Les syndicats d'Air France se préparent à la grève, du 15 au 22 septembre 2014.
Dernier en date à rejoindre le mouvement, le Syndicat des pilotes d'Air France (SPAF).
Tous évoquent leurs craintes quant à l'avenir du réseau court et moyen courrier, ainsi que le développement de la filiale low-cost Transavia.
De son côté, la direction d'Air France a choisi de prendre les devants, afin d'anticiper le mouvement social.
Sans attendre l’issue des négociations avec les organisations syndicales, la compagnie, qui ne connaîtra l'impact exact de la grève que 48h à l'avance, propose désormais à ses clients, de reporter leur voyage ou d’échanger leurs billets sans frais.
Dernier en date à rejoindre le mouvement, le Syndicat des pilotes d'Air France (SPAF).
Tous évoquent leurs craintes quant à l'avenir du réseau court et moyen courrier, ainsi que le développement de la filiale low-cost Transavia.
De son côté, la direction d'Air France a choisi de prendre les devants, afin d'anticiper le mouvement social.
Sans attendre l’issue des négociations avec les organisations syndicales, la compagnie, qui ne connaîtra l'impact exact de la grève que 48h à l'avance, propose désormais à ses clients, de reporter leur voyage ou d’échanger leurs billets sans frais.
Un milliard d'euros pour lancer Transavia Europe
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Ils pourront donc modifier leur billet pour un voyage avant le 15 septembre 2014 ou le reporter entre le 23 et le 30 septembre 2014 inclus, sans frais, dans la limite des places disponibles en modifiant la réservation.
Ou bien, ils bénéficieront d'un avoir valable un an sur Air France ou KLM pour un report du voyage au-delà du 30 septembre 2014, un changement de destination ou de point d'origine ou une annulation du billet.
Le programme de vols sera adapté et communiqué aux clients la veille de leur voyage.
En marge de ces mesures commerciales, les négociations entre syndicats et direction se poursuivent, notamment au sujet du développement de Transavia et de la teneur des contrats des pilotes de la low cost du groupe.
Dans une interview accordée au journal Les Echos, Alexandre de Juniac, PDG du groupe, rappelle cependant qu'il ne sera "pas possible d’aller travailler chez Transavia aux conditions d’Air France, sauf à tuer Transavia".
Au sujet de Transavia Europe, il annonce un lancement "dès le mois d’avril prochain avec trois premières bases en dehors de la France et des Pays-Bas, puis six l’année suivante" sans pour autant préciser lesquelles.
Les personnels seront "sous contrat local, comme le prévoit la réglementation européenne". Le groupe compte "investir 1 milliard d’euros sur les cinq prochaines années" dans ce projet, "voire 1 milliard supplémentaire ultérieurement !"
Ou bien, ils bénéficieront d'un avoir valable un an sur Air France ou KLM pour un report du voyage au-delà du 30 septembre 2014, un changement de destination ou de point d'origine ou une annulation du billet.
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En marge de ces mesures commerciales, les négociations entre syndicats et direction se poursuivent, notamment au sujet du développement de Transavia et de la teneur des contrats des pilotes de la low cost du groupe.
Dans une interview accordée au journal Les Echos, Alexandre de Juniac, PDG du groupe, rappelle cependant qu'il ne sera "pas possible d’aller travailler chez Transavia aux conditions d’Air France, sauf à tuer Transavia".
Au sujet de Transavia Europe, il annonce un lancement "dès le mois d’avril prochain avec trois premières bases en dehors de la France et des Pays-Bas, puis six l’année suivante" sans pour autant préciser lesquelles.
Les personnels seront "sous contrat local, comme le prévoit la réglementation européenne". Le groupe compte "investir 1 milliard d’euros sur les cinq prochaines années" dans ce projet, "voire 1 milliard supplémentaire ultérieurement !"