Le point économique
A court terme, l’EUR/USD devrait continuer d’évoluer dans un grand range, compris entre 1,13 et 1,15 comme c’est le cas depuis le début du mois. - Depositphotos.com - Auteur pandionhiatus3
Aux Etats-Unis, malgré un niveau d’inflation historique, la consommation se porte bien, et rebondit même en janvier avec une hausse de 3.8% en variation mensuelle. Ce niveau n’avait pas été atteint depuis l’envoi aux Américains de chèques de plusieurs milliers de dollars par l’administration Trump en pleine pandémie.
Cependant, l’inflation durable devrait prochainement impacter la consommation, en pénalisant particulièrement les ménages les moins aisés.
Le chiffre de l’indice des prix à la production en janvier aux Etats-Unis confirme que l’inflation accélère et touche tous les secteurs d’activité. La hausse est particulièrement préoccupante au niveau de l’énergie (+2,5%) et de l’alimentation (+1,6%) ; ce qui devrait impacter le pouvoir d’achat des ménages américains dans les mois à venir.
La Réserve Fédérale américaine (Fed) est donc face à une situation compliquée et devra agir très agressivement pour convaincre les marchés et les consommateurs qu’elle est en mesure de maîtriser l’inflation. Les cambistes anticipent actuellement six hausses de taux de 25 points de base chacune d’ici la fin de l’année ; mais ces anticipations sont très fluctuantes.
En zone euro, même si l’inflation est toujours un sujet, c’est bien évidement le risque géopolitique concentre l’attention des acteurs de marchés. Les tensions entre l’Ukraine et la Russie ont abouti à un très fort regain de volatilité et d’aversion au risque sur les marchés financiers, mais l’impact sur le marché des changes est pour le moment limité.
L’EUR/USD reste dans un range de 140 points sur les dernières séances, autour de 1.1350.
De son côté, l’EUR/JPY est resté quasiment stable autour des 130 sur la semaine écoulée. Peu importe les crises, la paire connaît une absence de volatilité qui est remarquable et difficilement explicable.
Le bath thaïlandais reprend des couleurs sur fond de réouverture des frontières et de reprise du tourisme.
Après avoir atteint en octobre dernier un point bas face à l’EUR à 39.60, le THB regagne plus de 8% et évolue actuellement autour des 36.50, soit son plus haut niveau depuis mars 2021.
Enfin, dans les pays émergents, le cycle de hausse des taux se poursuit avec, cette fois-ci, la Russie qui a relevé pour la huitième fois consécutive son taux directeur, à 9,50%.
Seule la Turquie fait bande à part. La semaine dernière, la banque centrale, qui est contrôlée de facto par le gouvernement, a maintenu son taux directeur inchangé à 14%, alors que l’indice des prix à la consommation atteint 50% sur un an en janvier dernier. On peut parler d’hyperinflation à ce stade.
Cependant, l’inflation durable devrait prochainement impacter la consommation, en pénalisant particulièrement les ménages les moins aisés.
Le chiffre de l’indice des prix à la production en janvier aux Etats-Unis confirme que l’inflation accélère et touche tous les secteurs d’activité. La hausse est particulièrement préoccupante au niveau de l’énergie (+2,5%) et de l’alimentation (+1,6%) ; ce qui devrait impacter le pouvoir d’achat des ménages américains dans les mois à venir.
La Réserve Fédérale américaine (Fed) est donc face à une situation compliquée et devra agir très agressivement pour convaincre les marchés et les consommateurs qu’elle est en mesure de maîtriser l’inflation. Les cambistes anticipent actuellement six hausses de taux de 25 points de base chacune d’ici la fin de l’année ; mais ces anticipations sont très fluctuantes.
En zone euro, même si l’inflation est toujours un sujet, c’est bien évidement le risque géopolitique concentre l’attention des acteurs de marchés. Les tensions entre l’Ukraine et la Russie ont abouti à un très fort regain de volatilité et d’aversion au risque sur les marchés financiers, mais l’impact sur le marché des changes est pour le moment limité.
L’EUR/USD reste dans un range de 140 points sur les dernières séances, autour de 1.1350.
