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Durban, le hot spot balnéaire d’Afrique du Sud

Une plongée dans l’Afrique cosmopolite


Grand port commercial africain, Durban est surtout connue pour être le hot spot balnéaire d’Afrique du Sud. Servie par une météo tropicale, de grands hôtels en front de mer et des plages infinies, la ville est une base agréable pour clore un séjour itinérant dans le pays.


Rédigé par Jean-François RUST le Jeudi 8 Août 2019

Tourner le dos à l’océan et à ses loisirs revient à plonger dans l’Afrique cosmopolite - DR : J.-F.R.
Tourner le dos à l’océan et à ses loisirs revient à plonger dans l’Afrique cosmopolite - DR : J.-F.R.
La ville de Durban avance un CV flatteur. 320 jours de soleil par an, un bord de mer de 7 kilomètres aménagé de part et d’autre du Golden Mile (avec grands hôtels et jetées-promenades), des kilomètres de plage et un aquarium célèbre, Ushaka Marine World, lové dans les cales d’un vieux cargo.

Un cas d’espèce dans ce pays où l’Atlantique, à l’ouest, est trop froid pour attirer les baigneurs et l’Océan Indien, au nord, est victime de sa réputation de mer à requins.

Alors, pas de squales, à Durban ? Si parfois, mais quand ils pointent leurs museaux, ils sont retenus à 400 mètres des plages par d’immenses filets métalliques immergés.

De quoi encourager les surfeurs à profiter sans stress des rouleaux jetés sur la côte. Les fans de requins pourront toujours approfondir leurs connaissances au Natal Sharks Board.

Tout est dit dans ce musée sur le monde des grands requins blancs, taureaux, bouledogues… qui peuplent les eaux des rivages sud-africains.

Jumma Mosque, plus grande de l’hémisphère sud

Si la troisième ville du pays après Johannesburg et Cape Town, avec 3,5 millions d’habitants, est sans conteste la capitale balnéaire d’Afrique du Sud, tourner le dos à l’océan et à ses loisirs revient à plonger dans l’Afrique cosmopolite.

Le minaret de la Jumma Mosque, la plus grande de l’hémisphère sud, rappelle ainsi que Durban est une ville multiconfessionnelle.

La majorité est chrétienne, certes, mais la présence de fortes communautés indienne, hindoue et musulmane est partout visible. Tous descendent d’immigrés venus travailler dans les plantations de canne à sucre à partir de 1860.

La mixité et le métissage sont pourtant encore loin d’être une réalité. L’apartheid a beau avoir disparu depuis 28 ans, Blancs et Noirs - ces derniers constituent 80% de la population de Durban - vivent toujours séparés.

La démarcation est nette entre les quartiers. Aux secteurs cossus de Morningside, Florida Road (nombreux cafés et restaurants) et Umhlanga, fiefs de la minorité blanche, s’opposent les zones du centre-ville à la population noire, plus ou moins paupérisées et absolument déconseillées le soir.

La visite du Kwa Muhle Museum sur l’apartheid rappelle les outrances de ce régime d’exception dont les effets sont toujours palpables.

Sangomas, sorciers zoulous

Côté patrimoine, le centre-ville de Durban a peu à montrer : une place centrale victorienne, entre le City Hall (copie de celui de Belfast), la Poste et le Old Court House Museum, et c’est à peu près tout.

L’intérêt urbain est ailleurs, notamment au Victoria Street Market. Sagement organisé par métiers d’un côté (bouchers, primeurs, épices…), il tourne au franc bazar de l’autre, avec les échoppes bricolées des sangomas (sorciers zoulous) accolées au-dessus d’un nœud routier et remplies de peaux de bêtes et de poudres de perlimpinpin.

Durban ou l’Afrique du Sud des contrastes.

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