le faire seul.
A lire : Neige : quel avenir pour les stations françaises ?
Ainsi, 60% de l'empreinte carbone des séjours au ski provient du seul transport, sauf que les investissements pour décarboner cette unité ne peuvent se faire seuls. Il convient d'investir fortement dans le ferroviaire, pour déployer une offre suffisamment intéressante, pour que les voyageurs abandonnent la voiture.
"Il faut accélérer et massifier les efforts déjà engagés par nombre de localités pour privilégier le train à la voiture pour rejoindre nos stations.
Depuis plusieurs années, les élus de montagne travaillent aux côtés des transporteurs pour développer l’offre de trains et répondre aux besoins des vacanciers, en hiver comme en été, du premier au dernier kilomètre pour se rendre en station.
Le train doit devenir le moyen de transport privilégié. Pour y parvenir, une volonté politique assumée par l’Etat est essentielle," estime la tribune.
"Derrière les investissements et l’amélioration des infrastructures, protégeons nos montagnards, maintenons une économie pour faire vivre les familles et leur permettre de rester au pays. Car la montagne est aussi un milieu hostile, il faut savoir l’entretenir et l’aménager pour la sécurité de ses habitants.
La récente saison d’hiver vient le confirmer : avec un enneigement très inégal selon les massifs, les vacanciers n’ont jamais été aussi nombreux, preuve que la montagne est attractive dans un environnement en constante évolution," rapporte le document.
Il rappelle que le secteur doit s'adapter, mais qu'il ne peut le faire seul.
A lire : Neige : quel avenir pour les stations françaises ?
Ainsi, 60% de l'empreinte carbone des séjours au ski provient du seul transport, sauf que les investissements pour décarboner cette unité ne peuvent se faire seuls. Il convient d'investir fortement dans le ferroviaire, pour déployer une offre suffisamment intéressante, pour que les voyageurs abandonnent la voiture.
"Il faut accélérer et massifier les efforts déjà engagés par nombre de localités pour privilégier le train à la voiture pour rejoindre nos stations.
Depuis plusieurs années, les élus de montagne travaillent aux côtés des transporteurs pour développer l’offre de trains et répondre aux besoins des vacanciers, en hiver comme en été, du premier au dernier kilomètre pour se rendre en station.
Le train doit devenir le moyen de transport privilégié. Pour y parvenir, une volonté politique assumée par l’Etat est essentielle," estime la tribune.
Montagne : la gestion de l'eau passera par... les retenues collinaires
Ce n'est pas tout.
Pour maintenir des populations à l'année, l'ANMSM rappelle que l’aménagement des stations doit être repensé pour reconnecter l'ensemble du territoire et assurer la sécurité de ses habitants.
L'offre doit aussi être diversifiée dans l'objectif de mieux s'adapter au tourisme de 4 saisons.
Pour finir, la gestion de l'eau se fera par... des retenues collinaires multi-usages, pour répondre aux activités estivales, source d’eau potable, pastoralisme, lutte contre les incendies, mais aussi soutien à l’activité hivernale.
Un argument qui ne devrait pas plaire à toutes les parties prenantes de la vie en montagne.
Reste à savoir si la nouvelle ministre de l'économie du Tourisme sera à l'écoute de ces acteurs, alors que la France n'a plus réalisé de véritable plan de développement national du tourisme depuis des décennies.
Pour maintenir des populations à l'année, l'ANMSM rappelle que l’aménagement des stations doit être repensé pour reconnecter l'ensemble du territoire et assurer la sécurité de ses habitants.
L'offre doit aussi être diversifiée dans l'objectif de mieux s'adapter au tourisme de 4 saisons.
Pour finir, la gestion de l'eau se fera par... des retenues collinaires multi-usages, pour répondre aux activités estivales, source d’eau potable, pastoralisme, lutte contre les incendies, mais aussi soutien à l’activité hivernale.
Un argument qui ne devrait pas plaire à toutes les parties prenantes de la vie en montagne.
Reste à savoir si la nouvelle ministre de l'économie du Tourisme sera à l'écoute de ces acteurs, alors que la France n'a plus réalisé de véritable plan de développement national du tourisme depuis des décennies.