Est-il possible de rassembler en une seule entité des intérêts aussi divergents que ceux des professionnels du tourisme français ? Poser la question, c’est un peu y répondre. Et Georges Colson devra ce jeudi, jour de l’Assemblée générale du Syndicat national des agences de voyages, apporter des réponses adéquates sous peine de voir se disloquer peu à peu le seul organisme représentatif de l’ensemble de la profession.
Depuis quelques années déjà, le SNAV donne des signes d’essoufflement. Manifestement, il n’a pas su trouver les réponses idoines au chamboulement des mentalités, à l’évolution technologique et aux nouveaux modes consuméristes…
Autant d’éléments qui ont mis sens dessus dessous une profession qui ronronnait gentiment. En effet, face aux dangers de la vente en ligne, du nouveau modèle économique et de la remise en cause de sa légitimité, la donne a changé.
On fait désormais feu de tout bois : les Distributeurs distribuent mais ils produisent également. Certains font même du réceptif et touchent parfois à l’événementiel ou à l’incentive.
De leur côté, les Producteurs ne restent pas les deux pieds dans le même sabot. Ils distribuent auprès des CE, rêvent de squeezer les revendeurs en ouvrant des sites internet où ils vendent en direct, créent des réseaux intégrés ou franchisés, s’attaquent sans complexe au marché du groupe…
« quand les bornes sont franchies il n’y a plus de limites… »
Bien entendu, on n’évoque ici que les deux composantes principales du métier. On ne parlera pas des Offices du tourisme titulaires de licences d’agents de voyages ou non et de toutes les associations et autres organismes qui ont fait du paracommercialisme un style (rentable) de vie.
La règle désormais c’est qu’il n’y a plus de règle. Et comme disait quelqu’un « quand les bornes sont franchies il n’y a plus de limites… » Alors, comment codifier l’anarchie actuelle, reconnaître et défendre les légitimes intérêts des agences indépendantes sans léser ceux des tour opérateurs tout en prenant en compte la spécificité des réseaux indépendants ?
La réponse porte un nom : la Fédération de métiers. Il existe un exemple très réaliste et qui fonctionne très bien : le SNPL qui représente les professions libérales. Connaissez-vous plus concurrent qu’un Expert comptable et un avocat d’affaires ? Peu probable. Pourtant, tous deux cohabitent pour l’intérêt bien compris de l’autre. Et s’il y a en France un Syndicat qui pèse c’est bien celui-là.
Il y a d’autres exemples. Tous démontrent que l’on peut exercer le même métier sans forcément être identique ni partager le même point de vue. L’efficacité se nourrit de la différence.
Vouloir rassembler au sein d’un même organisme, sans autre distinguo que celui des commissions, conseils et commissions professionnelles diverses, des professionnels aux intérêts aussi divergents relève au mieux d’une douce utopie et au pire d’une fuite en avant… qui risque de se terminer dans le mur !
Depuis quelques années déjà, le SNAV donne des signes d’essoufflement. Manifestement, il n’a pas su trouver les réponses idoines au chamboulement des mentalités, à l’évolution technologique et aux nouveaux modes consuméristes…
Autant d’éléments qui ont mis sens dessus dessous une profession qui ronronnait gentiment. En effet, face aux dangers de la vente en ligne, du nouveau modèle économique et de la remise en cause de sa légitimité, la donne a changé.
On fait désormais feu de tout bois : les Distributeurs distribuent mais ils produisent également. Certains font même du réceptif et touchent parfois à l’événementiel ou à l’incentive.
De leur côté, les Producteurs ne restent pas les deux pieds dans le même sabot. Ils distribuent auprès des CE, rêvent de squeezer les revendeurs en ouvrant des sites internet où ils vendent en direct, créent des réseaux intégrés ou franchisés, s’attaquent sans complexe au marché du groupe…
« quand les bornes sont franchies il n’y a plus de limites… »
Bien entendu, on n’évoque ici que les deux composantes principales du métier. On ne parlera pas des Offices du tourisme titulaires de licences d’agents de voyages ou non et de toutes les associations et autres organismes qui ont fait du paracommercialisme un style (rentable) de vie.
La règle désormais c’est qu’il n’y a plus de règle. Et comme disait quelqu’un « quand les bornes sont franchies il n’y a plus de limites… » Alors, comment codifier l’anarchie actuelle, reconnaître et défendre les légitimes intérêts des agences indépendantes sans léser ceux des tour opérateurs tout en prenant en compte la spécificité des réseaux indépendants ?
La réponse porte un nom : la Fédération de métiers. Il existe un exemple très réaliste et qui fonctionne très bien : le SNPL qui représente les professions libérales. Connaissez-vous plus concurrent qu’un Expert comptable et un avocat d’affaires ? Peu probable. Pourtant, tous deux cohabitent pour l’intérêt bien compris de l’autre. Et s’il y a en France un Syndicat qui pèse c’est bien celui-là.
Il y a d’autres exemples. Tous démontrent que l’on peut exercer le même métier sans forcément être identique ni partager le même point de vue. L’efficacité se nourrit de la différence.
Vouloir rassembler au sein d’un même organisme, sans autre distinguo que celui des commissions, conseils et commissions professionnelles diverses, des professionnels aux intérêts aussi divergents relève au mieux d’une douce utopie et au pire d’une fuite en avant… qui risque de se terminer dans le mur !