
Sur la Plaza Mayor de Lima, la cathédrale entourée d'un beau concentré d’architecture coloniale (© PB)
Avec désormais plus de douze -peut-être même treize- millions d’habitants, Lima, la capitale du Pérou, s’étend toujours plus loin sur une bande semi-désertique qui longe l’Océan pacifique.
Centre historique, hôtels de classe internationale, rues dédiées au shopping, quartiers chics, quartier bohème et aussi nouveaux quartiers moins favorisés, circulation congestionnée, embouteillages, la capitale du Pérou -43 arrondissements !- a tout d’une grande métropole. Un destin auquel elle était promise depuis cinq siècles.
Fondée en 1535 par le conquistador espagnol Francisco Pizarro, Lima a été, pendant deux siècles, la capitale sud-américaine de l’Empire espagnol. D’où le concentré de richesses déployées dans les musés et l’architecture. Et son blason sur lequel figure trois couronnes à l’effigie des rois mages : il porte la devise hoc signum vere regum (le vrai signe des rois).
A lire aussi : Le Pérou mise sur un tourisme durable et culturel
Centre historique, hôtels de classe internationale, rues dédiées au shopping, quartiers chics, quartier bohème et aussi nouveaux quartiers moins favorisés, circulation congestionnée, embouteillages, la capitale du Pérou -43 arrondissements !- a tout d’une grande métropole. Un destin auquel elle était promise depuis cinq siècles.
Fondée en 1535 par le conquistador espagnol Francisco Pizarro, Lima a été, pendant deux siècles, la capitale sud-américaine de l’Empire espagnol. D’où le concentré de richesses déployées dans les musés et l’architecture. Et son blason sur lequel figure trois couronnes à l’effigie des rois mages : il porte la devise hoc signum vere regum (le vrai signe des rois).
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Lima : bâtie en damier

Sur la Plaza San Martin, une statue équestre en hommage à l'un des deux héros de l'indépendance (PB)
Bâtie en damier, Lima comptait initialement 117 cuadras (pâtés de maison) encadrant la Plaza de Armas rebaptisée, depuis, Plaza Mayor. C’est le cœur du centre historique.
Sur cette Place Mayor se dressent la cathédrale Saint-Jean-l'Apôtre-et-l'Évangéliste et ses deux grandes tours jumelles, dans le style baroque du XVIIe siècle ; le palais présidentiel (Palacio de Gobierno ou Casa de Pizarro, car construit par le célèbre conquistador) où, chaque jour, à midi, la relève de la garde s’affiche comme un cérémonial impeccablement chorégraphié ; et, enfin, le palais archiépiscopal, rebâti en 1924. Ce dernier se distingue notamment par les balcons en bois sculpté de style mauresque de son imposante façade.
En empruntant le Jirón de la Unión, on tombe -un peu plus loin- sur la Plaza San Martin, qui rend hommage -statue équestre à l'appui,- au héros argentin qui a contribué à arracher l'indépendance du Pérou, effective depuis 1824. Tout autour de très beaux bâtiments néo-classiques abritent bureaux, banques, hôtels et notamment l'hôtel Bolivar, du nom de l'autre grand autre héros de l'indépendance péruvienne. Un homme né, lui, au Vénézuela...
Dans le centre historique, les rues sont pluri-centenaires et bien des demeures, historiques.
Les plus anciennes, celles qui ont échappé aux destructions du terrible tremblement de terre de 1746, témoignent de la magnificence du style colonial espagnol. En s'y promenant à pied et en levant le nez, on admire d'imposants balcons à jalousie en bois, comme ceux du palais Torre Tagle ou ceux de la Casa Osambela Oquendo.
D'autres balcons sont en fer forgé. Tous offrent un aperçu fascinant de l'architecture coloniale de Lima, tout comme les embrasures de portes richement sculptées, les façades peintes en couleurs parfois très vives, les azulejos sévillans, les hauts plafonds (parfois en bois à caissons et finement sculptés), les escaliers monumentaux, les patios intérieurs.
