Chypre ouvre grands les bras aux hôtels-club français

Le tourisme est la locomotive de l’économie chypriote, avec 1,510M€ de recettes en 2009.

Mais quand la voiture de tête, en l’occurrence le marché britannique, est en perte de vitesse, c’est tout le pays qui souffre.

Ainsi, l’île veut diversifier la provenance de ses visiteurs et lorgne sur les touristes français. En effet, ils furent 19 910 à visiter l’île de janvier à août 2010, soit une hausse de 1,5%.

Mais si l’on omet l’effondrement des chiffres pendant l’éruption du volcan, la saison d’été s’est terminée en hausse de 20%.

« Chypre est une destination que l’on peut exploiter toute l’année et les groupes français ne peuvent pas passer à coté de cette opportunité » clame Alekos Orountiotis le président du Cyprus Tourism Organisation.

Il déplore en effet que son pays soit absent de la carte d’implantation des clubs de TO français. Encore faudrait-il que les hôtels locaux acceptent des partenariats. Une réflexion qui semble suivre son cours, surtout après les mauvais résultats du marché anglais.

Reste également le problème de la desserte aérienne. En effet, lors de l’éruption du volcan islandais, l’île a perdu 40% de ses touristes français. Elle a donc mesuré l’importance de sa dépendance aux compagnies aériennes.

« Nous allons donc privilégier les TO qui nous apporteront des sièges » explique Alekos Orountiotis. Mais le CTO est également en pourparlers avec Transavia et Tuifly.

Dimitri Demetriou, le directeur du bureau en France, précise d’ailleurs qu’il profitera de Top Résa pour nouer des nouveaux contacts. « Le plus difficile n’est pas de convaincre les hôteliers de Chypre, mais de trouver des TO prêts à s’engager. Mais nous sommes très optimistes .»