
Comment ? Tout simplement en décidant de ne pas embarquer à bord d'appareils dont les incidents techniques avant le décollage et/ou l'état intérieur attestent de la vétusté ou du mauvais entretien.
Anarchique ? Peut-être. Mais il faut dire que les autorités ad hoc y sont pour beaucoup. Soit elles suivent aveuglément (Onur Air), les consignes de leurs consoeurs européennes en faisant du panurgisme, soit elles en prennent le contre-pied, accordant l'autorisation de voler à des Compagnies qui, manifestement, n'offrent pas toutes les garanties techniques et/ou de pérennité financière que l'usager serait en droit d'attendre.
Rien de prévu en cas de retard "définitif" de la Compagnie !
Après une période de (courte) accalmie et le véritable désastre d'Air Bourbon l'année dernière, les turbulences repartent. Ce lundi c'est Fly West qui arrête les frais, après moins d'un an d'exploitation. Les autorités européennes ont prévu de généreuses indemnités de retard pour les passagers mais... rien n'est prévu en cas de retard "définitif" de la Compagnie !
Techniquement aussi, les incidents se multiplient et l'absence de réaction des pouvoirs publics fait monter la psychose. Début juillet, c'était un appareil de Starjet Airways (Jordanie) qui devait voler pour le compte d'Olympic Airlines qui était boudé par les passagers et mis "hors jeu" par la DGAC.
Ce week end, ce sont de nombreux clients de FRAM, qui ont refusé samedi d'embarquer à Hourghada dans un charter égyptien qui leur paraissait fort mal entretenu. Plusieurs autres TO disposaient aussi d'allotements dans ce vol affrété par le courtier Air Masters auprès de la compagnie AMC.
Charm el-Cheikh est encore dans toutes les mémoires
Pire : les codes share et autre "libéralités" du même acabit permettent de plus en plus aux compagnies "honorables" (mais débordées ou en quête d'économies) de bénéficier de "passe droits" et de faire appel en sous-traitance à des homologues pas très respectueuses des fameuses JAA (Joint Aviation Authorities), qui définissent les normes de sécurité pour les compagnies en Europe !
Un comble. Mais qu'on se le dise : les touristes semblent (on les comprend...) bien décidés à exercer un droit de regard sur leur intégrité physique. Pas question de monter à bord de n'importe quel zinc ! Charm el-Cheikh est encore dans toutes les mémoires.
Et force est de reconnaître que quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, mon bon Monsieur, on a envie de les encourager et de soutenir leur rébellion. Plus sérieusement, je crains que si rien n'est fait rapidement, Label Bleu ou pas, ce sont les voyagistes qui risquent d'en voir, très bientôt, de toutes les couleurs...
Anarchique ? Peut-être. Mais il faut dire que les autorités ad hoc y sont pour beaucoup. Soit elles suivent aveuglément (Onur Air), les consignes de leurs consoeurs européennes en faisant du panurgisme, soit elles en prennent le contre-pied, accordant l'autorisation de voler à des Compagnies qui, manifestement, n'offrent pas toutes les garanties techniques et/ou de pérennité financière que l'usager serait en droit d'attendre.
Rien de prévu en cas de retard "définitif" de la Compagnie !
Après une période de (courte) accalmie et le véritable désastre d'Air Bourbon l'année dernière, les turbulences repartent. Ce lundi c'est Fly West qui arrête les frais, après moins d'un an d'exploitation. Les autorités européennes ont prévu de généreuses indemnités de retard pour les passagers mais... rien n'est prévu en cas de retard "définitif" de la Compagnie !
Techniquement aussi, les incidents se multiplient et l'absence de réaction des pouvoirs publics fait monter la psychose. Début juillet, c'était un appareil de Starjet Airways (Jordanie) qui devait voler pour le compte d'Olympic Airlines qui était boudé par les passagers et mis "hors jeu" par la DGAC.
Ce week end, ce sont de nombreux clients de FRAM, qui ont refusé samedi d'embarquer à Hourghada dans un charter égyptien qui leur paraissait fort mal entretenu. Plusieurs autres TO disposaient aussi d'allotements dans ce vol affrété par le courtier Air Masters auprès de la compagnie AMC.
Charm el-Cheikh est encore dans toutes les mémoires
Pire : les codes share et autre "libéralités" du même acabit permettent de plus en plus aux compagnies "honorables" (mais débordées ou en quête d'économies) de bénéficier de "passe droits" et de faire appel en sous-traitance à des homologues pas très respectueuses des fameuses JAA (Joint Aviation Authorities), qui définissent les normes de sécurité pour les compagnies en Europe !
Un comble. Mais qu'on se le dise : les touristes semblent (on les comprend...) bien décidés à exercer un droit de regard sur leur intégrité physique. Pas question de monter à bord de n'importe quel zinc ! Charm el-Cheikh est encore dans toutes les mémoires.
Et force est de reconnaître que quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, mon bon Monsieur, on a envie de les encourager et de soutenir leur rébellion. Plus sérieusement, je crains que si rien n'est fait rapidement, Label Bleu ou pas, ce sont les voyagistes qui risquent d'en voir, très bientôt, de toutes les couleurs...