Dan Hanrahan, president & CEO de Celebrity Cruises, Michal Baylet, Vice-pdt de RCCL, Helen Beck directrice ventes Europe, Moyen Orient, Afrique et Robiha Deloubrière, DG de Latitude Sud, Agent général du groupe RCCL pour la France
TourMaG.com - Le secteur de la croisière ne souffre-t-il pas trop des effets de la crise et de la frilosité actuelle des consommateurs ?
Robiha Deloubrière. "A ce jour, nous avons réalisé un nombre de ventes supérieur de 10 % par rapport à juillet 2008. Mais ne nous voilons pas la face.
Nous devons cette progression aux importantes promotions tarifaires lancées au cours des dernières semaines. Nous ne sommes pas en avance en matière de chiffre d'affaires.
Je suis toutefois agréablement surprise par l'impact de nos actions.
Avec certaines agences de voyages très spécialisées il nous est arrivé d'enregistrer près de 50 réservations le jour du lancement. Il nous reste le deuxième semestre 2009 et rien n'est encore gagné."
TM.com - La croisière n'est-elle l'affaire que de quelques agences spécialisées ? Comment développez-vous votre partenariat avec la distribution ?
R.D. "Les agences spécialisées réalisent de belles performances mais aujourd'hui les agences qui se lancent à vendre de la croisière sont de plus en plus nombreuses. Contre beaucoup d'idées reçues c'est, à l'heure actuelle, l'un des secteurs les plus porteurs.
Nous travaillons beaucoup avec Afat, Havas, Boiloris, Fnac, Prêt à Partir... beaucoup de mini-réseaux. La croisière possède cet autre avantage : elle fidélise facilement le client qui n'hésite pas à s'inscrire de nombreux mois à l'avance afin d'obtenir « sa » cabine.
Nous profitons des escales françaises de nos paquebots pour organiser des visites pour les agents de voyages et leurs clients, Nous organisons des éductours. Nous sommes à l'écoute des vendeurs et toujours là pour les renseigner, les aider."
Robiha Deloubrière. "A ce jour, nous avons réalisé un nombre de ventes supérieur de 10 % par rapport à juillet 2008. Mais ne nous voilons pas la face.
Nous devons cette progression aux importantes promotions tarifaires lancées au cours des dernières semaines. Nous ne sommes pas en avance en matière de chiffre d'affaires.
Je suis toutefois agréablement surprise par l'impact de nos actions.
Avec certaines agences de voyages très spécialisées il nous est arrivé d'enregistrer près de 50 réservations le jour du lancement. Il nous reste le deuxième semestre 2009 et rien n'est encore gagné."
TM.com - La croisière n'est-elle l'affaire que de quelques agences spécialisées ? Comment développez-vous votre partenariat avec la distribution ?
R.D. "Les agences spécialisées réalisent de belles performances mais aujourd'hui les agences qui se lancent à vendre de la croisière sont de plus en plus nombreuses. Contre beaucoup d'idées reçues c'est, à l'heure actuelle, l'un des secteurs les plus porteurs.
Nous travaillons beaucoup avec Afat, Havas, Boiloris, Fnac, Prêt à Partir... beaucoup de mini-réseaux. La croisière possède cet autre avantage : elle fidélise facilement le client qui n'hésite pas à s'inscrire de nombreux mois à l'avance afin d'obtenir « sa » cabine.
Nous profitons des escales françaises de nos paquebots pour organiser des visites pour les agents de voyages et leurs clients, Nous organisons des éductours. Nous sommes à l'écoute des vendeurs et toujours là pour les renseigner, les aider."
TM.com - Au fil des ans vous avez pu observer l'évolution de la croisière et de ses clients. Votre analyse aujourd'hui ?
R.D. Les bateaux se sont considérablement rajeunis et modernisés. Ils peuvent accueillir maintenant jusqu'à 5 000 passagers. Les grandes capacités ont fait baisser les prix et, de fait, augmenté l'intérêt des clients.
On trouve maintenant des croisières à moins de 100 euros par jour et par personne sur des paquebots dignes d'hôtels 5 étoiles.
Dans le même temps les volumes et les espace ont augmenté rendant la vie à bord beaucoup plus agréable que dans le passé.
Le concept des paquebots de la nouvelle génération et la vie à bord font que nous voyons venir une nouvelle clientèle qui allait passer ses vacances dans les clubs de vacances « terrestres ».
