
Croisières sur la Seine : Paris Yacht Marina passe à l’électrique avec La Perle Noire (c).T.Beaurepère
La Seine était encore une fois en fête le 2 juin. Plusieurs dizaines de personnes (agences événementielles, acteurs du tourisme, chefs d’entreprise et personnalités politiques…) étaient invitées à célébrer l’inauguration de La Perle Noire, dernier né de la flotte de Paris Yacht Marina.
Entre deux petits fours et une dégustation d’huîtres, le PDG Didier Spade a coupé le ruban officiel, accompagné par le maire du XVème arrondissement de Paris, Philippe Goujon, par ailleurs parrain du navire.
« C’est assurément le bateau qui m’a donné le plus de nuits blanches, mais également le plus de satisfaction » a déclaré Didier Spade. Il est vrai que les défis technologiques relevés par le chantier naval Vandenbossche, l’un des derniers en Île-de-France, étaient nombreux.
Entre deux petits fours et une dégustation d’huîtres, le PDG Didier Spade a coupé le ruban officiel, accompagné par le maire du XVème arrondissement de Paris, Philippe Goujon, par ailleurs parrain du navire.
« C’est assurément le bateau qui m’a donné le plus de nuits blanches, mais également le plus de satisfaction » a déclaré Didier Spade. Il est vrai que les défis technologiques relevés par le chantier naval Vandenbossche, l’un des derniers en Île-de-France, étaient nombreux.
La Perle Noire de Paris Yacht Marina : des croisières de 2h30, sans bruit et sans pollution
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Réservé à l’accueil d’événements (privés ou d’entreprises) et capable d’accueillir jusqu’à 70 personnes, le navire de 22 mètres dévoile une élégance racée qui lui donne des allures de gros hors-bord et la couleur noire de sa coque se détache sur les eaux.
Surtout, La Perle Noire se démarque par sa propulsion 100% électrique, pour des croisières de 2h30 sur le fleuve sans bruit et sans émissions.
A l’arrière du bateau, trois gros moteurs promettent une vitesse de croisière de 8 à 12 km/heure pour avoir le temps de profiter des paysages. Des panneaux solaires recouvrent la toiture de la timonerie, participant ainsi à la recharge des batteries.
Surtout, La Perle Noire se démarque par sa propulsion 100% électrique, pour des croisières de 2h30 sur le fleuve sans bruit et sans émissions.
A l’arrière du bateau, trois gros moteurs promettent une vitesse de croisière de 8 à 12 km/heure pour avoir le temps de profiter des paysages. Des panneaux solaires recouvrent la toiture de la timonerie, participant ainsi à la recharge des batteries.
Croisières sur la Seine : des bateaux en forme olympique
« La Perle Noire préfigure l’avenir des bateaux à passagers, avec des croisières sans bruit ni pollution qui montrent que l’écologie peut rimer avec luxe, innovation et élégance » a poursuivi Didier Space.
Son dernier bébé est le énième d’une aventure qui a commencé il y a 35 ans. Passionné de mer et de design, Didier Space a fondé la Compagnie des Bateaux à Roue en 1990 à la suite d’un voyage en Louisiane, avant de la céder en 2008 pour créer Paris Yacht Marina.
Ancrée sur le port de Grenelle, à quelques encablures de la Tour Eiffel, l’entreprise se concentre sur les croisières événementielles avec une flotte qui, outre quelques petits bateaux de 8 à 12 places, comprend le Clipper Paris.
Ce yacht de 54 mètres (160 personnes) à propulsion classique a transporté les athlètes du Qatar et du Portugal lors de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris. « Il n’est pas prévu de le transformer en bateau électrique » précise Grégory Lafrancesca, capitaine de la compagnie.
Son dernier bébé est le énième d’une aventure qui a commencé il y a 35 ans. Passionné de mer et de design, Didier Space a fondé la Compagnie des Bateaux à Roue en 1990 à la suite d’un voyage en Louisiane, avant de la céder en 2008 pour créer Paris Yacht Marina.
Ancrée sur le port de Grenelle, à quelques encablures de la Tour Eiffel, l’entreprise se concentre sur les croisières événementielles avec une flotte qui, outre quelques petits bateaux de 8 à 12 places, comprend le Clipper Paris.
