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Airbus compare Boeing à Pinocchio dans une publicité

"pourquoi notre concurrent déforme-t-il la réalité ?"


Dans sa dernière campagne de communication, notamment relayée sur des sites spécialisés, Airbus met en scène un avion de Boeing avec un nez allongé à l'instar de celui de Pinocchio. L'avionneur européen accuse ainsi, sans le nommer, son concurrent de mentir à propos des performances de ses appareils.


Rédigé par le Jeudi 29 Novembre 2012

la publicité d'Airbus met en cause la sincérité de Boeing sur les performances de ses appareils - DR
la publicité d'Airbus met en cause la sincérité de Boeing sur les performances de ses appareils - DR
Les créatifs se sont faits plaisir. La dernière publicité d’Airbus, publiée sur des sites spécialisés montre un avion de Boeing avec un nez aux dimensions exagérément longues, comme s’il s’allongeait à l’instar de celui de Pinocchio.

Et le photomontage de la campagne est accompagné de l’accroche suivante : "pourquoi notre concurrent déforme-t-il la réalité ?"

Le visuel est complété par un texte explicatif dans lequel le constructeur européen accuse son homologue américain, sans le nommer directement, de mentir à propos des performances de ses appareils.

En effet, dans une campagne de communication récente, Boeing expliquait que son 737 max coûtait 8% de moins pas siège que l’A320 Néo. Et ce grâce à des économies de kérosène.

Selon l’avionneur franco-allemand, cette affirmation est entièrement fausse. Ce que continue de contester la société nord-américaine pour qui ses produits et ses services affichent réellement des "performances supérieures".

La référence au nez de la célèbre marionnette qui s’allonge avait déjà été utilisée dans une publicité du secteur du transport aérien. En février 2010, Ryanair avait mis en scène le fondateur d’easyJet, Sir Stelios Haji-Ioannou, de cette manière pour souligner le fait que la compagnie n’avait pas publié ses statistiques de ponctualité.

6 mois plus tard, le patron de la low-cost irlandaise avait reconnu être allé trop loin et avait présenté ses excuses, assorties d’un chèque de 50 000 livres sterling (61 900 euros).


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