Sami Gharbi directeur de l'ONTT pour la France sur le stand de Top Resa. Cette anée près de 180 pros du tourisme tunisien tous secteurs d'activité confondus sont venus à la rencontre de leurs partenaires français.MS.
TourMaG.com - Après quelques années de « désamour » les Français retrouvent le chemin de la Tunisie. Que représente aujourd’hui le marché français ? Et que représente globalement le secteur du tourisme dans l’économie tunisienne ?
Sami Gharbi : La France est notre premier partenaire sur le plan touristique et économique. Elle reste notre premier marché émetteur européen. Nos relations sont historiques. Les Français nous connaissent bien.
De notre côté nous agissons pour leur offrir de nouveaux programmes, de nouveaux centres d’intérêt.
Le tourisme pris isolément représente 7 % du PIB tunisien. Il génère directement 400 000 emplois. Mais si l’on devait prendre en compte les emplois indirects et toutes les filières partenaires tels l’agriculture, l’artisanat, le transport cela représenterait beaucoup plus.
25 % de la population tunisienne vit du tourisme.
TourMaG.com - La relance repose-t-elle aujourd’hui comme hier sur l’attractivité des prix ?
S.G. : Elle repose sur l’attractivité de la destination, sur le produit. Le prix est un outil de communication. Notre travail est de développer de nouvelles filières du produit.
TourMaG.com - Durant les années de crise les touristes hésitaient à sortir des hôtels, à faire des excursions. Le tourisme saharien par exemple avait quasi disparu des programmes. Quelle est la situation aujourd’hui ?
S.G. : Les excursions sont un complément de séjour très important. Elles donnent aux visiteurs l’opportunité de connaître le pays en profondeur avec sa culture, son patrimoine, son vécu.
Le tourisme saharien est programmé en lien avec le balnéaire. C’est un tourisme qui se développe en basse saison et qui retrouve son public.
Sami Gharbi : La France est notre premier partenaire sur le plan touristique et économique. Elle reste notre premier marché émetteur européen. Nos relations sont historiques. Les Français nous connaissent bien.
De notre côté nous agissons pour leur offrir de nouveaux programmes, de nouveaux centres d’intérêt.
Le tourisme pris isolément représente 7 % du PIB tunisien. Il génère directement 400 000 emplois. Mais si l’on devait prendre en compte les emplois indirects et toutes les filières partenaires tels l’agriculture, l’artisanat, le transport cela représenterait beaucoup plus.
25 % de la population tunisienne vit du tourisme.
TourMaG.com - La relance repose-t-elle aujourd’hui comme hier sur l’attractivité des prix ?
S.G. : Elle repose sur l’attractivité de la destination, sur le produit. Le prix est un outil de communication. Notre travail est de développer de nouvelles filières du produit.
TourMaG.com - Durant les années de crise les touristes hésitaient à sortir des hôtels, à faire des excursions. Le tourisme saharien par exemple avait quasi disparu des programmes. Quelle est la situation aujourd’hui ?
S.G. : Les excursions sont un complément de séjour très important. Elles donnent aux visiteurs l’opportunité de connaître le pays en profondeur avec sa culture, son patrimoine, son vécu.
Le tourisme saharien est programmé en lien avec le balnéaire. C’est un tourisme qui se développe en basse saison et qui retrouve son public.
Les ruines des thermes d'Antonin à Carthage, Tunisie - Photo Depositphotos zhuzhu
Autres articles
-
La Tunisie vise 1,3 million de voyageurs français en 2024
-
Futuroscopie - Du "bled" à l’hôtel de luxe : les diasporas africaines évoluent🔑
-
La Tunisie accueille son millionième touriste français
-
Tunisie : passeport, carte d'identité, le point sur les formalités
-
Tunisie : les hôteliers et les agents de voyages font front commun 🔑
TourMaG.com - Sur quoi repose votre nouvelle campagne de promotion ?
S.G. : Elle met en avant la diversité du produit touristique Tunisien, notamment les trésors culturels et naturels encore méconnus ou peu connus du grand public. Elle projette une image innovante.
Le tourisme tunisien évolue et cette campagne lui donne sa dimension actuelle. Elle tient à 3 promesses, surprendre, transformer et raconter et se traduit par la signature "Tunisie le pays aux multiples voyages".
Vous savez notre patrimoine archéologique est l'un des plus riches du monde méditerranéen. Il dénombre près de 4000 sites antiques.