Ce yacht de 54 mètres (160 personnes) à propulsion classique a transporté les athlètes du Qatar et du Portugal lors de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris. « Il n’est pas prévu de le transformer en bateau électrique » précise Grégory Lafrancesca, capitaine de la compagnie.
Un nouveau « France » toujours dans les cartons
La Perle Noire souhaite s’imposer comme un « vaisseau démonstrateur ». Didier Space travaille déjà à un prochain navire de 33 mètres baptisé le Yess, lui aussi électrique et qui sera blanc cette-fois-ci. Son lancement pourrait intervenir d’ici cinq ans.
« Je garde également le cap pour le nouveau paquebot France » complète le patron, sans plus de précision.
Annoncé il y a près de quinze ans, ce projet de bateau de 260 mètres pour plusieurs centaines de passagers, sur lequel a travaillé les Chantiers de l’Atlantique, ambitionne de redonner son lustre à la croisière française mais n’a toujours pas abouti. A l’époque, son coût était estimé à plus de 400 millions d’euros.
Lire aussi : Un nouveau Paquebot France à l'assaut des mers en 2015
« Je garde également le cap pour le nouveau paquebot France » complète le patron, sans plus de précision.
Annoncé il y a près de quinze ans, ce projet de bateau de 260 mètres pour plusieurs centaines de passagers, sur lequel a travaillé les Chantiers de l’Atlantique, ambitionne de redonner son lustre à la croisière française mais n’a toujours pas abouti. A l’époque, son coût était estimé à plus de 400 millions d’euros.
Lire aussi : Un nouveau Paquebot France à l'assaut des mers en 2015
Faire de la Seine un fleuve propre
La Perle Noire n’est pas le seul bateau électrique à naviguer sur la Seine, de plus en plus fréquentée. Encouragées par les pouvoirs publics et par Haropa Port, qui gère le port de Paris, toutes les compagnies - de passagers ou événementielles - travaillent au verdissement de leur flotte.
Les Vedettes du Pont-Neuf et Canauxrama (croisières sur la Seine, la Marne, le Canal Saint-Martin…) se sont engagées dans cette voie avec le Rocca II (50 places) qui fut le premier à être « rétrofité » en 2022, passant du diesel à l’électricité.
L’ambition des deux compagnies du groupe France Tourisme est de moderniser l’intégralité de la flotte d’une dizaine de navires (40 à 550 places) à moyen terme, avec une propulsion douce (électrique ou hybride).
Les Vedettes du Pont-Neuf et Canauxrama (croisières sur la Seine, la Marne, le Canal Saint-Martin…) se sont engagées dans cette voie avec le Rocca II (50 places) qui fut le premier à être « rétrofité » en 2022, passant du diesel à l’électricité.
L’ambition des deux compagnies du groupe France Tourisme est de moderniser l’intégralité de la flotte d’une dizaine de navires (40 à 550 places) à moyen terme, avec une propulsion douce (électrique ou hybride).
Les géants du secteur prennent le bon cap
Quatre des cinq bateaux (250 passagers chacun) de la compagnie Les Vedettes de Paris ont également été transformés depuis février 2024, avec des moteurs électriques. De son côté Sodexo Live s’est engagé dans le verdissement de sa flotte de 26 navires (Bateaux Parisiens, Yachts de Paris et Batobus).
Leader avec trois millions de passagers en 2024, la Compagnie des Bateaux-Mouches transforme progressivement ses bateaux (plus de 1000 passagers pour les plus gros), avec une propulsion hybride.
Lire aussi : Les Bateaux-Mouches vont naviguer plus propre sur la Seine
Enfin, Ducasse sur Seine est devenu le premier bateau-restaurant (122 couverts) à se convertir à l’électrique, pour un déjeuner ou un dîner itinérant dans le calme, au cœur de l’architecture parisienne.
Leader avec trois millions de passagers en 2024, la Compagnie des Bateaux-Mouches transforme progressivement ses bateaux (plus de 1000 passagers pour les plus gros), avec une propulsion hybride.
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Enfin, Ducasse sur Seine est devenu le premier bateau-restaurant (122 couverts) à se convertir à l’électrique, pour un déjeuner ou un dîner itinérant dans le calme, au cœur de l’architecture parisienne.