Développer un tourisme équitable et responsable qui profite aux populations locales et respecte les traditions, les cultures et l’environnement est un sujet qui interpelle les professionnels du tourisme. A Top Resa, cette conférence qui réunissait quelques têtes d’affiche a fait le plein.
A la tribune, un nouveau venu dans les instances du tourisme, Philippe Douste-Blazy. L’ancien ministre préside le conseil d’administration d’Unitaid chargé de gérer la taxe de solidarité prélevée sur les billets d’avion à des fins humanitaires et de développement.
On connaît les médicaments qui peuvent sauver
« Combattre le sida, le paludisme et la tuberculose, répartir équitablement les richesses ne sont pas des sujets d’éthique, de santé ou de morale. C’est une question de politique internationale.
La mondialisation aboutit à voir les pays riches plus riches et les pays pauvres plus pauvres. 2,5 milliards de personnes vivent avec moins de 2 USD par jour. 4/5e des richesses du monde appartiennent à 1/5e de la population.
En Afrique 2 millions de personnes ont la tuberculose alors qu’on connaît les médicaments qui peuvent les sauver. Près de 2 000 enfants sont contaminés chaque jour par le sida. Un enfant meurt toutes les 30 secondes… ».
A la tribune le président d’Unitaid a rappellé certaines terribles réalités avant d’ajouter « Si rien n’est fait nous ne sommes qu’au début d’une vague d’émigration sans précédent qui se développera sur les côtes méditerranéennes »
Les fonds récoltés par Unitaid qui regroupe aujourd’hui 26 pays avec la France ont permis de mettre en place une centrale qui a le mérite d’acheter à prix négociés des lots de médicaments. 300 millions de dollars seront récoltés en 2007, 500 millions sont attendus pour 2008.
Afin d’éviter toute corruption Unitaid qui emploie une quinzaine de personnes travaille directement avec des organisations telles que l’UNICEF, l’OMT, la Fédération Clinton. Quant aux frais généraux, ils ne représentent que 3 % des fonds récoltés.
Investir les bénéfices à destination
Que peut faire un tour-opérateur dans le domaine du tourisme responsable. Le sujet est un des chevaux de bataille de Jean-François Rial. Pour le président de Voyageurs du Monde, au-delà de l’éthique, c’est l’intérêt de la profession. Il considère qu’une entreprise « citoyenne » ne peut promouvoir le tourisme sans se préoccuper du développement des pays du sud et de la préservation de l’environnement.
Sa méthode ? « Payer correctement et respecter les gens qui travaillent pour nous en France et à l’étranger. Avoir, à destination, des collaborateurs motivés, créer des emplois, investir sur place les bénéfices réalisés et développer la protection sociale… Avoir un niveau de transparence sur les comptes de l’entreprise… ».
Les préjugés empêchent la découverte. Ils sont, avec les idées reçues, un frein à la découverte des pays visités. C’est le point de vue développé notamment par le Maroc qui a présenté à Top Resa sa Charte du Tourisme Responsable.
Réduire et compenser l’émission de CO2 à niveau constant, lutter contre les changements climatiques, maîtriser l’énergie, préserver la biodiversité sont autant de sujets qui préoccupent industriels et transporteurs du tourisme.
A Deauville Pierre Caussade, directeur Qualité pour la Air France/KLM a fait valoir les efforts des aériens en matière de modernisation des flottes en matière de bruit et de consommation de carburants. L’objectif annoncé : réduire de 80 % la production de CO2 et de 50 % le bruit d’ici à vingt ans.
A la tribune, un nouveau venu dans les instances du tourisme, Philippe Douste-Blazy. L’ancien ministre préside le conseil d’administration d’Unitaid chargé de gérer la taxe de solidarité prélevée sur les billets d’avion à des fins humanitaires et de développement.
On connaît les médicaments qui peuvent sauver
« Combattre le sida, le paludisme et la tuberculose, répartir équitablement les richesses ne sont pas des sujets d’éthique, de santé ou de morale. C’est une question de politique internationale.
La mondialisation aboutit à voir les pays riches plus riches et les pays pauvres plus pauvres. 2,5 milliards de personnes vivent avec moins de 2 USD par jour. 4/5e des richesses du monde appartiennent à 1/5e de la population.
En Afrique 2 millions de personnes ont la tuberculose alors qu’on connaît les médicaments qui peuvent les sauver. Près de 2 000 enfants sont contaminés chaque jour par le sida. Un enfant meurt toutes les 30 secondes… ».
A la tribune le président d’Unitaid a rappellé certaines terribles réalités avant d’ajouter « Si rien n’est fait nous ne sommes qu’au début d’une vague d’émigration sans précédent qui se développera sur les côtes méditerranéennes »
Les fonds récoltés par Unitaid qui regroupe aujourd’hui 26 pays avec la France ont permis de mettre en place une centrale qui a le mérite d’acheter à prix négociés des lots de médicaments. 300 millions de dollars seront récoltés en 2007, 500 millions sont attendus pour 2008.
Afin d’éviter toute corruption Unitaid qui emploie une quinzaine de personnes travaille directement avec des organisations telles que l’UNICEF, l’OMT, la Fédération Clinton. Quant aux frais généraux, ils ne représentent que 3 % des fonds récoltés.
Investir les bénéfices à destination
Que peut faire un tour-opérateur dans le domaine du tourisme responsable. Le sujet est un des chevaux de bataille de Jean-François Rial. Pour le président de Voyageurs du Monde, au-delà de l’éthique, c’est l’intérêt de la profession. Il considère qu’une entreprise « citoyenne » ne peut promouvoir le tourisme sans se préoccuper du développement des pays du sud et de la préservation de l’environnement.
Sa méthode ? « Payer correctement et respecter les gens qui travaillent pour nous en France et à l’étranger. Avoir, à destination, des collaborateurs motivés, créer des emplois, investir sur place les bénéfices réalisés et développer la protection sociale… Avoir un niveau de transparence sur les comptes de l’entreprise… ».
Les préjugés empêchent la découverte. Ils sont, avec les idées reçues, un frein à la découverte des pays visités. C’est le point de vue développé notamment par le Maroc qui a présenté à Top Resa sa Charte du Tourisme Responsable.
Réduire et compenser l’émission de CO2 à niveau constant, lutter contre les changements climatiques, maîtriser l’énergie, préserver la biodiversité sont autant de sujets qui préoccupent industriels et transporteurs du tourisme.
A Deauville Pierre Caussade, directeur Qualité pour la Air France/KLM a fait valoir les efforts des aériens en matière de modernisation des flottes en matière de bruit et de consommation de carburants. L’objectif annoncé : réduire de 80 % la production de CO2 et de 50 % le bruit d’ici à vingt ans.
Ont participé à cette conférence animée par Pierre Amalou : Anne-Marie Idrac (SNCF), Philippe Douste-Blazy (Unitaid), Pierre Caussade (directeur Qualité Air France), Jean-François Rial (Voyageurs du Monde), Bruno Gallois (Marsans), Abbes Azzouz (OT du Maroc), Yves Godeau (Agir pour un Tourisme Responsable – ATR), Lionel Guerin (Transavia).