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Prendre un avion va-t-il devenir une corvée redoutable ?
Les attentats coûtent de l’argent et des vies humaines aux terroristes. Quelques menaces, un peu d’intox et des hommes déterminés, demande beaucoup moins de moyens et paie autant sinon davantage.
Car si les touristes sont de moins en moins découragés par les attentats, en revanche ils rechignent toujours davantage face à la panoplie des mesures de sûreté sans cesse plus contraignantes. Et si l’Internationale terroriste avait trouvé la martingale ?
Le terrorisme international a décidé de frapper ses cibles là où ça fait mal : au portefeuille. En posant des bombes à Casablanca, en Égypte, à Bali, à Londres, à Madrid ou ailleurs, les émules de Ben Laden visent un même objectif : semer la terreur et, partant, mettre à mal les gouvernements concernés.
Déserter une destination fait l’affaire de ceux qui l’ont crucifiée
Deux touristes français tués dans un attentat au Caire ont beaucoup plus de chances de faire la manchette du « 20h » qu’un énième attentat à Bagdad, même très lourd en pertes humaines. Cela s’appelle en langage journalistique, la loi du « mort-kilomètre », et signifie que plus les victimes vous sont proches et plus vous êtes concerné.
Mais comme tout passe et tout lasse, les attentats ont été « intégrés » par les touristes. Ils ont compris que déserter une destination fait l’affaire de ceux qui l’ont crucifiée. Et la menace n’endigue plus l’irrésistible montée de l’industrie touristique dans le monde.
Que faire alors ? Jouer la peur de l’avion et maintenir une pression et une psychose permanente sur les aéroports et les compagnies aériennes. Et ça marche ! Malgré les avis des experts qui estiment que trop de sûreté tue la sûreté, et que les mesures visant à restreindre certains contenus en cabine ne riment pas à grand-chose, les autorités européennes continuent de charger la mule.
Et l’on parle déjà des produits électroniques (portables, jeux, micro-ordinateurs…) comme des futures « victimes » de ce zèle. Question : jusqu’à quelles extrémités arrivera-t-on dans cette escalade à la sûreté qui ne fait ni les affaires du transport aérien ni celles des professionnels du tourisme ?
Car si les touristes sont de moins en moins découragés par les attentats, en revanche ils rechignent toujours davantage face à la panoplie des mesures de sûreté sans cesse plus contraignantes. Et si l’Internationale terroriste avait trouvé la martingale ?
Le terrorisme international a décidé de frapper ses cibles là où ça fait mal : au portefeuille. En posant des bombes à Casablanca, en Égypte, à Bali, à Londres, à Madrid ou ailleurs, les émules de Ben Laden visent un même objectif : semer la terreur et, partant, mettre à mal les gouvernements concernés.
Déserter une destination fait l’affaire de ceux qui l’ont crucifiée
Deux touristes français tués dans un attentat au Caire ont beaucoup plus de chances de faire la manchette du « 20h » qu’un énième attentat à Bagdad, même très lourd en pertes humaines. Cela s’appelle en langage journalistique, la loi du « mort-kilomètre », et signifie que plus les victimes vous sont proches et plus vous êtes concerné.
Mais comme tout passe et tout lasse, les attentats ont été « intégrés » par les touristes. Ils ont compris que déserter une destination fait l’affaire de ceux qui l’ont crucifiée. Et la menace n’endigue plus l’irrésistible montée de l’industrie touristique dans le monde.
Que faire alors ? Jouer la peur de l’avion et maintenir une pression et une psychose permanente sur les aéroports et les compagnies aériennes. Et ça marche ! Malgré les avis des experts qui estiment que trop de sûreté tue la sûreté, et que les mesures visant à restreindre certains contenus en cabine ne riment pas à grand-chose, les autorités européennes continuent de charger la mule.
Et l’on parle déjà des produits électroniques (portables, jeux, micro-ordinateurs…) comme des futures « victimes » de ce zèle. Question : jusqu’à quelles extrémités arrivera-t-on dans cette escalade à la sûreté qui ne fait ni les affaires du transport aérien ni celles des professionnels du tourisme ?