
Tous les syndicats d'Air France ont signé le communiqué - DR
Dans un communiqué commun daté de mercredi 15 juillet 2015, l'ensemble des syndicats d'Air France annonce qu'ils prennent acte des annonces récentes de la compagnie aérienne et qu'ils "dénoncent unanimement la stratégie d'attrition envisagée".
Ils en appellent à l’État, actionnaire principal de la compagnie aérienne, qui "ne saurait entériner une diminution brutale de l'activité qui à terme signera la fin de l'histoire d'Air France dont il est comptable vis-à-vis des Français."
Les représentants du personnel ajoutent qu'au travers de multiples rapports qu'il a commandés, le gouvernement connaît forcément la situation du transport aérien français et est au courant des dangers auxquels le secteur doit faire face. Mais, les organisations syndicales déplorent qu'il "refuse à ce jour de prendre ses responsabilités".
Selon le communiqué, si le transporteur disparaît, ce ne sera pas de la faute des conditions sociales de ses salariés "qui ont montré leur implication par des années d'efforts, mais du fait des choix malheureux de ses dirigeants et des arbitrages du gouvernement qui compromettent la viabilité de la compagnie".
Pour les syndicats signataires, il est indispensable d'investir pour moderniser la flotte, maintenir des emplois pérennes et de qualité en France et pour donner un avenir à Air France.
"Des milliers d'emplois sont en jeu. Nos organisation, unies, ne resteront pas spectatrices du démantèlement du pavillon français", concluent-elles.
Ils en appellent à l’État, actionnaire principal de la compagnie aérienne, qui "ne saurait entériner une diminution brutale de l'activité qui à terme signera la fin de l'histoire d'Air France dont il est comptable vis-à-vis des Français."
Les représentants du personnel ajoutent qu'au travers de multiples rapports qu'il a commandés, le gouvernement connaît forcément la situation du transport aérien français et est au courant des dangers auxquels le secteur doit faire face. Mais, les organisations syndicales déplorent qu'il "refuse à ce jour de prendre ses responsabilités".
Selon le communiqué, si le transporteur disparaît, ce ne sera pas de la faute des conditions sociales de ses salariés "qui ont montré leur implication par des années d'efforts, mais du fait des choix malheureux de ses dirigeants et des arbitrages du gouvernement qui compromettent la viabilité de la compagnie".
Pour les syndicats signataires, il est indispensable d'investir pour moderniser la flotte, maintenir des emplois pérennes et de qualité en France et pour donner un avenir à Air France.
"Des milliers d'emplois sont en jeu. Nos organisation, unies, ne resteront pas spectatrices du démantèlement du pavillon français", concluent-elles.
Autres articles
-
Sabre étend son offre NDC avec le contenu d’Air France-KLM
-
Nice, Marseille et Toulouse : dès 2026, Transavia multiplie ses vols de Paris Orly
-
Air France-KLM dévoile des résultats encourageants au premier trimestre 2025
-
Florence Parly nommée présidente du conseil d’administration d'Air France-KLM
-
Plongée dans le simulateur de vol d’Air France : immersion dans un cockpit à 10 millions de dollars