Ne surtout pas manquer, dans le Jirón de la Unión, la Casa de Aliaga. Cette demeure coloniale qui date de 1535, est habitée par la même famille depuis plus de 17 générations.
Sur cette Place Mayor se dressent la cathédrale Saint-Jean-l'Apôtre-et-l'Évangéliste et ses deux grandes tours jumelles, dans le style baroque du XVIIe siècle ; le palais présidentiel (Palacio de Gobierno ou Casa de Pizarro, car construit par le célèbre conquistador) où, chaque jour, à midi, la relève de la garde s’affiche comme un cérémonial impeccablement chorégraphié ; et, enfin, le palais archiépiscopal, rebâti en 1924. Ce dernier se distingue notamment par les balcons en bois sculpté de style mauresque de son imposante façade.
En empruntant le Jirón de la Unión, on tombe -un peu plus loin- sur la Plaza San Martin, qui rend hommage -statue équestre à l'appui,- au héros argentin qui a contribué à arracher l'indépendance du Pérou, effective depuis 1824. Tout autour de très beaux bâtiments néo-classiques abritent bureaux, banques, hôtels et notamment l'hôtel Bolivar, du nom de l'autre grand autre héros de l'indépendance péruvienne. Un homme né, lui, au Vénézuela...
Dans le centre historique, les rues sont pluri-centenaires et bien des demeures, historiques.
Les plus anciennes, celles qui ont échappé aux destructions du terrible tremblement de terre de 1746, témoignent de la magnificence du style colonial espagnol. En s'y promenant à pied et en levant le nez, on admire d'imposants balcons à jalousie en bois, comme ceux du palais Torre Tagle ou ceux de la Casa Osambela Oquendo.
D'autres balcons sont en fer forgé. Tous offrent un aperçu fascinant de l'architecture coloniale de Lima, tout comme les embrasures de portes richement sculptées, les façades peintes en couleurs parfois très vives, les azulejos sévillans, les hauts plafonds (parfois en bois à caissons et finement sculptés), les escaliers monumentaux, les patios intérieurs.
Ne surtout pas manquer, dans le Jirón de la Unión, la Casa de Aliaga. Cette demeure coloniale qui date de 1535, est habitée par la même famille depuis plus de 17 générations.
D'innombrables églises et couvents

L'une des multiples fresques de street art peintes sur les murs du quartier bohème de Barranco (© PB)
Les innombrables églises et couvents, de style Renaissance, baroque voire rococo, offrent, eux aussi, de beaux échantillons de l'architecture coloniale. Et disent l’importance qu’a eue la religion catholique introduite par les Espagnols.
Parmi les édifices religieux les plus remarquables, le couvent de San Francisco (Saint François) - construit par deux compagnons de conquête de Pizarro - se dresse à proximité de la Plaza Mayor.
De fait, ce superbe ensemble jaune et blanc est bien plus qu’un couvent : il comprend aussi une basilique à la somptueuse façade baroque flanquée de deux tours érigées en 1664, deux chapelles et des catacombes où des morts étaient inhumés pendant la période coloniale.
La visite de ce réseau de galeries souterraines est assez oppressante. En revanche, le cloître est lumineux, splendide et le chœur néo-classique, monumental, dessiné par le célèbre architecte Matias Maestros, est admirable avec ses 130 stalles entièrement sculptées et son plafond d’inspiration mudéjar.
Ne pas rater non plus l'église Santo Domingo (XVIe), dominée par une tour rose (on peut monter en haut). L'ensemble vaut le détour pour ses deux cloîtres XVIIe. Le premier, très élégant, est décoré avec des azulejos ; le second, avec sa fontaine au milieu de la verdure, permet de souffler un peu en s'offrant un moment hors du temps.
