
L'offre Ouigo concerne un peu moins de 4 millions places par an dont 1 million seront vendus à 25€, 400 000 à 10€ - DR
La concurrence sur le réseau ferroviaire voyageurs attendra 2019.
Et pourtant, la SNCF n'arrête pas de se préparer à cette échéance.
Après IDTGV en 2004, puis IDbus l'année dernière, voici donc l'expérience Ouigo, le train low cost qui mettra autour de 10 000 sièges par jour (62 trains par semaine) sur l'axe Marne la Vallée-Lyon-Montpellier ou Marseille.
Au total, cela fera un peu moins de quatre millions places par an, dont un million seront vendues à 25 euros, 400 000 à 10 euros.
Par ailleurs, les enfants de moins de 12 ans accompagnés voyageront pour 5 euros.
Autant dire que Mickey a le sourire à Marne la Vallée... Et on peut supposer un sourire plus crispé chez Ryanair qui vole sur une ligne Vatry-Marseille...
La SNCF assure vouloir attirer une clientèle familiale qui voyage habituellement en voiture. Autrement dit, des clients qui peuvent bouger avant tout le week-end et qui n'ont ni l'habitude de voyager en train, ni en avion.
Bon courage pour leur expliquer qu'il ne faudra prendre qu'un petit bagage sous peine d'avoir à payer 40 euros sur le quai avant de monter, comme sur les compagnies low cost.
On peut imaginer les familles rentrant de Disney obligées de se passer des habituels souvenirs et cadeaux en tous genres sous peine de payer 40 euros de supplément...
Et pourtant, la SNCF n'arrête pas de se préparer à cette échéance.
Après IDTGV en 2004, puis IDbus l'année dernière, voici donc l'expérience Ouigo, le train low cost qui mettra autour de 10 000 sièges par jour (62 trains par semaine) sur l'axe Marne la Vallée-Lyon-Montpellier ou Marseille.
Au total, cela fera un peu moins de quatre millions places par an, dont un million seront vendues à 25 euros, 400 000 à 10 euros.
Par ailleurs, les enfants de moins de 12 ans accompagnés voyageront pour 5 euros.
Autant dire que Mickey a le sourire à Marne la Vallée... Et on peut supposer un sourire plus crispé chez Ryanair qui vole sur une ligne Vatry-Marseille...
La SNCF assure vouloir attirer une clientèle familiale qui voyage habituellement en voiture. Autrement dit, des clients qui peuvent bouger avant tout le week-end et qui n'ont ni l'habitude de voyager en train, ni en avion.
Bon courage pour leur expliquer qu'il ne faudra prendre qu'un petit bagage sous peine d'avoir à payer 40 euros sur le quai avant de monter, comme sur les compagnies low cost.
On peut imaginer les familles rentrant de Disney obligées de se passer des habituels souvenirs et cadeaux en tous genres sous peine de payer 40 euros de supplément...
La SNCF adopte aussi les frais annexes
Car du modèle low cost, la SNCF adopte aussi les frais annexes, suppléments bagages, prise électrique payante, etc...
Mais on peut imaginer que le transporteur qui prépare ce projet depuis deux ans a retourné dans tous les sens le business model du TGV Eco. Il en attend les premiers bénéfices vers 2017 après avoir investi 10 millions d'euros sur le projet.
Ouigo emmènera-t-il aussi à la marge des voyageurs d'affaires se rendant dans l'Est parisien ou bien à Paris, profitant de la réduction moyenne de 30% sur le prix de la deuxième classe classique ?
C'est possible. Mais il leur faudra de toutes façons faire l'autre partie du trajet dans un TGV classique ou un IDTGV depuis la gare de Lyon ou un TGV contournant Paris à Marne la Vallée. Car la grille horaire de Ouigo n'est absolument pas conçue pour ce type de clientèle...
La SNCF se fait donc concurrence à elle-même avec Ouigo, mais une concurrence très mesurée.
L'existence du train low cost pourrait en revanche justifier une remontée des tarifs sur les TGV "normaux" qui ne sont plus aujourd'hui 'les vaches à lait" qu'ils ont pu être par le passé...
Mais on peut imaginer que le transporteur qui prépare ce projet depuis deux ans a retourné dans tous les sens le business model du TGV Eco. Il en attend les premiers bénéfices vers 2017 après avoir investi 10 millions d'euros sur le projet.
Ouigo emmènera-t-il aussi à la marge des voyageurs d'affaires se rendant dans l'Est parisien ou bien à Paris, profitant de la réduction moyenne de 30% sur le prix de la deuxième classe classique ?
C'est possible. Mais il leur faudra de toutes façons faire l'autre partie du trajet dans un TGV classique ou un IDTGV depuis la gare de Lyon ou un TGV contournant Paris à Marne la Vallée. Car la grille horaire de Ouigo n'est absolument pas conçue pour ce type de clientèle...
La SNCF se fait donc concurrence à elle-même avec Ouigo, mais une concurrence très mesurée.
L'existence du train low cost pourrait en revanche justifier une remontée des tarifs sur les TGV "normaux" qui ne sont plus aujourd'hui 'les vaches à lait" qu'ils ont pu être par le passé...