De toute façon, sur un vol de dix ou onze heures, ça sera pas si grave d'attendre un peu pour se faire servir un vague sandwich… /photo dr
Bien. Juniac, le président d'Air France a donc franchi un obstacle de plus dans la tâche quasi surhumaine qui consistait (et qui est toujours d'actualité) à rendre cette compagnie enfin rentable.
Ou du moins à éviter la débâcle totale, ce qui est encore loin d'être gagné, sans vouloir jouer les Cassandre...
De toute façon, les PNC ne pouvaient que signer l'accord et Christian Boireau, qui n'est pas un rigolo, l'avait clairement dit lors du Congrès de Ténériffe.
Soit les syndicats signent, soit, comme les conventions nous y autorisent, nous appliquons le plan… et, l'homme qui ne rit jamais l'avais bien sous-entendu: "rira bien qui rira le dernier"!
Jusqu'à présent, personne ne rit. Surtout pas le client, d'ailleurs, lequel est pourtant, si j'en crois toute la communication d'Air France "au cœur des préoccupations de la compagnie".
Parce que, contrairement à ce que l'on veut bien nous laisser entendre, c'est encore le client qui va être pénalisé. Mais c'est pas grave.
Dans le plan de productivité qui va être mis en place (et je vous laisse relire l'excellent papier d'hier, en gros, les hôtesses et stewards devront s'occuper de davantage de passagers.
En clair, c'est encore le client qui devra pallier la gabegie insensée à laquelle s'est livré la compagnie sous l'ère Gourgeon.
Et pourtant, Air France tient absolument à "reconquérir" ses clients. Comment, vous ne comprenez rien ? Ben, moi non plus !
Ou du moins à éviter la débâcle totale, ce qui est encore loin d'être gagné, sans vouloir jouer les Cassandre...
De toute façon, les PNC ne pouvaient que signer l'accord et Christian Boireau, qui n'est pas un rigolo, l'avait clairement dit lors du Congrès de Ténériffe.
Soit les syndicats signent, soit, comme les conventions nous y autorisent, nous appliquons le plan… et, l'homme qui ne rit jamais l'avais bien sous-entendu: "rira bien qui rira le dernier"!
Jusqu'à présent, personne ne rit. Surtout pas le client, d'ailleurs, lequel est pourtant, si j'en crois toute la communication d'Air France "au cœur des préoccupations de la compagnie".
Parce que, contrairement à ce que l'on veut bien nous laisser entendre, c'est encore le client qui va être pénalisé. Mais c'est pas grave.
Dans le plan de productivité qui va être mis en place (et je vous laisse relire l'excellent papier d'hier, en gros, les hôtesses et stewards devront s'occuper de davantage de passagers.
En clair, c'est encore le client qui devra pallier la gabegie insensée à laquelle s'est livré la compagnie sous l'ère Gourgeon.
Et pourtant, Air France tient absolument à "reconquérir" ses clients. Comment, vous ne comprenez rien ? Ben, moi non plus !
On nous annonce vouloir offrir un service tourné vers le client, lui offrir une "nouvelle façon de voyager", un style quasi à la française. Eh bien, c'est gagné !
Je ne parle pas du moyen-courrier, on entre pratiquement dans l'ère du low-cost.
Comme Air France n'a jamais été capable de lutter contre les easyjet et Ryanair réunis, on imite...mal. La preuve : les tarifs ne sont pas forcément adaptés et restent souvent très flous.
Sur le long-courrier, finalement, on va faire la même chose.
De toute façon, sur un vol de dix ou onze heures, ça sera pas si grave d'attendre un peu pour se faire servir un vague sandwich…
Pensez bien que les équipages vont pas non plus se mettre à courir, faut pas exagérer tout de même ! Surtout dans la classe éco… Les pauvres, ça peut attendre !
Curieusement, je connais beaucoup de compagnies qui gagnent de l'argent, elles, et qui soignent tous leurs passagers.
Emirates, par exemple, je serais assez curieux de connaître la composition de ses équipages…
Chez Air France, il fallait faire un choix. Si quelqu'un doit être sacrifié ce sera forcément le client. Autrement dit, double peine : dindon de la farce et cochon de payant. En même temps, certains parlent bien de "bétaillères"...
Ce qui n'empêchera d'ailleurs pas PH Gourgeon de profiter d'une retraite dorée et de bénéficier de billets à tarif (très) réduit… en First ou Business !
En attendant, faut vite récupérer encore environ un milliard d'euros…
Je ne parle pas du moyen-courrier, on entre pratiquement dans l'ère du low-cost.
Comme Air France n'a jamais été capable de lutter contre les easyjet et Ryanair réunis, on imite...mal. La preuve : les tarifs ne sont pas forcément adaptés et restent souvent très flous.
Sur le long-courrier, finalement, on va faire la même chose.
De toute façon, sur un vol de dix ou onze heures, ça sera pas si grave d'attendre un peu pour se faire servir un vague sandwich…
Pensez bien que les équipages vont pas non plus se mettre à courir, faut pas exagérer tout de même ! Surtout dans la classe éco… Les pauvres, ça peut attendre !
Curieusement, je connais beaucoup de compagnies qui gagnent de l'argent, elles, et qui soignent tous leurs passagers.
Emirates, par exemple, je serais assez curieux de connaître la composition de ses équipages…
Chez Air France, il fallait faire un choix. Si quelqu'un doit être sacrifié ce sera forcément le client. Autrement dit, double peine : dindon de la farce et cochon de payant. En même temps, certains parlent bien de "bétaillères"...
Ce qui n'empêchera d'ailleurs pas PH Gourgeon de profiter d'une retraite dorée et de bénéficier de billets à tarif (très) réduit… en First ou Business !
En attendant, faut vite récupérer encore environ un milliard d'euros…