On reste aussi stupéfait d'admiration devant les retables dégoulinants d’or et de statues expressives de l’église San Pedro (Saint-Pierre).
Parmi les édifices religieux les plus remarquables, le couvent de San Francisco (Saint François) - construit par deux compagnons de conquête de Pizarro - se dresse à proximité de la Plaza Mayor.
De fait, ce superbe ensemble jaune et blanc est bien plus qu’un couvent : il comprend aussi une basilique à la somptueuse façade baroque flanquée de deux tours érigées en 1664, deux chapelles et des catacombes où des morts étaient inhumés pendant la période coloniale.
La visite de ce réseau de galeries souterraines est assez oppressante. En revanche, le cloître est lumineux, splendide et le chœur néo-classique, monumental, dessiné par le célèbre architecte Matias Maestros, est admirable avec ses 130 stalles entièrement sculptées et son plafond d’inspiration mudéjar.
Ne pas rater non plus l'église Santo Domingo (XVIe), dominée par une tour rose (on peut monter en haut). L'ensemble vaut le détour pour ses deux cloîtres XVIIe. Le premier, très élégant, est décoré avec des azulejos ; le second, avec sa fontaine au milieu de la verdure, permet de souffler un peu en s'offrant un moment hors du temps.
On reste aussi stupéfait d'admiration devant les retables dégoulinants d’or et de statues expressives de l’église San Pedro (Saint-Pierre).
Métissages architecturaux

Même dans les quartiers chics de Lima, des paysannes andines viennent vendre leur artisanat à même les rues (© PB)
Cette architecture coloniale mêle influences espagnoles et indigènes. D’où le nom de « baroque métis » qui lui est souvent donné.
Cependant, l’art mauresque, arrivé d’Afrique du Nord en Andalousie pendant la période des royaumes arabes, a également traversé l’Atlantique au XVIe siècle pour s’afficher dans le "Nouveau Monde" et notamment au Pérou, dans de nombreux décors.
Si ces tous ces métissages donnent son caractère au centre historique de Lima, les touristes apprécient en général aussi le quartier fort chic de San Isidro et celui, à peine moins chic, de Miraflores avec leurs hôtels sélects comme Casa Andina, leurs belles boutiques et leurs restaurants.
Cependant, le quartier très composite, un peu bohème mais ô combien pittoresque de Barranco, situé à deux pas, vaut aussi de lui consacrer un bon moment. Il est perché sur la falaise au sud de la baie de Lima. Si, en contrebas, le Pacifique roule toujours ses vagues, les moulins à vent qui ponctuaient jadis la haute falaise ont disparu depuis longtemps.
Barranco est un séduisant cocktail de belles demeures de l’aristocratie péruvienne - elle en avait fait une de ses destinations estivales au tournant du XIXe et du XXe -, d'immeubles modernes, de rues bohèmes étroites et sinueuses fréquentées par les artistes et les intellectuels, de cafés et de restaurants dédiés à la vie nocturne, de boutiques artisanales.
Et aussi, sur la colline qui se trouve de l’autre côté de son célèbre "Puente de los Suspiros" (il doit bien entendu son nom à une histoire locale d’amours contrariés) de multiples et immenses "murales" (fresques murales) dues au talent de nombreux Street artists.
Jadis village de pêcheurs, Barranco fait désormais figure de haut lieu de l'art et de la culture où se côtoient des galeries d'art contemporain. On y trouve aussi de beaux hébergements, par exemple le Boutique hôtel de luxe Villa Barranco (10 chambres) ou l'élégant Hôtel B, un Relais & Châteaux installé dans un pavillon d'été construit à la Belle Époque.
Cependant, l’art mauresque, arrivé d’Afrique du Nord en Andalousie pendant la période des royaumes arabes, a également traversé l’Atlantique au XVIe siècle pour s’afficher dans le "Nouveau Monde" et notamment au Pérou, dans de nombreux décors.