Nos bateaux sont de véritables clubs en mer avec, pour certains, une animation pour les enfants. Ils s'adressent en réalité à toutes les tranches d'âge. De nouveaux itinéraires ont aussi relancé les ventes. La Baltique, la Méditerranée Orientale avec Israël et l'Egypte remportent beaucoup de succès.
TM.com - Quelle est exactement l'activité de Latitude Sud ? Combien de clients croisiéristes générez-vous sur le marché français ?
R.D. "Depuis mars 2002 Latitude Sud est l'agent général exclusif pour la France et Monaco de trois des filiales du Groupe RCCL. Avec la flotte Royal Caribbean International, nous nous adressons aux familles avec enfants.
Ce sont des croisières décontractées où, de la patinoire au mur d'escalade, les passagers peuvent faire de nombreuses activités sportives. Avec Celebrity Cruises et sa nouvelle classe « Solstice », nous adressons à une clientèle plus exigeante, pas forcément haut de gamme car les prix ont baissé. Je le répète, cela rajeunit la clientèle.
Le service est plus raffiné et l'animation axée sur le bien être. Enfin avec Azamara Cruises, nous avons des bateau de plus petite capacité, de l'ordre de 700 passager – qui s'adressent à une clientèle haut de gamme.
Tout cela représente 38 paquebots de croisières à vendre en France sur les 43 que possède la compagnie. En 2008 nous avons généré un trafic de 10 900 passagers et réalisé un volume d'affaires de l'ordre de 14 M€."
TM.com - Où se situe la France sur le marché européen.
R.D. Loin derrière le Royaume-Uni. Elle est actuellement en quatrième position derrière l'Allemagne, l'Espagne et l'Italie. L'Europe en général, la France en particulier bénéficient d'une progression de l'ordre de 9 à 10 % par an alors que le marché américain n'enregistre que de 2 à 3 % d'augmentation.
R.D. Les bateaux se sont considérablement rajeunis et modernisés. Ils peuvent accueillir maintenant jusqu'à 5 000 passagers. Les grandes capacités ont fait baisser les prix et, de fait, augmenté l'intérêt des clients.
On trouve maintenant des croisières à moins de 100 euros par jour et par personne sur des paquebots dignes d'hôtels 5 étoiles.
Dans le même temps les volumes et les espace ont augmenté rendant la vie à bord beaucoup plus agréable que dans le passé.
Le concept des paquebots de la nouvelle génération et la vie à bord font que nous voyons venir une nouvelle clientèle qui allait passer ses vacances dans les clubs de vacances « terrestres ».
Nos bateaux sont de véritables clubs en mer avec, pour certains, une animation pour les enfants. Ils s'adressent en réalité à toutes les tranches d'âge. De nouveaux itinéraires ont aussi relancé les ventes. La Baltique, la Méditerranée Orientale avec Israël et l'Egypte remportent beaucoup de succès.
TM.com - Quelle est exactement l'activité de Latitude Sud ? Combien de clients croisiéristes générez-vous sur le marché français ?
R.D. "Depuis mars 2002 Latitude Sud est l'agent général exclusif pour la France et Monaco de trois des filiales du Groupe RCCL. Avec la flotte Royal Caribbean International, nous nous adressons aux familles avec enfants.
Ce sont des croisières décontractées où, de la patinoire au mur d'escalade, les passagers peuvent faire de nombreuses activités sportives. Avec Celebrity Cruises et sa nouvelle classe « Solstice », nous adressons à une clientèle plus exigeante, pas forcément haut de gamme car les prix ont baissé. Je le répète, cela rajeunit la clientèle.
Le service est plus raffiné et l'animation axée sur le bien être. Enfin avec Azamara Cruises, nous avons des bateau de plus petite capacité, de l'ordre de 700 passager – qui s'adressent à une clientèle haut de gamme.
Tout cela représente 38 paquebots de croisières à vendre en France sur les 43 que possède la compagnie. En 2008 nous avons généré un trafic de 10 900 passagers et réalisé un volume d'affaires de l'ordre de 14 M€."
TM.com - Où se situe la France sur le marché européen.
R.D. Loin derrière le Royaume-Uni. Elle est actuellement en quatrième position derrière l'Allemagne, l'Espagne et l'Italie. L'Europe en général, la France en particulier bénéficient d'une progression de l'ordre de 9 à 10 % par an alors que le marché américain n'enregistre que de 2 à 3 % d'augmentation.