7 sites culturels et 1 site naturel figurent déjà sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Une vingtaine qui présente un intérêt majeur est classée sur la liste indicative.
Un dossier a été déposé pour inscription sur la Liste du patrimoine mondial culturel immatériel. Il s'agit de la poterie de Sejnane, un village du nord-ouest où, de mère en fille, les femmes pratiquent les techniques ancestrales de poterie berbère.
TourMaG.com - Cette campagne se déroulera sur quels supports, à quelles dates, sur quel budget ?
S.G. : Durant les mois de septembre et novembre elle est développée sur différents supports, la presse magazine et la presse pro, l'affichage urbain à Paris, Nantes, Strasbourg, Lyon, Marseille et Nice.
Le Digital est au cœur du dispositif avec quatre 4 vidéos. Notre budget pour la France est de l’ordre de 1M€ pour 2018 et nous avons le projet de reconduire cette campagne en 2019 et 2020.
S.G. : Elle met en avant la diversité du produit touristique Tunisien, notamment les trésors culturels et naturels encore méconnus ou peu connus du grand public. Elle projette une image innovante.
Le tourisme tunisien évolue et cette campagne lui donne sa dimension actuelle. Elle tient à 3 promesses, surprendre, transformer et raconter et se traduit par la signature "Tunisie le pays aux multiples voyages".
Vous savez notre patrimoine archéologique est l'un des plus riches du monde méditerranéen. Il dénombre près de 4000 sites antiques.
7 sites culturels et 1 site naturel figurent déjà sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Une vingtaine qui présente un intérêt majeur est classée sur la liste indicative.
Un dossier a été déposé pour inscription sur la Liste du patrimoine mondial culturel immatériel. Il s'agit de la poterie de Sejnane, un village du nord-ouest où, de mère en fille, les femmes pratiquent les techniques ancestrales de poterie berbère.
TourMaG.com - Cette campagne se déroulera sur quels supports, à quelles dates, sur quel budget ?
S.G. : Durant les mois de septembre et novembre elle est développée sur différents supports, la presse magazine et la presse pro, l'affichage urbain à Paris, Nantes, Strasbourg, Lyon, Marseille et Nice.
Le Digital est au cœur du dispositif avec quatre 4 vidéos. Notre budget pour la France est de l’ordre de 1M€ pour 2018 et nous avons le projet de reconduire cette campagne en 2019 et 2020.
La Tunisie citée 8 fois au Patrimoine Mondial de l'Humanité
Biens culturels inscrits sur la liste du Patrimoine Mondial de l'UNESCO : Amphithéâtre de El Jem (1979). Médina de Tunis (1979). Site archéologique de Carthage (1979). Cité Punique de Kerkouane et sa nécropole sur la côte orientale du Cap Bon (1985). La ville sainte de Kairouan (1988). Médina de Sousse (1988). La ville antique de Dougga (ou Thugga) dans le nord-ouest du pays (1997). Bien naturel : Parc national de l'Ichkeul situé dans le nord, à 25 km au sud-est de Bizerte (1980)
Biens soumis à la Liste indicative (proposés pour inscription au cours des années à venir): Parc National d'El Feija (nord ouest du pays), les carrières antiques de marbre numidique de Chemtou (nord ouest), le complexe hydraulique romain de Zaghouan-Carthage, le chott El Djerid, l'île de Djerba, l'oasis maritime de Gabès sont 6 des 10 sites soumis.
Demande d’inscription au Patrimoine immatériel : poteries berbères de Sejnane
Biens culturels inscrits sur la liste du Patrimoine Mondial de l'UNESCO : Amphithéâtre de El Jem (1979). Médina de Tunis (1979). Site archéologique de Carthage (1979). Cité Punique de Kerkouane et sa nécropole sur la côte orientale du Cap Bon (1985). La ville sainte de Kairouan (1988). Médina de Sousse (1988). La ville antique de Dougga (ou Thugga) dans le nord-ouest du pays (1997). Bien naturel : Parc national de l'Ichkeul situé dans le nord, à 25 km au sud-est de Bizerte (1980)
Biens soumis à la Liste indicative (proposés pour inscription au cours des années à venir): Parc National d'El Feija (nord ouest du pays), les carrières antiques de marbre numidique de Chemtou (nord ouest), le complexe hydraulique romain de Zaghouan-Carthage, le chott El Djerid, l'île de Djerba, l'oasis maritime de Gabès sont 6 des 10 sites soumis.
Demande d’inscription au Patrimoine immatériel : poteries berbères de Sejnane