Si ces tous ces métissages donnent son caractère au centre historique de Lima, les touristes apprécient en général aussi le quartier fort chic de San Isidro et celui, à peine moins chic, de Miraflores avec leurs hôtels sélects comme Casa Andina, leurs belles boutiques et leurs restaurants.
Cependant, le quartier très composite, un peu bohème mais ô combien pittoresque de Barranco, situé à deux pas, vaut aussi de lui consacrer un bon moment. Il est perché sur la falaise au sud de la baie de Lima. Si, en contrebas, le Pacifique roule toujours ses vagues, les moulins à vent qui ponctuaient jadis la haute falaise ont disparu depuis longtemps.
Barranco est un séduisant cocktail de belles demeures de l’aristocratie péruvienne - elle en avait fait une de ses destinations estivales au tournant du XIXe et du XXe -, d'immeubles modernes, de rues bohèmes étroites et sinueuses fréquentées par les artistes et les intellectuels, de cafés et de restaurants dédiés à la vie nocturne, de boutiques artisanales.
Et aussi, sur la colline qui se trouve de l’autre côté de son célèbre "Puente de los Suspiros" (il doit bien entendu son nom à une histoire locale d’amours contrariés) de multiples et immenses "murales" (fresques murales) dues au talent de nombreux Street artists.
Jadis village de pêcheurs, Barranco fait désormais figure de haut lieu de l'art et de la culture où se côtoient des galeries d'art contemporain. On y trouve aussi de beaux hébergements, par exemple le Boutique hôtel de luxe Villa Barranco (10 chambres) ou l'élégant Hôtel B, un Relais & Châteaux installé dans un pavillon d'été construit à la Belle Époque.
Callao, entre terre et mer

La place principale de Callao. Au centre, une statue de l'Amiral Grau, héros de la guerre du Pacifique avec le Chili perdue par le Pérou (© PB)
Il serait toutefois dommage de limiter sa découverte de Lima à ces quartiers emblématiques. Si l'on a un peu de temps, cela vaut le coup de filer jusqu'à la ville voisine de Callao (540 000 hab) en taxi, où, si l'on est prêt à tenter l'aventure, en bus (on les trouve sur l'avenue Larca à Miraflores).
Bien que l'aéroport international Jorge Chávez - le plus important du Pérou - se trouve à Callao, le nom de cette ville est d'abord une référence pour les amateurs de Tintin : elle est en effet le point de départ de l'album "Le Temple du Soleil" et le port d'attache du Pachacamac, le bateau qui transporte le professeur Tournesol et ses ravisseurs.
Depuis sa fondation en 1537, Callao a cependant eu une importance stratégique puisqu'elle abrite le principal port de pêche et de commerce du Pérou. Et, si Pizarro a pu faire de Lima la capitale de la Nouvelle Castille, c'est bel et bien grâce à Callao : durant la vice-royauté du Pérou, toutes les marchandises produites dans l'est du Royaume étaient transportées jusque là à dos de mule. Par la suite, c'est à Callao qu'arrivèrent en bateau des dizaines de milliers de migrants du monde entier...
Le centre de Callao -agréable à découvrir à pied- s'organise autour de la place principale sur laquelle se dresse une statue de l'amiral péruvien Grau. Plus loin, côté Pacifique, demeurent la puissante forteresse du roi Philippe V. A l'opposé, se tient le Musée naval.
Dans les rues adjacentes jadis peuplées de belles "maisons d'été", se trouvent de nombreuses galeries et ateliers d'artistes. Ici, le week-end, on danse la salsa et on mange des brochettes de cœur de bœuf.
Bien que l'aéroport international Jorge Chávez - le plus important du Pérou - se trouve à Callao, le nom de cette ville est d'abord une référence pour les amateurs de Tintin : elle est en effet le point de départ de l'album "Le Temple du Soleil" et le port d'attache du Pachacamac, le bateau qui transporte le professeur Tournesol et ses ravisseurs.
