Éditeur, critique d’art et grand collectionneur, l’homme joua un rôle décisif dans l’évolution du regard porté sur les arts extra-européens. Félix Fénéon (1861-1944) collectionneur de peintures et d’arts « lointains », figure centrale du monde intellectuel et artistique au tournant du 20e siècle défend une vision décloisonnée de la création.
Les musée du quai Branly - Jacques Chirac, les musées d’Orsay et de l’Orangerie, le Museum of Modern Art, New York rendent pour la première fois hommage à sa personnalité hors du commun avec une exposition conçue tel un portrait en deux chapitres.
Le premier, exposé au musée du quai Branly-Jacques Chirac, revient sur les choix de Félix Fénéon en tant que collectionneur et sur la constitution de sa collection remarquable, comptant un nombre considérable de peintures et l’un des plus importants ensembles d’arts extra –
européens de son époque.
Le second chapitre présenté au musée de l’Orangerie évoque les convictions anarchistes de Félix Fénéon et son engagement en faveur d’un art nouveau.
De la révélation des arts non-européens à la publication des Illuminations de Rimbaud et des Paludes de Gide, de son appui aux écrivains symbolistes à la défense de la peinture postimpressionniste de Seurat, Signac ou Matisse, cette exposition en deux temps célèbre la sensibilité moderne de Félix Fénéon, à la fois passeur et découvreur.
En 2020, elle traversera l’Atlantique pour être montrée au Museum of Modern Art, New York. Au musée du quai Branly – Jacques Chirac, les œuvres africaines et océaniennes montrées en regard des toiles de Seurat, Bonnard ou d’autres artistes contemporains retracent l’histoire de sa collection et son rôle décisif dans l’évolution du regard porté sur les arts extra-européens.
Auteur d’une enquête sur les « arts lointains », publiée en 1920 dans le Bulletin de la Vie Artistique, Félix Fénéon œuvre pour la reconnaissance des arts non-occidentaux en questionnant le statut de ces sculptures et objets.
Les musée du quai Branly - Jacques Chirac, les musées d’Orsay et de l’Orangerie, le Museum of Modern Art, New York rendent pour la première fois hommage à sa personnalité hors du commun avec une exposition conçue tel un portrait en deux chapitres.
Le premier, exposé au musée du quai Branly-Jacques Chirac, revient sur les choix de Félix Fénéon en tant que collectionneur et sur la constitution de sa collection remarquable, comptant un nombre considérable de peintures et l’un des plus importants ensembles d’arts extra –
européens de son époque.
Le second chapitre présenté au musée de l’Orangerie évoque les convictions anarchistes de Félix Fénéon et son engagement en faveur d’un art nouveau.
De la révélation des arts non-européens à la publication des Illuminations de Rimbaud et des Paludes de Gide, de son appui aux écrivains symbolistes à la défense de la peinture postimpressionniste de Seurat, Signac ou Matisse, cette exposition en deux temps célèbre la sensibilité moderne de Félix Fénéon, à la fois passeur et découvreur.
En 2020, elle traversera l’Atlantique pour être montrée au Museum of Modern Art, New York. Au musée du quai Branly – Jacques Chirac, les œuvres africaines et océaniennes montrées en regard des toiles de Seurat, Bonnard ou d’autres artistes contemporains retracent l’histoire de sa collection et son rôle décisif dans l’évolution du regard porté sur les arts extra-européens.
Auteur d’une enquête sur les « arts lointains », publiée en 1920 dans le Bulletin de la Vie Artistique, Félix Fénéon œuvre pour la reconnaissance des arts non-occidentaux en questionnant le statut de ces sculptures et objets.
Une sélection d’œuvres majeures
Francis Fénéon, Éditeur, critique d’art et grand collectionneur / crédit photo MQB
« Seront-ils admis au Louvre ? » s’interroge-t-il alors dans un article perçu aujourd’hui comme l’un des textes fondateurs du musée du quai Branly –Jacques Chirac, près d’un siècle avant le manifeste de Jacques Kerchache.