De son côté, l’EUR/JPY est resté quasiment stable autour des 130 sur la semaine écoulée. Peu importe les crises, la paire connaît une absence de volatilité qui est remarquable et difficilement explicable.
Le bath thaïlandais reprend des couleurs sur fond de réouverture des frontières et de reprise du tourisme.
Après avoir atteint en octobre dernier un point bas face à l’EUR à 39.60, le THB regagne plus de 8% et évolue actuellement autour des 36.50, soit son plus haut niveau depuis mars 2021.
Enfin, dans les pays émergents, le cycle de hausse des taux se poursuit avec, cette fois-ci, la Russie qui a relevé pour la huitième fois consécutive son taux directeur, à 9,50%.
Seule la Turquie fait bande à part. La semaine dernière, la banque centrale, qui est contrôlée de facto par le gouvernement, a maintenu son taux directeur inchangé à 14%, alors que l’indice des prix à la consommation atteint 50% sur un an en janvier dernier. On peut parler d’hyperinflation à ce stade.
Le point technique
Sur le marché des changes, la volatilité est contenue pour le moment, et les niveaux techniques sont presque inchangés pour de nombreuses paires de devises.
A court terme, l’EUR/USD devrait continuer d’évoluer dans un grand range, compris entre 1,13 et 1,15 comme c’est le cas depuis le début du mois.
La volatilité devrait faire son grand retour à l’occasion des réunions des banques centrales au mois de mars qui permettront d’y voir plus clair concernant la politique monétaire cette année.
A court terme, l’EUR/USD devrait continuer d’évoluer dans un grand range, compris entre 1,13 et 1,15 comme c’est le cas depuis le début du mois.
La volatilité devrait faire son grand retour à l’occasion des réunions des banques centrales au mois de mars qui permettront d’y voir plus clair concernant la politique monétaire cette année.
|
SUPPORTS HEBDO |
RESISTANCES HEBDO |
||
|
S1 |
S2 |
R1 |
R2 |
EUR/USD |
1,1233 |
1,1117 |
1,1580 |
1,1668 |
EUR/GBP |
0,8282 |
0,8224 |
0,8429 |
0,8498 |
EUR/CAD |
1,4303 |
1,4173 |
1,4561 |
1,4691 |
EUR/JPY |
129,08 |
127,01 |
131,86 |
132,81 |
Les annonces à suivre
Au-delà du risque géopolitique, l’attention des cambistes se portera sur la première estimation des PMI pour le secteur manufacturier en zone euro en février (aujourd’hui) et sur le climat des affaires en Allemagne en février (mardi).
Ces publications ne devraient pas entraîner de grands mouvements sur les marchés, mais permettront d’avoir un meilleur panorama de l’économie européenne.
Ces publications ne devraient pas entraîner de grands mouvements sur les marchés, mais permettront d’avoir un meilleur panorama de l’économie européenne.
Jour |
Heure |
Pays |
Indicateur |
A quoi s’attendre ? |
Impact |
21/02 |
09:30 |
Allemagne |
Première estimation du PMI manufacturier (Février) |
Baisse attendue à 57,0 contre 59,8 en janvier. |
Elevé |
22/02 |
10:00 |
Allemagne |
Indice IFO du climat des affaires (Février) |
Consensus à 94,7 contre 95,7 en janvier. |
Elevé |
22/02 |
16:00 |
Etats-Unis |
Confiance des consommateurs du Conference Board (Février) |
Baisse prévue à 110,3 contre 113,8 en janvier. |
Moyen |
24/02 |
14:30 |
Etats-Unis |
Nouvelle estimation du PIB au quatrième trimestre 2021 |
Le consensus table sur une progression à 7,0% en variation trimestrielle. |
Moyen |
Hubert Bigeard, Mondial Change /crédit DR
Mondial Change est un établissement financier français, fondé en 2015, spécialisé dans la gestion des paiements internationaux et du risque de change.
Mondial Change accompagne notamment de nombreux acteurs du tourismes, agences de voyages, groupistes, tour-opérateurs, réceptifs...
www.mondialchange.com
Contact : hubert@mondialchange.com
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