Depuis sa fondation en 1537, Callao a cependant eu une importance stratégique puisqu'elle abrite le principal port de pêche et de commerce du Pérou. Et, si Pizarro a pu faire de Lima la capitale de la Nouvelle Castille, c'est bel et bien grâce à Callao : durant la vice-royauté du Pérou, toutes les marchandises produites dans l'est du Royaume étaient transportées jusque là à dos de mule. Par la suite, c'est à Callao qu'arrivèrent en bateau des dizaines de milliers de migrants du monde entier...
Le centre de Callao -agréable à découvrir à pied- s'organise autour de la place principale sur laquelle se dresse une statue de l'amiral péruvien Grau. Plus loin, côté Pacifique, demeurent la puissante forteresse du roi Philippe V. A l'opposé, se tient le Musée naval.
Dans les rues adjacentes jadis peuplées de belles "maisons d'été", se trouvent de nombreuses galeries et ateliers d'artistes. Ici, le week-end, on danse la salsa et on mange des brochettes de cœur de bœuf.
Métissages gastronomiques
Quel que soit le quartier de Lima sur lequel on jette son dévolu, la promenade sera délicieuse, même par temps gris. Et, même s'il tombe une petite bruine côtière que l'on appelle localement "Garua".
Garua ou pas, il ne faut manquer de s'offrir une dégustation de café et de chocolat péruviens (l'équivalent de 30€ par personne), par exemple à Barranco dans la jolie boutique de El Cacaotal ou l'on pourra aussi acheter quelques douceurs à rapporter en France.
A l'heure de l’apéritif, on ne manquera pas de boire un pisco sour. Ce cocktail typiquement péruvien aurait, dit-on, été inventé par des immigrés italiens qui auraient voulu reproduire, au Pérou, la Grappa italienne. C’est un mélange d’alcool de raisin -dénommé justement pisco-, de jus de citron, de sirop de canne, de blanc d’oeuf battu et de glace pilée.
Enfin, une fois passé à table, on n’en doutera plus : à Lima, la cuisine relève d'un somptueux art de vivre. Depuis quelques années, des chefs talentueux ont porté la gastronomie nationale au sommet, souvent en jouant sur les métissages entre spécialités régionales et (ou) avec d'autres cuisines, japonaises ou chinoises par exemple.
Le Pérou a d’ailleurs été élu à plusieurs reprises « Meilleure Destination Gastronomique du Monde » aux WTA. Et plusieurs de ses restaurants ont été classés parmi les « 50 meilleurs du monde ». La plupart se trouvent, bien entendu, à San Isidro, à Miraflores et à Barranco où se trouve une clientèle aisée.
Ainsi, à Miraflores, La Mar est passée maître dans l’art d’accommoder le poisson. Ainsi, toujours à Miraflores, Maido mêle avec talent les saveurs péruviennes et nippones. On découvre aussi, à San Isidro, un subtil mélange de saveurs japonaises et péruviennes chez Osaka, établissement réputé pour son décor élégant et sa cuisine dite "fusion de style Nikkei". Attention toutefois : le lieu peut être bruyant !
On trouve, toujours à San Isidro, d’autres délicieuses influences chez Astrid & Gastón du chef Gastón Acurio qui décline avec raffinement toutes les saveurs péruviennes et excelle dans les coquillages et les poissons.
Enfin, le restaurant Cala qui sert, à Barranco, face à l'océan, diverses spécialités péruviennes mérite également d'être mentionné, et ce d'autant plus que l'on peut s'y régaler vraiment pour l'équivalent de 40€.
Garua ou pas, il ne faut manquer de s'offrir une dégustation de café et de chocolat péruviens (l'équivalent de 30€ par personne), par exemple à Barranco dans la jolie boutique de El Cacaotal ou l'on pourra aussi acheter quelques douceurs à rapporter en France.