Au travers d’une sélection d’œuvres majeures qu’il a aimées, défendues et collectionnées tout au long de sa vie, l’exposition révèle l’importance de la collection de Fénéon.
Le parcours s’ouvre sur un portrait par Maximilien Luce et présente les multiples facettes de l’homme, à la fois critique, directeur de La Revue Blanche, éditeur. La seconde section, « L’Afrique noire et ses amateurs », permet au visiteur de comprendre dans quel contexte historique et culturel Félix Fénéon a constitué sa collection.
Le visiteur découvre autour de figures artistiques et littéraires de l’époque, le marchand d’art Paul Guillaume, l’artiste Lucie Cousturier et des amis de Félix Fénéon, la passion croissante pour « l’Art Nègre » dans les années 1920.
Documents et arts graphiques sont mis en relation avec des peintures, ainsi que les catalogues des ventes où Félix Fénéon acquiert des œuvres.
La troisième séquence montre l’émergence des pièces de cette collection, qui apparaît rapidement comme incontournable – en témoigne son influence sur l’avant-garde artistique des années 1930.
Des statues africaines anthropomorphes et féminines au Poseuses de Seurat, la proximité des œuvres permet un dialogue entre des techniques, époques et origines différentes. L’exposition rend compte du regard visionnaire de Félix Fénéon – dépourvu de frontières.
Fidèle à ce regard près d’un siècle plus tard, le musée du quai Branly –Jacques Chirac lui rend hommage.
Au travers d’une sélection d’œuvres majeures qu’il a aimées, défendues et collectionnées tout au long de sa vie, l’exposition révèle l’importance de la collection de Fénéon.
Le parcours s’ouvre sur un portrait par Maximilien Luce et présente les multiples facettes de l’homme, à la fois critique, directeur de La Revue Blanche, éditeur. La seconde section, « L’Afrique noire et ses amateurs », permet au visiteur de comprendre dans quel contexte historique et culturel Félix Fénéon a constitué sa collection.
Le visiteur découvre autour de figures artistiques et littéraires de l’époque, le marchand d’art Paul Guillaume, l’artiste Lucie Cousturier et des amis de Félix Fénéon, la passion croissante pour « l’Art Nègre » dans les années 1920.
Documents et arts graphiques sont mis en relation avec des peintures, ainsi que les catalogues des ventes où Félix Fénéon acquiert des œuvres.
La troisième séquence montre l’émergence des pièces de cette collection, qui apparaît rapidement comme incontournable – en témoigne son influence sur l’avant-garde artistique des années 1930.
Des statues africaines anthropomorphes et féminines au Poseuses de Seurat, la proximité des œuvres permet un dialogue entre des techniques, époques et origines différentes. L’exposition rend compte du regard visionnaire de Félix Fénéon – dépourvu de frontières.
Fidèle à ce regard près d’un siècle plus tard, le musée du quai Branly –Jacques Chirac lui rend hommage.
Les arts lointains
Exposition organisée par le musée du quai Branly - Jacques Chirac, Paris, les musées d’Orsay et de l’Orangerie, Paris et The Museum of Modern Art, New York 28/05/19 – 29/09/19
Mezzanine Est
Commissaires : Isabelle Cahn, Conservatrice en chef des peintures au musée d’Orsay et Philippe Peltier, Ancien responsable de l’Unité patrimoniale Océanie – Insulinde au musée du quai Branly – Jacques Chirac
Scénographes : David Lebreton et Benjamin Tovo
Catalogue : 256 pages, 230 illustrations, 45 euros (sous réserve), coédition musée d’Orsay / musée du quai Branly – Jacques Chirac / RMN
Mezzanine Est
Commissaires : Isabelle Cahn, Conservatrice en chef des peintures au musée d’Orsay et Philippe Peltier, Ancien responsable de l’Unité patrimoniale Océanie – Insulinde au musée du quai Branly – Jacques Chirac
Scénographes : David Lebreton et Benjamin Tovo
Catalogue : 256 pages, 230 illustrations, 45 euros (sous réserve), coédition musée d’Orsay / musée du quai Branly – Jacques Chirac / RMN
