La CLIA demande une coopération entre les industriels et les pouvoirs publics pour améliorer l'empreinte environnementale des croisières - Depositphotos, auteur Stetsik
Lors du sommet de la CLIA (Cruise Lines International Association) sur la décarbonation à Gênes, le 15 juin dernier, les principaux dirigeants de l’industrie des croisières ont appelé les gouvernements à accompagner les efforts déployés par les croisiéristes par la création d’un cadre règlementaire favorable.
Lors du discours d'ouverture, Pierfrancesco Vago, Président exécutif de MSC Cruises et président monde de la CLIA, a alerté sur l’urgence de la situation en déclarant : "Nous avons besoin d’un engagement clair des pouvoirs publics pour garantir à la fois l’accès à des infrastructures adaptées et la mise en place de mesures incitatives au développement de solutions maritimes durables."
Cette démarche s’accompagne par la réalisation d’investissements qui permettront au secteur d'accélérer la fourniture de carburants et de technologies maritimes durables, indispensables pour atteindre l’objectif de croisières zéro carbone net d'ici 2050.
Lors du discours d'ouverture, Pierfrancesco Vago, Président exécutif de MSC Cruises et président monde de la CLIA, a alerté sur l’urgence de la situation en déclarant : "Nous avons besoin d’un engagement clair des pouvoirs publics pour garantir à la fois l’accès à des infrastructures adaptées et la mise en place de mesures incitatives au développement de solutions maritimes durables."
Cette démarche s’accompagne par la réalisation d’investissements qui permettront au secteur d'accélérer la fourniture de carburants et de technologies maritimes durables, indispensables pour atteindre l’objectif de croisières zéro carbone net d'ici 2050.
Des infrastructures transformées et le recours au carburant durable
De nombreux investissements ont d’ores et déjà été réalisés dans des projets de recherche et d’innovation environnementale, mais les compagnies de croisière ont rappelé que la fabrication de nouveaux navires ne représente qu’une partie de l’équation : pour que les efforts soient effectifs, les navires devront aussi avoir accès à des infrastructures adéquates et à un approvisionnement en carburants durables.
Marie-Caroline Laurent, directrice générale de la CLIA en Europe, s’est exprimée sur le sujet : "Le secteur des croisières a déjà pris des mesures fortes pour atteindre ses objectifs de décarbonation.
Il est essentiel que nous disposions désormais d'un cadre législatif clair pour encourager l'investissement et l'innovation nécessaires à notre industrie pour atteindre les objectifs 2030 de l'UE "Fit for 55" et, à terme, nos ambitions pour 2050."
L’ensemble des acteurs du secteur de la croisière se sont ainsi réunis pour discuter développement de carburants alternatifs et technologies innovantes.
A ce jour, les capacités de production de carburants marins renouvelables à grande échelle restent très limitées, d’où la demande de mécanismes de soutien aux pouvoirs publics pour approvisionner le secteur maritime en carburants durables.
Au cours de la conférence, il a été souligné qu’il demeure essentiel que les investissements publics ciblent aussi la nécessaire adaptation des infrastructures portuaires.
En effet, les compagnies de croisière se sont engagées à utiliser l’électricité se trouvant à quai dans un port, lorsque l’infrastructure portuaire le permet, visant ainsi 66% de flottes mondiales équipées pour une connexion à un système SSE d’ici 2027 (beaucoup de retard a été pris concernant la transformation des systèmes d’amarrage).
Marie-Caroline Laurent, directrice générale de la CLIA en Europe, s’est exprimée sur le sujet : "Le secteur des croisières a déjà pris des mesures fortes pour atteindre ses objectifs de décarbonation.
Il est essentiel que nous disposions désormais d'un cadre législatif clair pour encourager l'investissement et l'innovation nécessaires à notre industrie pour atteindre les objectifs 2030 de l'UE "Fit for 55" et, à terme, nos ambitions pour 2050."
L’ensemble des acteurs du secteur de la croisière se sont ainsi réunis pour discuter développement de carburants alternatifs et technologies innovantes.
A ce jour, les capacités de production de carburants marins renouvelables à grande échelle restent très limitées, d’où la demande de mécanismes de soutien aux pouvoirs publics pour approvisionner le secteur maritime en carburants durables.
Au cours de la conférence, il a été souligné qu’il demeure essentiel que les investissements publics ciblent aussi la nécessaire adaptation des infrastructures portuaires.
En effet, les compagnies de croisière se sont engagées à utiliser l’électricité se trouvant à quai dans un port, lorsque l’infrastructure portuaire le permet, visant ainsi 66% de flottes mondiales équipées pour une connexion à un système SSE d’ici 2027 (beaucoup de retard a été pris concernant la transformation des systèmes d’amarrage).
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