A l'heure de l’apéritif, on ne manquera pas de boire un pisco sour. Ce cocktail typiquement péruvien aurait, dit-on, été inventé par des immigrés italiens qui auraient voulu reproduire, au Pérou, la Grappa italienne. C’est un mélange d’alcool de raisin -dénommé justement pisco-, de jus de citron, de sirop de canne, de blanc d’oeuf battu et de glace pilée.
Enfin, une fois passé à table, on n’en doutera plus : à Lima, la cuisine relève d'un somptueux art de vivre. Depuis quelques années, des chefs talentueux ont porté la gastronomie nationale au sommet, souvent en jouant sur les métissages entre spécialités régionales et (ou) avec d'autres cuisines, japonaises ou chinoises par exemple.
Le Pérou a d’ailleurs été élu à plusieurs reprises « Meilleure Destination Gastronomique du Monde » aux WTA. Et plusieurs de ses restaurants ont été classés parmi les « 50 meilleurs du monde ». La plupart se trouvent, bien entendu, à San Isidro, à Miraflores et à Barranco où se trouve une clientèle aisée.
Ainsi, à Miraflores, La Mar est passée maître dans l’art d’accommoder le poisson. Ainsi, toujours à Miraflores, Maido mêle avec talent les saveurs péruviennes et nippones. On découvre aussi, à San Isidro, un subtil mélange de saveurs japonaises et péruviennes chez Osaka, établissement réputé pour son décor élégant et sa cuisine dite "fusion de style Nikkei". Attention toutefois : le lieu peut être bruyant !
On trouve, toujours à San Isidro, d’autres délicieuses influences chez Astrid & Gastón du chef Gastón Acurio qui décline avec raffinement toutes les saveurs péruviennes et excelle dans les coquillages et les poissons.
Enfin, le restaurant Cala qui sert, à Barranco, face à l'océan, diverses spécialités péruviennes mérite également d'être mentionné, et ce d'autant plus que l'on peut s'y régaler vraiment pour l'équivalent de 40€.
Dot it yourself !
Si l'on a envie de mettre la main à la pâte, le mieux est toutefois de s'offrir -encore à Miraflores- un cours de cuisine chez Sky Kitchen...
Depuis 14 ans, le chef Yurac Romero a appris à plus de 40 000 personnes, à confectionner le fameux Pisco Sour (bien sûr, on repart avec avec la recette) ainsi que le nom moins célèbre ceviche, composé de poisson cru mariné dans du jus de citron vert et accompagné d’oignon cru en fines tranches.
Parfois, les cuisiniers y ajoutent du maïs cuit à l'eau ou bien salé et grillé. Personnellement, on préfère sans… mais avec un peu de piment pour relever le ceviche.
L'intérêt d'explorer Lima va donc bien au-delà de la découverte de son centre historique. Y séjourner offre une occasion unique de s'immerger dans la diversité culturelle et culinaire d'un Pérou qui n'a pas fini de s'enrichir de ses multiples métissages.
A lire aussi : Dès décembre, Lima à portée de la France avec les nouvelles liaisons Air Canada
Depuis 14 ans, le chef Yurac Romero a appris à plus de 40 000 personnes, à confectionner le fameux Pisco Sour (bien sûr, on repart avec avec la recette) ainsi que le nom moins célèbre ceviche, composé de poisson cru mariné dans du jus de citron vert et accompagné d’oignon cru en fines tranches.
Parfois, les cuisiniers y ajoutent du maïs cuit à l'eau ou bien salé et grillé. Personnellement, on préfère sans… mais avec un peu de piment pour relever le ceviche.
L'intérêt d'explorer Lima va donc bien au-delà de la découverte de son centre historique. Y séjourner offre une occasion unique de s'immerger dans la diversité culturelle et culinaire d'un Pérou qui n'a pas fini de s'enrichir de ses multiples métissages.
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