« J’espérais augmenter le chiffre d’affaire entre 18 et 20%. Mais nous finirons l’année à +14% pour un CA en dessous de 7 M€... »
Comment distinguer son entreprise dans le maelström de l’offre touristique actuelle ?
Jean-Alexis Pougatch, le PDG de Compagnies du Monde, semble avoir trouvé son créneau : l’art.
Son slogan « Voyager est un art » est devenu réalité depuis l’ouverture de son nouveau concept store Avenue de l’Opéra, il y a tout juste un an.
Au rez-de-chaussée, l’agence «traditionnelle » accueille les clients. Tandis qu’à l’étage, la galerie 5 Opéra reçoit des artistes reconnus, en provenance des destinations vendues par la compagnie.
« Aujourd’hui l’art est partout, il n’y a qu’à regarder le succès des grandes expositions parisiennes. C’est est une image de marque extraordinaire » s’exclame Jean-Alexis Pougatch.
Mais attention, l’homme passionné n’est pas pour autant devenu galeriste. Il reste voyagiste et ne perd pas de vue le potentiel commercial de sa galerie.
Grâce à elle, en un an, près de 120 amateurs d’art sont devenus des nouveaux clients. Leur panier moyen atteint 4000€ à 5000€, contre 2500€ pour le panier habituel.
Fort de ce constat, il va exposer ses toiles à Cutlog , une foire d’art contemporain en marge de la FIAC.
Une plaquette regroupant une centaine de ses produits les plus haut de gamme y sera également distribuée. Une manière de se singulariser et de dénicher des nouveaux clients fidèles.
Il est vrai que l’année 2009 a été rude pour Compagnie du Monde, avec un CA en chute de 30%. D’autant que 2010 n’a pas non plus été satisfaisante.
Jean-Alexis Pougatch, le PDG de Compagnies du Monde, semble avoir trouvé son créneau : l’art.
Son slogan « Voyager est un art » est devenu réalité depuis l’ouverture de son nouveau concept store Avenue de l’Opéra, il y a tout juste un an.
Au rez-de-chaussée, l’agence «traditionnelle » accueille les clients. Tandis qu’à l’étage, la galerie 5 Opéra reçoit des artistes reconnus, en provenance des destinations vendues par la compagnie.
« Aujourd’hui l’art est partout, il n’y a qu’à regarder le succès des grandes expositions parisiennes. C’est est une image de marque extraordinaire » s’exclame Jean-Alexis Pougatch.
Mais attention, l’homme passionné n’est pas pour autant devenu galeriste. Il reste voyagiste et ne perd pas de vue le potentiel commercial de sa galerie.
Grâce à elle, en un an, près de 120 amateurs d’art sont devenus des nouveaux clients. Leur panier moyen atteint 4000€ à 5000€, contre 2500€ pour le panier habituel.
Fort de ce constat, il va exposer ses toiles à Cutlog , une foire d’art contemporain en marge de la FIAC.
Une plaquette regroupant une centaine de ses produits les plus haut de gamme y sera également distribuée. Une manière de se singulariser et de dénicher des nouveaux clients fidèles.
Il est vrai que l’année 2009 a été rude pour Compagnie du Monde, avec un CA en chute de 30%. D’autant que 2010 n’a pas non plus été satisfaisante.
Une reprise timide
« J’espérais augmenter le chiffre d’affaire entre 18 et 20%. Mais nous finirons l’année à +14% pour un CA en dessous de 7 M€ » précise Jean-Alexis Pougatch.
Plusieurs raisons à ces difficultés. Tout d’abord, le volcan islandais qui a coûté entre 35 000 à 40 000€ de marges à la société. Le tremblement de terre au Chili et les évènements politiques en Thaïlande ont également freiné cette reprise.
Enfin, certains de ses vendeurs ont eu des problèmes de santé. « Dans une petite entreprise, cela compte beaucoup. Mes collaborateurs sont extrêmement pointus, je ne peux pas les remplacer facilement. »
En effet, Compagnies du Monde ne vend que du voyage à la carte, très spécialisé. Chaque commercial se doit de connaître parfaitement sa destination.
« La clientèle qui a les moyens veut le meilleur et fait très attention au rapport qualité prix, même dans le luxe » assure le PDG.
Plusieurs raisons à ces difficultés. Tout d’abord, le volcan islandais qui a coûté entre 35 000 à 40 000€ de marges à la société. Le tremblement de terre au Chili et les évènements politiques en Thaïlande ont également freiné cette reprise.
Enfin, certains de ses vendeurs ont eu des problèmes de santé. « Dans une petite entreprise, cela compte beaucoup. Mes collaborateurs sont extrêmement pointus, je ne peux pas les remplacer facilement. »
En effet, Compagnies du Monde ne vend que du voyage à la carte, très spécialisé. Chaque commercial se doit de connaître parfaitement sa destination.
« La clientèle qui a les moyens veut le meilleur et fait très attention au rapport qualité prix, même dans le luxe » assure le PDG.
Développer internet et la province
Actuellement, les Etats-Unis et le Canada représentent 45% du CA, en progression de 5%. L’Asie se place en seconde position avec 28% du CA, en progression 30%. Un déséquilibre que Jean-Alexis Pougatch souhaite rectifier.
Autre défi, celui du web. Pour le moment, seul 12.% de l’activité se fait via son site.
Un canal en hausse 30%. « Mais je ne suis pas un homme de technologies. Je cherche donc un partenaire qui apporterai à Compagnies du Monde un savoir-faire dans l’informatique, sans dénaturer notre produit » avoue-t-il.
Autre challenge, le développement en province. En effet, Compagnies du Monde n’est vendue qu’à Paris ou sur le web.
L’entreprise étudie actuellement la possibilité d’avoir une vingtaine d’agences qui la représenteraient dans les grandes villes de France.
Jean-Alexis Pougatch réfléchit au développement d’un réseau indirect, d’un partenariat, ou pourquoi pas à l’ouverture de ses propres agences.
« Nous avons les moyens humains et matériels de former des collaborateurs ». Mais, prudent, le PDG prend son temps et rien n’est encore décidé. « Je n’ai pas le droit à l’erreur ! »
Autre défi, celui du web. Pour le moment, seul 12.% de l’activité se fait via son site.
Un canal en hausse 30%. « Mais je ne suis pas un homme de technologies. Je cherche donc un partenaire qui apporterai à Compagnies du Monde un savoir-faire dans l’informatique, sans dénaturer notre produit » avoue-t-il.
Autre challenge, le développement en province. En effet, Compagnies du Monde n’est vendue qu’à Paris ou sur le web.
L’entreprise étudie actuellement la possibilité d’avoir une vingtaine d’agences qui la représenteraient dans les grandes villes de France.
Jean-Alexis Pougatch réfléchit au développement d’un réseau indirect, d’un partenariat, ou pourquoi pas à l’ouverture de ses propres agences.
« Nous avons les moyens humains et matériels de former des collaborateurs ». Mais, prudent, le PDG prend son temps et rien n’est encore décidé. « Je n’ai pas le droit à l’erreur ! »
