TourMaG.com, le média spécialiste du tourisme francophone
TourMaG.com, 1e TourMaG.com, 1e

logo TourMaG  



Juste ciel !


Décidément, les compagnies aériennes tombent comme des mouches ces derniers jours. Après la saga Air Lib (qui nous réserve encore des rebondissements), ce fut au tour d'Air Littoral (repêchée de justesse hier) suivie d'Aeris et, cette semaine encore, d'Eu


Rédigé par jdl le Mercredi 5 Novembre 2003

Juste ciel !
Bref. Une véritable série noire qui interpelle et ébranle les professionnels qui travaillent avec lesdites compagnies.

Comment en est-on arrivé là ? Comment peut-on régulièrement "planter" sur le tarmac des centaines de passagers qui ont réglé leur titre de transport et, surtout, comment les pouvoirs publics peuvent-ils laisser la porte ouverte à de tels abus ?

Vous vous êtes certainement déjà posé la question mais, pas plus que nous, n'avez de réponses tangibles. Il faudrait tout de même que cela cesse. Rapidement. Car il y va de la crédibilité d'une profession toute entière.

Faire payer aux passagers les frasques des politiques hasardeuses de certains opérateurs n'est certainement pas la meilleure façon de rendre crédible un métier en quête de légitimité.

Après des années d'incurie, le législateur et la Loi de 92 ont mis de l'ordre dans un secteur qui pouvait parfois apparaître comme une auberge espagnole. Aujourd'hui des organismes comme l'APS (Association professionnelle de solidarité) ont redonné au consommateur les garanties qu'il était en droit d'attendre en cas de défaillance de son agence de voyages.

Mais ce fragile édifice est désormais lézardé. Victime de la conjoncture économique certes, mais aussi des choix discutables des pouvoirs publics qui, décidément, tardent à tirer les leçons de l'affaire Air Lib. Si la Distribution a su faire le ménage chez elle, il en va autrement pour les passagers qui ne bénéficient pas des mêmes garanties.

Décidément, certaines compagnies sont devenues des entreprises trop fragiles pour que les voyagistes puissent leur confier sans arrière pensée leurs précieux clients.
Alors, si on ne veut pas déstabiliser toute une profession il faut, toutes affaires cessantes, mettre un terme (juridique) à cette situation et prendre les mesures qui s'imposent... sinon c'est le marché qui le fera !

Jean da LUZ - 06 novembre 2003
redaction@tourmag.com

Lu 1960 fois
Notez

Nouveau commentaire :

Tous les commentaires discourtois, injurieux ou diffamatoires seront aussitôt supprimés par le modérateur.
Signaler un abus

Dans la même rubrique :
< >

Vendredi 22 Décembre 2023 - 08:29 TourMaG.com : 25 ans et après ?




































TourMaG.com
  • Instagram
  • Twitter
  • Facebook
  • YouTube
  • LinkedIn
  • GooglePlay
  • appstore
  • Google News
  • Bing Actus
  • Actus sur WhatsApp
 
Site certifié ACPM, le tiers de confiance - la valeur des médias